20.07.2013 Views

Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

48 Etoiles à neutrons<br />

- λ qui est un sca<strong>la</strong>ire dépendant du cas A, B ou C considéré (on a λA = 1, λB = 1/2 et<br />

λC = 3/2) ;<br />

- f qui est <strong>la</strong> distribution <strong>de</strong> Fermi-Dirac [équation (2.3)] évaluée en z avec<br />

z = sign[η]<br />

√ δ 2 +η 2<br />

kB T = sign[x] x 2 + y 2 , (2.16)<br />

x = η<br />

δ<br />

, y = . (2.17)<br />

kB T kBT<br />

Finalement, il est utile <strong>de</strong> définir également une variable dédimensionnée caractérisant<br />

l’amplitu<strong>de</strong> du gap, ainsi qu’une température dédimensionnée. On pose<br />

v =<br />

∆[T ]<br />

kBT<br />

et τ = T<br />

, (2.18)<br />

ce qui permet d’aboutir à<br />

yA = vA,<br />

√<br />

yB = vB 1 + 3 cos2 ϑ et yC = vC sin ϑ. (2.19)<br />

A l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’équation (2.15), on peut calculer les valeurs asymptotiques <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s<br />

vi dans les cas<br />

- T → Tc ;<br />

- T ≪ Tc (hypothèse <strong>de</strong> superfluidité forte).<br />

On obtient ainsi dans le premier cas (T ∼ Tc), v = β √ 1 − τ, avec βA = 3.063,<br />

βB = 1.977, βC = 3.425 [voir Landau & Lifshitz (1980) ou Levenfish & Yakovlev (1994b)],<br />

et dans le <strong>de</strong>uxième cas (T ≪ Tc), v = ∆0/(kBTc τ). Levenfish et Yakovlev (1993, 1994b)<br />

ont calculé pour chacun <strong>de</strong> ces cas <strong>de</strong> superfluidité <strong>de</strong>s formules paramétrées rendant<br />

compte <strong>de</strong> ces limites et <strong>de</strong> valeurs intermédiaires obtenues numériquement. Ils ont proposé<br />

les fonctions<br />

Tc<br />

vA = √ <br />

1 − τ 1.456 − 0.157 √ + τ 1.764<br />

<br />

, τ<br />

vB = √ 1 − τ 0.7893 + 1.188<br />

<br />

, (2.20)<br />

τ<br />

vC = √ 1−τ 4<br />

(2.030 − 0.4903τ τ<br />

4 + 0.1727τ 8 ) ,<br />

qui sont va<strong>la</strong>bles avec une erreur moyenne <strong>de</strong> 1 à 2% et une erreur maximale inférieure à<br />

5%.<br />

Ces formules seront par exemple utiles pour évaluer l’évolution du gap au cours du<br />

refroidissement d’un pulsar. Cependant, pour un tel calcul, le problème majeur reste<br />

une évaluation précise <strong>de</strong>s températures critiques et <strong>de</strong>s gaps à température nulle (les<br />

constantes d’intégration ∆0). Ces quantités sont en effet très sensibles vis-à-vis <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s<br />

concernant l’interaction forte 1 (voir <strong>la</strong> figure 2.8 qui illustre les incertitu<strong>de</strong>s sur les<br />

1 Pour plus <strong>de</strong> détails concernant <strong>la</strong> superfluidité dans les étoiles à neutrons et son effet sur leur<br />

refroidissement (ce qui sera discuté dans <strong>la</strong> section 2.3), voir par exemple Yakovlev et al. (1999).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!