séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION. 347tenus qu'eîle renfermait le 1 2 juin dernier, elle comprenait en effet972 de ces derniers; elle n'en avait que 712 sur 995 au 20 janvier.190, à la première époque, et 2Ôi , à la seconde, subissaient despeines de plus d'une année. Parmi ces derniers, il fallait sans doutecompter les 45 auxiliaires adultes destinés à alléger le service,insuffisant en nombre, des 4.0 surveillants, la plupart des condamnésadmis sur leur demande à bénéficier de la cellule, enfin un certainnombre de jeunes gens destinés aux maisons centrales, mais qu'onconserve en attendant leur transferement pour les soustraire àla pro¬miscuité du dépôt des condamnés.La présence de 12 prévenus et d'autant d'accusés s'explique prin¬cipalement par l'existence de l'infirmerie centrale.Quant aux quelques détenus à titre d'hospitalité qui se rencon¬traient aux deux époques précitées dans la prison (3 en juin 1873,2 en janvier 1874), on est étonné de constater leur présence dansune maison où ne devraient se trouver, d'après sa dénomination,que des condamnés frappés d'un jugement de condamnation.Ce sont, nous a-t-on dit, des condamnés pour mendicité, qu'onconserve après l'expiration de leur peine pour leur permettre d'amasserun pécule suffisant avant leur sortie. La ville de Paris a un autre éta¬blissement pour ces sortes de cas.Il est intéressant de rechercher comment on divise la popuktionentre les deux quartiers que nous venons de décrire.Il y a à cet égard un règlement écrit.Les cellules sont réservées aux détenus de moins de vingt ans,quelle que soit leur peine;A ceux qui sont condamnés à moins d'un mois, quel que soit leurâge;Aux condamnés de tout âge pour faits de msurs;Enfin, autant que possible, à ceux qui demandent à subir leurpeine isolément.Dans le quartier en commun, composé de trois divisions, setrouvent, séparés les uns des autres :44.