VINCI - Rapport annuel 2012
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256 Comptes consolidés<br />
23.4 Risque sur matières premières<br />
Le Groupe réalise la plus grande part de son chiffre d’affaires soit dans le cadre de contrats intégrant des formules de révision de prix,<br />
soit dans le cadre de contrats de courte durée. Le risque lié à l’augmentation du coût des matières premières est donc généralement limité.<br />
Pour les grands contrats à prix non révisables, les risques matières premières sont analysés au cas par cas et font principalement l’objet<br />
de négociations d’accords de prix fermes avec les fournisseurs et/ou d’avances matières et/ou d’instruments dérivés de couverture sur indices<br />
matières premières.<br />
Pour son activité de petits contrats en France, dont la durée moyenne est inférieure à trois mois et qui ne bénéficient pas de clauses de révision<br />
de prix, Eurovia a mis en place une politique de gestion du risque bitume via la mise en place d’instruments dérivés de couverture sur<br />
des maturités courtes (swaps inférieurs à trois mois en moyenne).<br />
Le Groupe utilise peu de matières premières brutes produites en propre en dehors des granulats produits et utilisés par Eurovia. En <strong>2012</strong>,<br />
la part des approvisionnements en granulats d’Eurovia réalisés auprès des carrières du Groupe était de l’ordre de 37 %.<br />
23.5 Risque de crédit et de contrepartie<br />
<strong>VINCI</strong> est exposé à des risques de crédit en cas de défaillance de ses clients, ainsi qu’au risque de contrepartie dans le cadre du placement<br />
de ses disponibilités (soldes créditeurs de banque, titres de créances négociables, dépôts à terme, valeurs mobilières de placement…),<br />
de la souscription de produits dérivés, des engagements reçus (cautions et garanties reçues), des autorisations de crédit non utilisées et<br />
de créances financières.<br />
Le Groupe a mis en place des procédures pour encadrer et limiter le risque de crédit et le risque de contrepartie.<br />
Clients<br />
Environ 35 % du chiffre d’affaires consolidé est réalisé auprès des clients publics ou parapublics. Par ailleurs, <strong>VINCI</strong> considère que la concentration<br />
du risque de crédit lié aux comptes clients est limitée du fait du grand nombre de clients et de leur dispersion géographique en France<br />
et à l’étranger. Aucun client ne représente plus de 10 % du chiffre d’affaires de <strong>VINCI</strong>. À l’étranger et dans les pays en voie de développement,<br />
le risque de non-paiement est couvert généralement par des assurances appropriées (Coface, crédit documentaire...). L’analyse des créances<br />
clients est présentée dans la note E.21.2 Analyse des créances clients.<br />
Instruments financiers (placements et produits dérivés)<br />
Les instruments financiers de placement des disponibilités et de produits dérivés sont mis en place avec des établissements financiers<br />
répondant aux critères de notation de crédit définis par le Groupe. Par ailleurs, celui-ci a mis en place un système de limites par établissement<br />
pour gérer son risque de contrepartie. Des lignes de risque maximal par contrepartie sont définies en fonction de leurs notations de crédit<br />
telles que publiées par Standard & Poor’s et Moody’s. Les limites sont régulièrement suivies et mises à jour sur la base d’un reporting trimestriel<br />
au niveau consolidé.<br />
En complément, la direction Financière du Groupe diffuse aux filiales des instructions fixant des limites par contrepartie autorisées, la liste<br />
des OPCVM autorisés (filiales françaises) et les critères de sélection des fonds monétaires (filiales étrangères).