12.07.2015 Views

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

316 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.caractère particulier, tek qu'adultère, blessures par" imprudence,tromperies, <strong>et</strong>c. <strong>et</strong>c.Nous n'avons eneff<strong>et</strong> trouvé, outre les prévenues, parmi les22 pensionnaires de la pistole, que <strong>des</strong> condamnées pour faux poids,falsification de denrées alimentaires ou adultère.Le coût de la pistole est, d'après le tarif imprimé, de 10, 10 ou<strong>20</strong> centimes par jour. 11 n'est en réalité que d'une classe, la plusélevée (<strong>20</strong>e). Une taxe journalière de i5 centimes payée à l'entre¬preneur peut, en outre, relever de l'obligation du travail.La pistole donne droit à une chambre partagéeentre quatre,cinq, six ou sept détenues, à du linge un peu plus fin, à un litmeilleur <strong>et</strong> à quelques fournitures particulières. Les détenues qui enbénéficient usent en outre, en général, du droit, reconnu du reste àtoutes, de faire venir <strong>des</strong> vivres du dehors.Bien que les portes <strong>des</strong> chambres ne soient pas fermées à clef, iln'est pas permis d'en sortir pour circuler sans nécessité dans lescouloirs, ou pour passer d'une chambre à l'autre.Nous ne saurions terminer c<strong>et</strong> examen du quartier réservé à larépression sans parler <strong>des</strong> tuvres multiples que la charité <strong>et</strong> la commkérationont créées autour de Saint-Lazare pour venir en aide auxtentatives moralisatrices commencées dans la prison par les suursde Marie-Joseph.Nous citerons en première ligne l'tuvre fondée, dès 1837, sousl'inspiration de M. Dem<strong>et</strong>z, par Mme de Lamartine <strong>et</strong> M"* la mar¬quise de Lagrange, aujourd'hui administrée par Mme Lechevalher.C'est une société de patronage pour les jeunes filles. <strong>20</strong>0 enfantsenviron y reçoivent l'hospitalité.L'luvre du Bon-Pasteur, dirigée par Mme Duparc, s'occupe <strong>des</strong>adultes, sans excepter celles que la débauche a conduites àSaint-Lazare.Aux condamnées hbérées adultes, c'est l'ouvroir de Notre-Damede la Mkéricorde, fondé rue de Vaugirard par les srurs de Marie-Joseph, qui offre son asile ou le secours du patronage.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!