Le Calvaire - Octave Mirbeau - Éditions du Boucher

LE CALVAIRE
qui étaient forts, eux qui sentaient dans leur âme et dans leur cerveau
la chaleur divine du génie 1 — sont devenus des misérables,
des voleurs et des gâteux, et, de son alcôve, ont passé sans transition,
sur les dalles des geôles, dans les lits d’hôpital, quand ce
n’est pas sur l’étal funèbre de la morgue.
1. Il s’agit là, de toute évidence, d’un plaidoyer pro domo… De ces quelques
lignes, Mirbeau tirera la trame du Calvaire, qu’il commencera à rédiger deux ans et
demi plus tard.
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