Le Calvaire - Octave Mirbeau - Éditions du Boucher
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1872<br />
OCTAVE MIRBEAU EN QUELQUES DATES<br />
Secrétaire particulier de l’ancien député de Mortagne-Rémalard, Henri<br />
Dugué de la Fauconnerie, il rédige pour lui, pendant plusieurs années, les<br />
éditoriaux politiques de L’Ordre. Il entame une longue carrière de<br />
« prolétaire de lettres », qui <strong>du</strong>rera une douzaine d’années, et prostitue sa<br />
plume à la réaction.<br />
1874-1876<br />
Il rédige, pour le compte d’Émile Hervet, trois comptes ren<strong>du</strong>s des Salons<br />
de 1874, 1875 et 1876, où il encense Corot, Puvis de Chavannes et Manet,<br />
et éreinte les académistes, notamment Cabanel et Bonnat. Il écrit, pour le<br />
compte de Dugué de la Fauconnerie, des brochures de propagande bonapartiste<br />
à très grande diffusion. Il signe ses premiers articles de L’Ordre<br />
(chroniques théâtrales et parisiennes).<br />
1877-1879<br />
Perd sa place à L’Ordre. Participe au dîner chez Trapp en hommage à Goncourt,<br />
Flaubert et Zola. Long séjour à Foix, d’abord comme chef de cabinet<br />
<strong>du</strong> préfet bonapartiste de l’Ariège, après le coup d’État mac-mahonien <strong>du</strong><br />
16 mai 1877, ensuite comme rédacteur en chef d’une feuille impérialiste,<br />
L’Ariégeois. Querelles clochemerlesques.<br />
1879-1882<br />
Fin 1879, il devient secrétaire particulier d’Arthur Meyer, directeur <strong>du</strong> Gaulois,<br />
quotidien monarchiste et mondain. Il collabore au Gaulois, à Paris-<br />
Journal, puis au Figaro, d’où il est chassé après un article à scandale contre la<br />
cabotinocratie, fin octobre 1882. Il publie en feuilleton Paris déshabillé<br />
(1880) et des Petits Poèmes parisiens, signés Gardéniac (1882). Poursuit sa<br />
carrière de « nègre », en rédigeant, de 1881 à 1886, une douzaine de<br />
volumes : des romans (notamment L’Écuyère et La Belle Madame <strong>Le</strong> Vassart)<br />
et des recueils de contes et nouvelles (Noces parisiennes et Amours<br />
cocasses). Coulissier à la Bourse. Liaison de quatre années avec Judith<br />
Vimmer.<br />
1883<br />
Il crée un bi-quotidien d’informations rapides, Paris-Midi–Paris-Minuit;<br />
puis dirige pendant six mois un hebdomadaire de combat anti-opportuniste,<br />
<strong>Le</strong>s Grimaces, commandité par le banquier Edmond Joubert. Début d’une<br />
longue amitié avec Paul Hervieu.<br />
1884-1885<br />
Après sept mois de retraite à Audierne, il entame sa « rédemption » par le<br />
verbe. Il collabore au Gaulois légitimiste, à L’Événement, radical d’extrême<br />
gauche parlementaire, et à La France, républicain modéré, où il entame sous<br />
son propre nom une carrière de critique d’art d’avant-garde : il y fait paraître<br />
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