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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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<strong>23</strong>2 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION,police <strong>et</strong> dans quatre-vingt-dix violons que j'ai visités les 28 <strong>et</strong> 3o dé¬cembre 1872, 6,8 <strong>et</strong> 1 3 <strong>janvier</strong> 1873. J'ai vu plus de la moitié <strong>des</strong>postes de Paris; ceux où je ne suis pas allé sont dans un état aussidéplorable ;<strong>des</strong> personnes qui les connaissent bien m'en ont donnél'assurance.Une ville comme Paris ne peut ajourner plus longtemps une ré¬forme qui intéresse à un si haut point sa sécurité <strong>et</strong> dont la nécessitéest depuis longtemps reconnue.L'Administration n'avait pas manqué, en i854, de constater l'étatabsolument défectueux <strong>des</strong> postes de police <strong>et</strong> <strong>des</strong> violons. Elle nes'était point contentée de réclamer <strong>des</strong> améliorations partielles; leMinistre de l'intérieur avait demandé une réorganisation complète dec<strong>et</strong> important service. Il voulait qu'on élevât dans chaque quartier unbâtiment spécial <strong>des</strong>tiné à réunir tous les agents chargés d'assurer lasécurité <strong>et</strong> la salubrité de la ville. Le commissaire de police, l'officierde paix ou un de ses brigadiers, le poste <strong>des</strong> gardiens de la paix, uneréserve de gar<strong>des</strong> de Paris, un poste de sapeurs-pompiers, les secoursnécessaires en cas d'accidents , les instruments employés par lesagents du service de salubrité : voilà tout ce que le Ministre de l'inté¬rieur, M. Billault, voulait placer dans les constructions municipales.Qu'on les suppose reliées entre elles <strong>et</strong> avec la préfecture de pohcepar <strong>des</strong> fik télégraphiques, placées sur les gran<strong>des</strong> voies , les quais <strong>et</strong>les boulevards , pour assurer la facilité de leurs communications, <strong>et</strong> onaurait complété l'uvre si bien commencée par le décr<strong>et</strong> de i854.Mais la pensée ministérielle est restée à l'état de proj<strong>et</strong> ; elle attendencore la réalisation , qu'on ne saurait différer davantage.Le mal est grand ,il faut y remédier; M. le préf<strong>et</strong> de pohce l'alui-même reconnu. Au mois de juin dernier, son attention ayant étééveillée par un suicide constaté dans le poste de police du paîais del'Industrie , il a institué une commission (1) chargée de rechercher les{3) Voici ce qu'on lit à ce suj<strong>et</strong> dans le journal le Droit du iA. août. 1873:Une commission vient d'être instituée par M. le préf<strong>et</strong> de police pour examiner lesanséiiorations à introduire dans les posles de police <strong>et</strong> les violons de la ville de Paris

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