Les assureurs étrangers face à leurs difficultés en Chine - Evernote
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<strong>Les</strong> <strong>assureurs</strong> <strong>étrangers</strong> <strong>face</strong> <strong>à</strong> <strong>leurs</strong> <strong>difficultés</strong> <strong>en</strong> <strong>Chine</strong><br />
de l’<strong>en</strong>tité chinoise. Il s’agit dés lors, de la transformation d’une démarche<br />
<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>euriale <strong>en</strong> un investissem<strong>en</strong>t financier adossé <strong>à</strong> un puissant part<strong>en</strong>ariat<br />
stratégique.<br />
3.3.2.2 Options ouvertes aux JV <strong>en</strong> échec<br />
<strong>Les</strong> risques d’échec des joint-v<strong>en</strong>tures sont <strong>en</strong>core plus élevés que pour les filiales, car <strong>en</strong><br />
plus des risques d’échecs commerciaux s’ajout<strong>en</strong>t les risques de conflits avec le part<strong>en</strong>aire<br />
local. Il existe trois alternatives, théoriques, pour modifier une JV :<br />
- Le changem<strong>en</strong>t de part<strong>en</strong>aire (peu réaliste),<br />
- L’arrêt du part<strong>en</strong>ariat, <strong>à</strong> savoir transformer la JV <strong>en</strong> filiale (peu réaliste),<br />
- La modification de la relation <strong>en</strong> acceptant un nouveau part<strong>en</strong>aire.<br />
<strong>Les</strong> deux premières sont <strong>en</strong> effet peu réalistes, même <strong>en</strong> faisant abstraction des contraintes<br />
réglem<strong>en</strong>taires <strong>en</strong> de telles situations :<br />
- Changer de part<strong>en</strong>aire, équivaut plus <strong>à</strong> « tout arrêter » et « tout recomm<strong>en</strong>cer ». Il<br />
faut <strong>en</strong> effet r<strong>en</strong>oncer <strong>à</strong> tous les apports du part<strong>en</strong>aire. Ou, év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t, <strong>à</strong> les<br />
racheter (<strong>à</strong> quel prix ?) s’il s’agit d’apports tangibles tels que des fichiers cli<strong>en</strong>ts, des<br />
ressources techniques ou humaines. De plus il faut retrouver un nouveau part<strong>en</strong>aire.<br />
Comme évoqué <strong>en</strong> première partie, cette démarche est longue et difficile. Une longue<br />
période de transition s’imposerait donc dans ce cas de figure, ce qui annihilerait tous<br />
les acquis nés du part<strong>en</strong>ariat précéd<strong>en</strong>t.<br />
- Transformer la Joint V<strong>en</strong>ture <strong>en</strong> filiale ne serait possible que pour le cas (très rare) de<br />
JV non vie. Cette hypothèse reste donc avant tout théorique. Par ail<strong>leurs</strong>, s’il adv<strong>en</strong>ait<br />
que ce cas de figure soit mis <strong>en</strong> œuvre, sa réalisation serait coûteuse (rachat des<br />
apports du part<strong>en</strong>aire), et difficile (continuer seul alors que tous les acquis l’on été <strong>à</strong><br />
plusieurs).<br />
Ainsi la seule alternative réellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>visageable reste la troisième : l’ouverture du capital<br />
de la JV, soit du point de vue de l’assureur étranger, la transformation de la JV <strong>en</strong><br />
participation minoritaire. Notons <strong>à</strong> nouveau que dans ce cas de figure la participation sera<br />
limitée <strong>à</strong> 25%, et que la nouvelle compagnie devi<strong>en</strong>dra domestique.<br />
Avant (situation de la JV) Après (situation et perspectives sous forme<br />
de participation minoritaire)<br />
- Conflit d’intérêt avec le part<strong>en</strong>aire - Résolution des problèmes de<br />
chinois<br />
blocage. (<strong>Les</strong> majorités sont<br />
- Situation commerciale non<br />
possibles <strong>à</strong> partir de trois<br />
satisfaisante<br />
part<strong>en</strong>aires).<br />
- Malgré la perte d’influ<strong>en</strong>ce limitée <strong>à</strong><br />
La structure chinoise (JV), « passe <strong>à</strong> la participation de 25% la compagnie<br />
coté » du dynamisme du marché<br />
étrangère gardera une influ<strong>en</strong>ce<br />
chinois, alors que l’étranger est<br />
notable dans la nouvelle structure,<br />
« accompagné » par un part<strong>en</strong>aire<br />
d’autant plus que le capital sera dilué<br />
local.<br />
<strong>en</strong> de possibles multiples<br />
actionnaires chinois.<br />
CNAM IIM Ŕ ENASS MBA Manager d’<strong>en</strong>treprise d’assurance Florimon DELALANDE 104