séances des 20 et 23 janvier 1874. séances des 20 et 23 janvier 1874.

212 PROCÈS-VERBAUX DE LA COMMISSION.réserve de cent hommes à sa disposition; il a dû les mettre dans lejardin de la mairie.Il serait facile de remédier à cet inconvénient. Dans le voisinageimmédiat de la salle, on trouverait le moyen de l'agrandir, sansnuire aux autres services de la mairie : il y a deux grandes piècesvoisines qui ne sont pas utilisées.Las violons, séparés de la salle par un couloir, manquent d'air. Lanuit, ik ne sont pas éclairés.L'odeur y est acre et insupportable, surtout en été.Ils sont derrière le poste, séparés de lui par un couloir.Le premier, long d'environ 2m,2 5, est large d'environ im,5o; ilest presque sans air et sans lumière. Il était facile d'y faire pénétrerl'un et l'autre, puisqu'il y a une cour voisine. La fenêtre qu'on a pra¬tiquée dans le mur sur cette cour est mal disposée. Ici encore, leguichet n'est d'aucune utilité pour la surveillance. C'est le violondes hommes.Celui qui, à côté, est destiné aux femmes est encore plus obscur,et on ne peut s'empêcher d'admirer la prévoyance des architectes,qui trop souvent oublient de consulter les administrateurs que laconstruction intéresse. Il y a deux cellules à éclairer : on met dansle couloir sur lequel elles s'ouvrent un bec de gaz, et au lieu de leplacer de manière à les éclairer toutes deux, ou au moins l'uned'elles, on le place si bien qu'il n'éclaire directement que le mur quise trouve entre les deux portes et qu'il n'est d'aucune utihté pour lasurveillance des cellules; il n'éclaire que le couloir qui conduit auxviolons et qui sans lui serait tout à fait obscur. Le jour, il faut tou¬jours au moins deux agents pour conduire une personne au violon; ilen faut un pour porter la chandelle dans ce couloir obscur, et quandon la laisse tomber, ce qui peut arriver souvent et ce qui est arrivéquand on nous a conduits, c'est une occasion regrettable de désordre.