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Ecole doctorale de Physique de la région Parisienne (ED107)

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5.1 Etoiles re<strong>la</strong>tivistes en rotation 149<br />

- <strong>de</strong> quantifier plus facilement cette même théorie (bien que dans le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> gravitation<br />

l’histoire est loin d’être terminée) ;<br />

- d’écrire les équations différentielles à l’ai<strong>de</strong> d’opérateurs temporels du premier ordre.<br />

Ce second point est le plus important en re<strong>la</strong>tivité numérique, puisque <strong>de</strong>s dérivées<br />

d’ordres inférieurs sont toujours souhaitables dans ce contexte. Ainsi, dans ce formalisme,<br />

l’espace est considéré comme une variété <strong>de</strong> dimension 3 ayant une courbure interne<br />

(décrite par hij, restriction <strong>de</strong> gµν sur Σt) mais aussi externe, dont les évolutions temporelles<br />

1 sont gouvernées par les équations d’Einstein. Cependant, puisque dans le travail<br />

présenté ici l’espace-temps a toujours été considéré comme “gelé” (approximation <strong>de</strong> Cowling<br />

forte : dEgµν ≡ 0), il n’est pas vraiment nécessaire d’entrer trop dans les détails <strong>de</strong><br />

ce formalisme.<br />

Les objets dont les définitions sont utiles ici sont donc tout d’abord le (co)vecteur<br />

unitaire n orthogonal aux hypersurfaces :<br />

n = − N ∇t , (5.9)<br />

où l’on a introduit le <strong>la</strong>pse N, sca<strong>la</strong>ire positif permettant <strong>la</strong> normalisation 2 n · n ≡ −1<br />

<strong>de</strong> n et traduisant <strong>la</strong> “di<strong>la</strong>tation temporelle” que perçoit un observateur <strong>de</strong> quadrivitesse<br />

n par rapport à <strong>la</strong> coordonnées t. n étant un champ <strong>de</strong> norme −1 orthogonal aux<br />

hypersurfaces, on définit le projecteur h sur ces <strong>de</strong>rnières par<br />

h = g + n ⊗ n , (5.10)<br />

où g est le tenseur métrique quadridimensionnel et ⊗ le produit tensoriel. On peut montrer<br />

que h est <strong>la</strong> métrique induite sur les hypersurfaces et permet donc <strong>de</strong> mesurer <strong>de</strong>s<br />

intervalles <strong>de</strong> longueur purement spatiaux. On décompose alors le vecteur e0 = ∂t en sa<br />

composante appartenant à Σt et sa composante normale à cette même surface 3 . On introduit<br />

alors le vecteur shift (voir <strong>la</strong> figure 5.1 pour une illustration à une dimension<br />

spatiale)<br />

N = − h · e0, (5.11)<br />

qui permet d’écrire<br />

e0 = N n − N . (5.12)<br />

Par rapport aux coordonnées (t, x 1 , x 2 , ϕ) précé<strong>de</strong>mment définies, on a donc<br />

nµ = (−N,0) et Nµ = (0, g01, g02, Nϕ = g0ϕ) , (5.13)<br />

1 La décomposition introduite sépare les équations d’Einstein en <strong>de</strong>ux groupes : <strong>de</strong>s équations<br />

d’évolution temporelle, mais aussi <strong>de</strong>s contraintes hamiltoniennes, <strong>de</strong> manière analogue à ce qu’il se<br />

passe pour les équations re<strong>la</strong>tivistes <strong>de</strong> Maxwell lorsqu’elles sont écrites non plus pour le tenseur Fµν<br />

mais pour les champs électriques et magnétiques.<br />

2 Cette normalisation est liée au choix <strong>de</strong> signature et permet que n soit une quadrivitesse.<br />

3 Toute cette présentation du formalisme 3 + 1 ne suppose absolument pas l’existence <strong>de</strong> vecteurs <strong>de</strong><br />

Killing.

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