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Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

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3.2 Oscil<strong>la</strong>tions d’une étoile re<strong>la</strong>tiviste 89<br />

où σ est l’entropie par baryon. Cette projection <strong>de</strong> <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong> l’énergie-impulsion<br />

ne fait donc que traduire le fait que le flui<strong>de</strong> est parfait et le mouvement isentrope.<br />

En revanche, si l’on projette l’équation (3.29) sur le 3-espace orthogonal à U µ à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l’opérateur γµν défini précé<strong>de</strong>mment, on aboutit à <strong>la</strong> généralisation re<strong>la</strong>tiviste <strong>de</strong> l’équation<br />

d’Euler<br />

U µ U ν ∇ν P + ∇ µ P + f U ν ∇νU µ = 0. (3.34)<br />

Si l’équation d’état est barotrope, il est utile <strong>de</strong> définir <strong>la</strong> log-enthalpie (ou enthalpie<br />

re<strong>la</strong>tiviste) H telle que<br />

∇µH = ∇µP<br />

, (3.35)<br />

ρ + P<br />

dont on montre, pour un flui<strong>de</strong> constitué d’une seule sorte <strong>de</strong> particules <strong>de</strong> masse au repos<br />

m, qu’elle peut s’écrire<br />

<br />

H = ln<br />

f<br />

<br />

. (3.36)<br />

nb m<br />

Avec <strong>la</strong> log-enthalpie, l’équation (3.34) se met sous <strong>la</strong> forme un peu plus con<strong>de</strong>nsée<br />

U µ U ν ∇ν H + ∇ µ H + U ν ∇νU µ = 0. (3.37)<br />

3.2.2 Mo<strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tivistes et approximation <strong>de</strong> Cowling forte<br />

Le calcul <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’oscil<strong>la</strong>tions d’un flui<strong>de</strong> dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tivité générale est<br />

bien plus complexe que le calcul newtonien équivalent, puisqu’il suppose que l’on perturbe<br />

à <strong>la</strong> fois l’équation <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> l’énergie-impulsion (3.29) [ou l’équation d’Euler<br />

(3.34)] et les équations d’Einstein (1.10) rappelées dans le chapitre 1. Ainsi, dans l’équation<br />

linéarisée régissant le mouvement du flui<strong>de</strong>, apparaissent autant les perturbations <strong>de</strong>s<br />

gran<strong>de</strong>urs physiques f, P et U µ que celles <strong>de</strong>s dérivées covariantes qui sont <strong>de</strong>s objets<br />

géométriques. Ici ne sera résumé que le strict minimum nécessaire à <strong>la</strong> compréhension <strong>de</strong>s<br />

chapitres suivants dans lesquels une approximation “assez forte” (mais justifiée pour une<br />

première approche) est faite. Pour une présentation plus générale, on pourra, par exemple,<br />

consulter :<br />

- toute une série d’articles, par Thorne et ses col<strong>la</strong>borateurs, traitant <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s nonradiaux<br />

<strong>de</strong>s étoiles à neutrons et du rayonnement gravitationnel qui leur est associé :<br />

voir par exemple Thorne & Campo<strong>la</strong>ttaro (1967), (1968) et (1969) ainsi que Price<br />

& Thorne (1969) ;<br />

- une revue “vivante” 1 sur les oscil<strong>la</strong>tions quasi-périodiques <strong>de</strong>s trous noirs et étoiles à<br />

neutrons : Kokkotas & Schmidt (1999) ;<br />

- un cours [Carter (1989)] sur le formalisme variationnel en hydrodynamique re<strong>la</strong>tiviste.<br />

Ce formalisme repose sur l’algèbre extérieure, permet d’obtenir les équations du<br />

mouvement <strong>de</strong> manière très con<strong>de</strong>nsée, et facilite le traitement <strong>de</strong>s problèmes à<br />

1 car en ligne sur Internet.

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