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séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

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296 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.Il suffit pour s'en convaincre de j<strong>et</strong>er les yeux sur la liste <strong>des</strong> indus¬tries diverses qui s'exercent dans les prisons. Il n'y en a pas moinsactuellement de quarante. Mais un grand nombre de ces industriesexigent un apprentissage <strong>et</strong> ne peuvent convenir aux individus dontleséiour dans la prison ne doit être que de quelques semaines,souvent de quelques jours. En outre, il y a<strong>des</strong> moments de chô¬mage causés par la stagnation <strong>des</strong> affaires. Malgré la réalité incon¬testable de cesmotifs, on peut se demander si, dans une ville oùtoutes les ressources abondent, il ne serait pas possible d'avoir tou¬jours <strong>et</strong> en quantité suffisante, même pour les détenus que lacourte durée de leurs peines ou le chômage laissent aujourd'huioisifs, un obj<strong>et</strong> d'occupation manuelle, sinon de travail. C'est làune question qui n'a pas encore reçu de la pratique une solutionsatisfaisante, mais elle ne doit pas cesser d'appeler l'attention <strong>et</strong>l'étude <strong>des</strong> hommes qu'intéresse le sort, <strong>des</strong> prisonniers.L'oisiv<strong>et</strong>é est l'agent le plus actif de démoralisation <strong>et</strong> de désordre.Dans les maisons de correction , elle substitue aux heures de travailîe fléau <strong>des</strong> conversations intimes, <strong>et</strong> livre l'homme faible aux ex¬citations du mal. Dans les maisons où règne l'isolement, elle aban¬donne le détenu sans défense aux suggestions du découragement ouaux dangers de l'exaltation cellulaire. Nous reviendrons, en parlant deMazas <strong>et</strong> de îa Santé, sur ce dernier point.Il faudrait renoncer à tout espoir de réforme sérieuse , s'il étaitcertain qu'on ne pût compter, dans l'tuvre à accomplir, sur le secoursd'un travail assuré <strong>et</strong> continu.Que l'entreprise soit impuissante à occuper les mains inhabiles,quelle subisse les contre-coups <strong>des</strong> chômages extérieurs, cela secomprend,quoique cependant il ne semble pas impossible de luiimposer par <strong>des</strong> marchés nouveaux l'obhgation de fournir du travailà tous <strong>et</strong> en tout temps. Mais serait-il impossible à l'Administrationde se prémunir contre ces éventualités? Ne pourrait-elle organiser,à côté <strong>des</strong> industries dirigées par l'entreprise, un élément d'occupa¬tion supplémentaire <strong>des</strong>tinée à remplir ïes vi<strong>des</strong> du travail ordinaire?

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