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Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

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5.2 Equation d’état et hydrodynamique linéaire 161<br />

Comme ce<strong>la</strong> a déjà été expliqué, le terme dérivant <strong>de</strong> l’enthalpie n’apparaît pas en<br />

<strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s équations d’Euler, et les algorithmes décrits dans l’appendice B (avec l’approximation<br />

ané<strong>la</strong>stique) sont tels qu’il n’obéit à aucune équation dynamique et joue un<br />

rôle secondaire. Néanmoins, une équation supplémentaire décrivant <strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong> dLnb<br />

est nécessaire. Cette équation est assez simple à obtenir, puisqu’il suffit pour ce<strong>la</strong> <strong>de</strong> traduire<br />

le fait qu’au cours du mouvement <strong>la</strong> composition est gelée. En effet, cette condition<br />

s’écrit<br />

£U xp = 0 , (5.71)<br />

où £ est <strong>la</strong> dérivée <strong>de</strong> Lie (voir <strong>la</strong> section 3.2.2).<br />

Or, <strong>la</strong> version linéarisée <strong>de</strong> cette équation, <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion (3.41) reliant le quadridép<strong>la</strong>cement<br />

<strong>la</strong>grangien avec <strong>la</strong> quadrivitesse, <strong>la</strong> définition (5.20) <strong>de</strong> <strong>la</strong> quadrivitesse totale et l’approximation<br />

ané<strong>la</strong>stique (5.30) permettent alors d’écrire cette re<strong>la</strong>tion sous <strong>la</strong> forme d’une<br />

équation d’advection linéarisée quasinewtonienne<br />

(∂t + Ω ∂ϕ) dLnb =<br />

N 2<br />

a 2<br />

−→<br />

W · ∇nb , (5.72)<br />

dans <strong>la</strong>quelle N et a sont respectivement le <strong>la</strong>pse et le facteur conforme.<br />

Avec cette <strong>de</strong>rnière équation dynamique, il ne manque plus que <strong>la</strong> donnée <strong>de</strong> l’équation<br />

d’état P = P [nb, xp] pour que le système soit complet (à <strong>de</strong>s conditions aux limites près).<br />

5.2.3 Equation d’état non-barotrope <strong>de</strong> PAL<br />

Le chapitre 2 a essayé <strong>de</strong> donner un aperçu <strong>de</strong> <strong>la</strong> complexité qu’il pouvait y avoir<br />

à obtenir une équation d’état décrivant <strong>la</strong> matière nucléaire dans les étoiles à neutrons.<br />

Cependant, si l’on veut pouvoir étudier non plus <strong>de</strong>s configurations d’équilibre, mais <strong>la</strong><br />

dynamique <strong>de</strong> ces objets, le problème est bien plus difficile. En effet, dans le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

configuration stationnaire, on utilise l’hypothèse <strong>de</strong> matière froi<strong>de</strong> catalysée et on suppose<br />

ainsi que toutes les réactions possibles sont à l’équilibre. Or, lorsque <strong>la</strong> dynamique est en<br />

jeu, ces divers équilibres peuvent être rompus, et l’on a besoin d’équations d’état obtenues<br />

sans hypothèses d’équilibre, ou au moins, en première approximation, <strong>de</strong> coefficients <strong>de</strong><br />

transports. Le chapitre 2 a expliqué que, pour <strong>la</strong> matière npe, diverses étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> physique<br />

nucléaire ont montré que l’on peut écrire l’énergie par baryon pour <strong>la</strong> matière asymétrique<br />

sous <strong>la</strong> forme<br />

<br />

EN[nb, xp] = Eo nb, 1<br />

<br />

+ S[nb] (1 − 2 xp)<br />

2<br />

2 , (5.73)<br />

où le facteur S[nb] est dit énergie <strong>de</strong> symétrie et régit <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> fraction protonique<br />

à l’équilibre bêta (voir section 2.3.2).<br />

Partant <strong>de</strong> ce résultat et <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s qui subsistent pour <strong>la</strong> matière asymétrique,<br />

Prakash et al. (1988) ont proposé, pour EN[nb, xp], une formule analytique dépendant <strong>de</strong><br />

plusieurs paramètres libres et qui :

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