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Vaccination contre l'hépatite B de certains groupes de travailleurs ...

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<strong>Vaccination</strong> <strong>contre</strong> <strong>l'hépatite</strong> B <strong>de</strong> <strong>certains</strong> <strong>groupes</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>travailleurs</strong> hors du réseau hospitalier<br />

appropriés, soli<strong>de</strong>s et étanches. Si la réglementation est correctement appliquée et connue du<br />

personnel soignant (soins collectifs et ambulatoires), il ne <strong>de</strong>vrait plus y avoir, en principe, <strong>de</strong><br />

contamination <strong>de</strong>s ordures ménagères par <strong>de</strong>s déchets médicaux piquants ou tranchants.Il <strong>de</strong>meure<br />

toutefois que <strong>de</strong>s déchets domestiques peuvent être contaminés par du matériel infectieux utilisé<br />

par d'autres catégories <strong>de</strong> citoyens.<br />

Des données concernant les acci<strong>de</strong>nts ou inci<strong>de</strong>nts par piqûres ou contacts avec <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s<br />

biologiques teintés <strong>de</strong> sang, survenus chez les <strong>travailleurs</strong> éboueurs, ont été recueillies auprès <strong>de</strong><br />

<strong>certains</strong> services municipaux <strong>de</strong> la Communauté urbaine <strong>de</strong> Montréal (CUM). Les données sur<br />

les expositions au sang et aux liqui<strong>de</strong>s biologiques sont difficiles à obtenir parce qu'il n'existe pas<br />

<strong>de</strong> compilations spécifiques pour ce genre d'exposition dans plusieurs municipalités. Sur quatre<br />

municipalités contactées, trois ne rapportent aucun acci<strong>de</strong>nt ou inci<strong>de</strong>nt et une rapporte 6<br />

expositions professionnelles en 6 mois pour un secteur <strong>de</strong> la municipalité en 1996.<br />

Il peut exister une très gran<strong>de</strong> mobilité parmi le personnel affecté à la cueillette <strong>de</strong>s ordures, à la<br />

Ville <strong>de</strong> Montréal par exemple, les <strong>travailleurs</strong> <strong>de</strong>meurent en général dans ce service moins <strong>de</strong> 18<br />

mois. Ce fait vient augmenter les risques d'exposition car les nouveaux <strong>travailleurs</strong> mettent un<br />

certain temps avant <strong>de</strong> maîtriser les techniques <strong>de</strong> travail sécuritaires et se placent en situation <strong>de</strong><br />

risque plus fréquemment que les <strong>travailleurs</strong> expérimentés.<br />

La revue <strong>de</strong> littérature sur le risque d'hépatite B chez les éboueurs est peu abondante. Quelques<br />

étu<strong>de</strong>s sur les risques infectieux potentiels chez les <strong>travailleurs</strong> <strong>de</strong>s déchets mentionnent les piqûres<br />

ou coupures. Une étu<strong>de</strong> portant sur 2372 acci<strong>de</strong>nts survenus lors du ramassage et du traitement<br />

<strong>de</strong>s ordures ménagères au Danemark <strong>de</strong> 1984 à 1988, mentionne dans 7,6% <strong>de</strong>s cas les contacts<br />

avec <strong>de</strong>s objets tranchants comme cause <strong>de</strong>s lésions acci<strong>de</strong>ntelles.<br />

En 1989, Turnberg et Frost 32 ont soumis un questionnaire à 940 <strong>travailleurs</strong> municipaux <strong>de</strong>s<br />

déchets <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> Washington; dans cette étu<strong>de</strong>, parmi les 438 répondants, 21 % rapportent avoir<br />

été piqués ou égratignés par une aiguille hypo<strong>de</strong>rmique au cours <strong>de</strong> leur vie professionnelle, 6%<br />

rapportent ce genre d'acci<strong>de</strong>nts durant l'année précédant l'étu<strong>de</strong>.<br />

En décembre 1992, dans un rapport intitulé: "Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s risques d'acci<strong>de</strong>nts dans la collecte <strong>de</strong>s<br />

ordures ménagères" 33 , couvrant 758 <strong>travailleurs</strong> <strong>de</strong> 9 entreprises privées et publiques ayant<br />

travaillé 1 229 387 heures et manipulé 1 071 474 tonnes métriques <strong>de</strong> déchets, l'Institut <strong>de</strong><br />

Recherche en santé et sécurité au travail (IRSST) classifie 755 acci<strong>de</strong>nts survenus en 1989 et 1990.<br />

Cette étu<strong>de</strong> rapporte 57 coupures ou lacérations <strong>de</strong>s mains soit 11,7% <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts. Ces blessures<br />

étaient causées par <strong>de</strong> la vitre dans 87,9% <strong>de</strong>s cas, ainsi que par <strong>de</strong>s clous, <strong>de</strong>s seringues ou <strong>de</strong>s<br />

couteaux. On rapporte aussi 26 égratignures et contusions soit 5,3% <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts.<br />

La transmission <strong>de</strong> <strong>l'hépatite</strong> B ou du sida, via les déchets domestiques ou biomédicaux, n'a jamais<br />

été rapportée jusqu'ici.<br />

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