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Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

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A.3 Métrique et variétés (pseudo)-riemanniennes 175<br />

Une fois définie cette structure <strong>de</strong> champ vectoriel sur M, on généralise <strong>de</strong> <strong>la</strong> même<br />

façon que pour R n les notions <strong>de</strong> covecteurs (élément <strong>de</strong> T ∗ M = T1) et <strong>de</strong> tenseurs<br />

d’ordres (p,q) quelconques (élément <strong>de</strong> T M p × T ∗ M q = T p q ), puis celle <strong>de</strong> champs<br />

tensoriels, qu’il faut cependant encore enrichir pour pouvoir comparer <strong>de</strong>s vecteurs connus<br />

en différents points <strong>de</strong> M. Cette comparaison n’est en effet pas immédiate dans le cas<br />

d’une variété.<br />

⋆ On appelle connexion affine l’application ∇ <strong>de</strong> T M × T M dans T M qui vérifie<br />

∀X, Y, Z ∈ T M 3 , ∀f ∈ F[M],<br />

∇f·Y +ZX = f · ∇Y X + ∇ZX<br />

∇X (f · Y + Z) = X[f] · Y + f · ∇XY + ∇XY.<br />

⋆ Les tenseurs <strong>de</strong> torsion T et <strong>de</strong> courbure R d’une connexion ∇ donnée se définissent,<br />

∀X, Y, Z ∈ T M 3 , par<br />

T [X, Y ] = ∇XY − ∇Y X − [X, Y ]<br />

R[X, Y ]Z = ∇X ∇Y Z − ∇Y ∇X Z − ∇[X,Y ]Z.<br />

Ces tenseurs <strong>de</strong> torsion et <strong>de</strong> courbure sont ceux qui permettent <strong>de</strong> dire si une variété<br />

est p<strong>la</strong>te ou non selon <strong>la</strong> connexion utilisée. Par ailleurs, en imposant à <strong>la</strong> connexion affine<br />

certaines propriétés <strong>de</strong> compatibilité avec le produit tensoriel, on peut <strong>la</strong> généraliser à tous<br />

les types <strong>de</strong> tenseurs et introduire une opération <strong>de</strong> dérivation commune.<br />

⋆ La dérivation covariante D associée à <strong>la</strong> connexion affine ∇ est définie par<br />

∀X ∈ T M, ∀A ∈ T p q , < DA, X > = ∇XA ,<br />

où désigne l’opération <strong>de</strong> contraction tensorielle.<br />

Etant donnée ces notions <strong>de</strong> connexion et <strong>de</strong> dérivation, on peut transporter <strong>de</strong>s vecteurs<br />

le long <strong>de</strong> courbes pour les comparer.<br />

⋆ Une géodésique est une courbe transportée parallèlement à elle-même, ce qui signifie<br />

que <strong>la</strong> dérivation covariante <strong>de</strong> son vecteur tangent par rapport à lui-même est nulle.<br />

Cette notion généralise donc celle <strong>de</strong> ligne droite, mais les notions <strong>de</strong> distances et<br />

d’angles étant fondamentales en re<strong>la</strong>tivité, celles-ci restent à introduire pour arriver enfin<br />

à l’espace-temps <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tivité générale.<br />

A.3 Métrique et variétés (pseudo)-riemanniennes<br />

⋆ Une métrique g sur une variété M est un champ <strong>de</strong> tenseur <strong>de</strong> rang (0,2) symétrique<br />

et non-dégénéré :<br />

∀X, Y ∈ T M 2 , g[X, Y ] = g[Y, X] ∈ R , (∀Y ∈ T M, g[X, Y ] = 0 ) → X = 0 .

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