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Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

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64 Etoiles à neutrons<br />

2.4.3 Processus hors équilibre bêta avec superfluidité<br />

Processus Durca<br />

Comme ce<strong>la</strong> a déjà été expliqué avec l’exemple <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité calorifique dans <strong>la</strong> section<br />

précé<strong>de</strong>nte, <strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> superfluidité peut se limiter dans ce contexte <strong>de</strong><br />

travail à remp<strong>la</strong>cer, lorsque <strong>la</strong> température est inférieure à <strong>la</strong> température critique, les<br />

xi par <strong>de</strong>s zi dans lesquelles apparaît le gap 1 . Dans le cas le plus général, les neutrons<br />

tout autant que les protons peuvent être superflui<strong>de</strong>s, et <strong>la</strong> substitution se fait donc<br />

sur les <strong>de</strong>ux variables xp et xn. Cependant, même s’il existe plusieurs cas possibles <strong>de</strong><br />

superfluidité à considérer (voir tableau 2.2), on sait que <strong>la</strong> superfluidité <strong>de</strong>s protons ne<br />

peut être qu’isotrope (voir section 2.2.4). Par ailleurs, du fait <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s provenant<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> physique nucléaire, il est plus “pru<strong>de</strong>nt” <strong>de</strong> chercher à calculer non pas <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>urs<br />

en présence <strong>de</strong> superfluidité, mais le rapport entre les valeurs <strong>de</strong> ces gran<strong>de</strong>urs lorsque les<br />

liqui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Fermi sont superflui<strong>de</strong>s et lorsqu’ils sont normaux. Un tel rapport doit donc<br />

être égal à 1 dès que <strong>la</strong> température dépasse <strong>la</strong> (les) température(s) critique(s) et donne<br />

dans <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>la</strong> plus générale pour les réactions Durca superflui<strong>de</strong>s et hors équilibre<br />

bêta<br />

où<br />

∆Γ i D = ∆ΓD0 I i D[ξ, vn, vp] = ∆ΓD R i D[ξ, vn, vp] , (2.54)<br />

R i D[ξ, vn, vp] = Ii D [ξ, vn, vp]<br />

ID[ξ]<br />

(2.55)<br />

est <strong>la</strong> quantité qui sera calculée et les vj (j = n, p) sont les amplitu<strong>de</strong>s dédimensionnées<br />

<strong>de</strong>s gaps. Dans cette expression, i indique le type <strong>de</strong> <strong>la</strong> superfluidité (A, B ou C) et aussi<br />

quels sont les nucléons superflui<strong>de</strong>s (n, p ou les <strong>de</strong>ux). Pour une température plus gran<strong>de</strong><br />

que les <strong>de</strong>ux températures critiques, on a<br />

R i D[ξ, vn, vp] = R i D[ξ, 0, 0] = 1 (2.56)<br />

et pour T plus petite que l’une, au moins, <strong>de</strong> ces températures<br />

R i D[ξ, vn, vp] < 1. (2.57)<br />

Lorsque l’on suppose <strong>de</strong> plus que seul le gap <strong>de</strong>s neutrons peut être anisotrope, on<br />

1 Sans entrer dans les détails, on peut souligner que dans les calculs avec ou sans superfluidité, les<br />

carrés <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> probabilité sont facilement extraits <strong>de</strong>s intégrales grâce à l’intégration angu<strong>la</strong>ire<br />

sur <strong>la</strong> direction du neutrino. En effet, l’approximation <strong>de</strong> l’espace <strong>de</strong>s phases et <strong>la</strong> sommation sur tous<br />

les canaux <strong>de</strong> réaction possibles font que cette intégration angu<strong>la</strong>ire revient à moyenner <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong><br />

l’élément <strong>de</strong> matrice. Par ailleurs, dans les calculs présentés ici, ce sont ces <strong>de</strong>ux effets, additionnés au<br />

fait que <strong>la</strong> superfluidité ne touche pas au courant leptonique mais uniquement au courant hadronique,<br />

qui permettent, en première approximation, “d’oublier” <strong>la</strong> superfluidité pour ne retenir que l’existence<br />

du gap. Voir par exemple Yakovlev et al. (2001b).

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