20.07.2013 Views

Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

88 Oscil<strong>la</strong>tions stel<strong>la</strong>ires et mo<strong>de</strong>s inertiels en re<strong>la</strong>tivité générale<br />

“donnée” <strong>la</strong> métrique gµν décrivant l’espace-temps, le mouvement d’un système s’obtient<br />

par <strong>la</strong> résolution <strong>de</strong> l’équation <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> l’énergie-impulsion 1<br />

∇µT µν = 0, (3.29)<br />

où ∇ est <strong>la</strong> dérivée covariante associée à <strong>la</strong> connexion <strong>de</strong> Levi-Civita.<br />

Un flui<strong>de</strong> parfait est décrit par un tenseur Tµν <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme<br />

T µν = ρ U µ U ν + P γ µν , (3.30)<br />

où ρ est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité d’énergie totale (<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> masse incluse) et P <strong>la</strong> pression (toutes <strong>de</strong>ux<br />

mesurées dans le référentiel lié au flui<strong>de</strong>), U µ <strong>la</strong> quadrivitesse du flui<strong>de</strong> et γµν = gµν + Uµ Uν<br />

le projecteur 2 sur le 3-espace orthogonal à U µ .<br />

Il faut par ailleurs introduire également <strong>la</strong> conservation du nombre baryonique<br />

∇µ (nb U µ ) = 0 (3.31)<br />

et une équation d’état reliant <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité baryonique nb à <strong>la</strong> pression P . Si l’on suppose<br />

que cette équation n’est pas barotrope, il faut alors également une équation gouvernant<br />

<strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle variable pour que le système soit complet. Une fois une<br />

telle équation ajoutée, ou dans le cas d’une équation d’état barotrope, on montre que<br />

le système formé <strong>de</strong>s équations (3.29), (3.31), <strong>de</strong> l’équation d’état et <strong>de</strong> <strong>la</strong> condition <strong>de</strong><br />

normalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> quadrivitesse U µ Uµ = −1 est dégénéré. En effet, on dispose ainsi<br />

<strong>de</strong> 7 équations pour 6 variables nb, P et les composantes <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse 3 . Cependant, <strong>la</strong><br />

projection <strong>de</strong> l’équation (3.29) le long <strong>de</strong> <strong>la</strong> quadrivitesse du flui<strong>de</strong> U µ donne (en utilisant<br />

<strong>la</strong> conservation du nombre baryonique)<br />

U µ<br />

<br />

∇µ<br />

f<br />

nb<br />

<br />

− 1<br />

nb<br />

<br />

∇µP<br />

= 0 , (3.32)<br />

où l’on a posé f = ρ + P qui est l’enthalpie 4 . Ainsi, f/nb est l’enthalpie par baryon, et<br />

cette équation s’écrit aussi<br />

U µ (T ∇µσ) = 0 , (3.33)<br />

1 La recherche <strong>de</strong> solutions passe en toute rigueur par une résolution simultanée <strong>de</strong>s équations d’Einstein<br />

et <strong>de</strong> cette équation. Le point <strong>de</strong> vue adopté est donc “simpliste” et partial, puisqu’il sous-entend dès à<br />

présent l’approximation <strong>de</strong> Cowling forte qui sera introduite par <strong>la</strong> suite.<br />

2 La définition <strong>de</strong> cet opérateur dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> signature choisie pour l’espace-temps. Ici, l’espace-temps<br />

est <strong>de</strong> signature (−, +, +, +) ≡ +2 et les quadrivitesses <strong>de</strong> particules massives sont donc <strong>de</strong> norme −1.<br />

3 La <strong>de</strong>nsité d’énergie totale est en effet obtenue par l’utilisation <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> <strong>la</strong> thermodynamique,<br />

puisque l’on a, pour un flui<strong>de</strong> à température nulle, µ = ∂ρ/∂nb, qui est le potentiel chimique et permet<br />

d’écrire, pour un flui<strong>de</strong> constitué d’une seule phase, ρ = −P + µ nb.<br />

4 La notation usuelle h pour l’enthalpie n’est pas utilisée car H désigne par <strong>la</strong> suite <strong>la</strong> “log-enthalpie”,<br />

ou “enthalpie re<strong>la</strong>tiviste”, et h sa perturbation eulérienne.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!