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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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344 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.H n'y a point, à Mazas d'autre règlement que les avis affichés dansles cellules, <strong>et</strong> qui comprennent uniquement, î'un ïes tarifs de kcantine, <strong>et</strong> l'autre quelques prescriptions <strong>des</strong>tinées aux détenus, surl'obéissance due aux surveillants, le respect de la règle, les habitu<strong>des</strong>de propr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> la conservation <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s qui leur sont confiés. Ledirecteur n'a pour se diriger dans les devoirs particuliers résultantpour lui du système cellulaire que les précédents épars dans la volu¬mineuse correspondance avec k préfecture de pohce, <strong>et</strong> un groscahier manuscrit dans lequel un de sesprédécesseurs a tenté decondenser par articles ïes résultats de son expérience personnelle.L'immense développement <strong>des</strong> bâtiments rend le service de sur¬veillance pénible, difficile, parfois incompl<strong>et</strong>. Il exige un personnelconsidérable de condamnés auxiliaires, dont. le contact avec les déte¬nus est constant <strong>et</strong> semble en contradiction avec le système. La mêmecause entraîne un usage regr<strong>et</strong>table :celui de donner les ordres àgrands cris <strong>et</strong> de signaler de la même manière aux surveillants placésdans les galeries ou au fond <strong>des</strong> longs corridors les détenus demandésau parloir. C<strong>et</strong>te habitude fait régner dans la prison, àcertainesheures, une apparence de tumulte regr<strong>et</strong>table. Nous n'avons rien vude semblable dans les maisons cellulaires de Londres.Une très-grande partie <strong>des</strong> détenus ne peuvent suivre les offices,en raison de l'éloignement <strong>des</strong> cellules placées aux extrémités <strong>des</strong>trop longs corridors.Il est douteux que l'absence de contact soit bien absolue dans lesdivers mouvements de la prison, tels que la conduite aux promenoirs .ou au parloir, ou l'entrée dans les voitures qui mènent les pré¬venus à l'instruction ou à l'audience ; <strong>et</strong> nous dirons volontiers qu'ons'explique facilement ce p<strong>et</strong>it relâchement de la discipline, lorsqu'onsonge que les hommes.chargés de la faire observer savent que cesmêmes détenus, dont l'isolement exige d'eux tant <strong>des</strong>oins <strong>et</strong> depeines, sont confondus journellement ensemble au dépôt du Palaisde justice (Souricière) ou dans l'antichambre <strong>des</strong> juges d'instruc¬tion.

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