Vaccination contre l'hépatite B de certains groupes de travailleurs ...

2. Notions scientifiques pertinentes sur l'hépatite B
2.1 La gravité de là maladie:
L'hépatite B est une maladie qui peut prendre dés formes cliniques très différentes allant de l'infection
asymptomatique sans aucune séquelle jusqu'à l'hépatite aigué fulminante mortelle. Chez les adultes, 50%
n'auront aucun symptômé, 25% auront une jaunisse et un autre 25% auront des symptômes non
spécifiques (3). Quatre vingt dix à 95% des patients guériront sans aucune séquelle de l'infection et seront
protégés à vie du virus. De 5 à 10% des personnes infectées resteront porteuses du virus durant au
moins 6 mois; la plupart des porteurs chroniques du VHB le demeureront à vie. Environ te quart des
porteurs chroniques pourra développer, à plus long terme, une cirrhose du foie. Le développement d'un
cancer du foie est lié à la présence à très long terme (30 à 50 ans) (4) du VHB dans le foie. Une personne
sur cent à une personne sur mille fera une hépatite fulminante en phase aigué (4). Il n'y a pas de
traitement spécifique pour l'hépatite B aiguë. Certains porteurs chroniques peuvent maintenant bénéficier
d'un traitement à l'interféron qui reste coûteux et d'une efficacité limitée.
2.2 Modes de transmission du VHB
L'hépatite B se transmet principalement par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales lors de relations
sexuelles ou de parage de matériel d'injection. Elle se transmet également d'une mère infectée à son
enfant, principalement lors de l'accouchemënt.
Dans le milieu de travail des Centres jeunesse, la transmission peut donc se faire:
1) si du sang d'un bénéficiaire infecté avec le VHB entre en contact avec la peau non intacte ou les
muqueuses (le nez, la bouche, les yeux) d'un travailleur, ou si du sang pénètre la peau de ce
travailleur. Cette situation peut se produire notamment lorsque le travailleur dispense certains soins
de santé à un individu ou lors d'incidents impliquant du sang;
2) lors de morsure avec bris cutané. En effet, le virus est présent dans la salive, mais en concentration
beaucoup moindre que dans le sang (5,6,7). La salive n'a été incriminée dans la transmission
professionnelle que lors de morsure avec bris cutané (7) ou lors d'intervention dentaire où du sang est
aussi présent (8).
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