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Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

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90 Oscil<strong>la</strong>tions stel<strong>la</strong>ires et mo<strong>de</strong>s inertiels en re<strong>la</strong>tivité générale<br />

plusieurs flui<strong>de</strong>s. Dans Carter (2001) est présentée son application au problème <strong>de</strong><br />

l’hydrodynamique <strong>de</strong>s superflui<strong>de</strong>s dans les étoiles à neutrons re<strong>la</strong>tivistes.<br />

Le point fondamental qui est utilisé par <strong>la</strong> suite et simplifie considérablement les calculs<br />

est le fait que l’on s’intéresse à <strong>de</strong>s instabilités sécu<strong>la</strong>ires dont le temps <strong>de</strong> croissance<br />

est grand comparativement à leur pseudo-pério<strong>de</strong> et qui sont <strong>de</strong> plus associées à <strong>de</strong>s variations<br />

(eulériennes) <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité assez peu importantes. Dans ce contexte, et puisque l’on<br />

étudie avant tout l’influence <strong>de</strong> divers phénomènes physiques sur ces mo<strong>de</strong>s d’oscil<strong>la</strong>tion<br />

eux-mêmes, on peut se permettre, en première approximation, <strong>de</strong> négliger les variations<br />

eulériennes du champ gravitationnel. Dans le cadre newtonien, cette approximation a été<br />

introduite par Cowling et porte son nom. Sa généralisation re<strong>la</strong>tiviste consiste donc à<br />

poser dEgµν ≡ 0, ce qui a pour effet <strong>de</strong> “tuer” les on<strong>de</strong>s gravitationnelles. Néanmoins,<br />

pour les raisons qui viennent d’être résumées et seront exposées plus précisément dans <strong>la</strong><br />

section 3.3, cette approximation est assez correcte.<br />

Dans ce contexte, <strong>de</strong>ux situations différentes vont se présenter par <strong>la</strong> suite. Dans un<br />

premier temps (fin <strong>de</strong> l’article/chapitre 4 et début du chapitre 5), lorsque l’on étudie <strong>de</strong>s<br />

mo<strong>de</strong>s dans une étoile avec équation d’état barotrope, il suffit <strong>de</strong> linéariser par perturbation<br />

eulérienne l’équation (3.37) pour obtenir une équation re<strong>la</strong>tiviste pour les mo<strong>de</strong>s.<br />

En définissant convenablement les variables, on se ramène même à une équation écrite<br />

<strong>de</strong> manière très simi<strong>la</strong>ire à l’équation d’Euler newtonienne. Dans un second temps (chapitre<br />

5), une équation d’état analytique assez réaliste, venant <strong>de</strong> <strong>la</strong> physique nucléaire et<br />

dépendant <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux paramètres est introduite. Dans ce contexte, il est nécessaire d’avoir<br />

une équation supplémentaire régissant <strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> variable 1 et l’on a<br />

besoin <strong>de</strong> faire intervenir ξ µ , généralisation re<strong>la</strong>tiviste du dép<strong>la</strong>cement <strong>la</strong>grangien, et <strong>la</strong><br />

variation <strong>la</strong>grangienne <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité baryonique dLnb. Avant <strong>de</strong> détailler plus ces <strong>de</strong>rniers<br />

points (voir chapitre 5), on peut signaler, dans cette brève et assez générale présentation,<br />

certaines définitions et propriétés dont ils dépen<strong>de</strong>nt.<br />

Ainsi :<br />

- <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion (3.14) qui relie les perturbations eulérienne et <strong>la</strong>grangienne d’un champ<br />

sca<strong>la</strong>ire dans le cadre newtonien peut se généraliser <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons différentes pour<br />

un vecteur. On peut écrire au choix<br />

ou<br />

dLv − dEv =<br />

<br />

ξ · ∇<br />

v (3.38)<br />

dLv − dEv = £ ξ v, (3.39)<br />

1 L’équation retenue dit justement qu’il n’y a pas <strong>de</strong> dynamique, puisque cette secon<strong>de</strong> variable, <strong>la</strong><br />

fraction protonique d’un élément <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>, est supposée gar<strong>de</strong>r une valeur constante lors du dép<strong>la</strong>cement<br />

perturbé du flui<strong>de</strong>. Cette hypothèse est justifiée dans le chapitre 5, mais tire son origine du fait que le<br />

temps dynamique du flui<strong>de</strong> est bien plus court que le temps <strong>de</strong> retour à l’équilibre bêta. On a en effet vu<br />

dans <strong>la</strong> section 2.3 que le temps typique <strong>de</strong> retour à l’équilibre par réactions Urca est au moins <strong>de</strong> l’ordre<br />

<strong>de</strong> quelques secon<strong>de</strong>s alors que le temps dynamique considéré est au plus <strong>de</strong> quelques millisecon<strong>de</strong>s.

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