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Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

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82 Oscil<strong>la</strong>tions stel<strong>la</strong>ires et mo<strong>de</strong>s inertiels en re<strong>la</strong>tivité générale<br />

et<br />

ξ[a, 0] ≡ 0. (3.12)<br />

De manière générale, pour une fonction f quelconque, on pose<br />

f[a, t] = f0[a, t] + dLf[a, t]. (3.13)<br />

A l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces re<strong>la</strong>tions et en supposant que le jacobien <strong>de</strong> <strong>la</strong> transformation x i → a i<br />

ne s’annulle pas, on montre que l’équation linéarisée reliant les perturbations eulérienne<br />

et <strong>la</strong>grangienne s’écrit (pour une fonction sca<strong>la</strong>ire)<br />

Par ailleurs, <strong>la</strong> vitesse est définie par<br />

dLf = dEf + ξ · ∇f. (3.14)<br />

v[x, t] ≡ v[x[a], t] = Dx<br />

Dt ≡ ∂tx[a, t] (3.15)<br />

et si, pour un même élément <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>, on fait <strong>la</strong> différence entre cette expression évaluée<br />

d’une part dans <strong>la</strong> configuration originelle et d’autre part dans <strong>la</strong> configuration perturbée,<br />

on obtient ainsi<br />

dLv = D ξ<br />

.<br />

Dt<br />

(3.16)<br />

Cette <strong>de</strong>rnière équation permet d’aboutir finalement à l’expression<br />

dEv = ∂t ξ + (v0 · ∇) ξ − ( ξ · ∇)v0. (3.17)<br />

On remarque enfin que lorsque l’on a v0 ≡ 0, il y a i<strong>de</strong>ntité entre dEv et dLv. De<br />

manière générale, on utilise dans le formalisme <strong>la</strong>grangien <strong>la</strong> variable ξ et dans le formalisme<br />

eulérien dEv.<br />

Ce que l’on nomme communément mo<strong>de</strong> d’un flui<strong>de</strong> est alors une perturbation<br />

dEv ou ξ dont <strong>la</strong> dépendance temporelle est harmonique. D’un point <strong>de</strong> vue purement<br />

mathématique, c’est donc un vecteur propre <strong>de</strong> <strong>la</strong> version linéarisée du système d’équations<br />

régissant <strong>la</strong> dynamique du système physique près d’un état d’équilibre donné. En effet,<br />

dans le formalisme eulérien, on peut écrire <strong>de</strong> manière symbolique l’équation d’évolution<br />

linéarisée sous <strong>la</strong> forme<br />

−→<br />

∂tAE<br />

= −LE<br />

<br />

−→AE,<br />

−→<br />

∂j<br />

AE, ∂jk<br />

−→<br />

AE, ...<br />

<br />

, (3.18)<br />

où les ∂i désigne les dérivées partielles par rapport aux coordonnées spatiales et L un<br />

opérateur différentiel linéaire. Les AE c sont quant à eux les composantes d’un pseudovecteur<br />

rassemb<strong>la</strong>nt toutes les perturbations eulériennes <strong>de</strong>s quantités physiques 1 .<br />

1 Ce n’est évi<strong>de</strong>mment pas un vecteur au sens propre du terme car <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong><br />

ses composantes par combinaisons linéaires n’aurait aucun sens physique. Par ailleurs, il faut noter que,<br />

pour <strong>de</strong>s “ingrédients” physiques donnés, <strong>la</strong> dimension <strong>de</strong> l’espace vectoriel auquel appartient le vecteur<br />

est reliée à l’ordre, par rapport aux dérivées spatiales, <strong>de</strong> l’opérateur retenu. En effet, plus on fait <strong>de</strong><br />

substitutions dans les équations, plus <strong>la</strong> dimension <strong>de</strong> l’espace vectoriel est petite et l’ordre <strong>de</strong> l’opérateur<br />

élevé.

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