Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

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à la tenue d’assemblées et de congrès
de syndicats,
• la formation syndicale.
Dans ce domaine, les prises en
compte réelles sont encore inégales.
Pourtant là où cette démarche est
mise en œuvre, les résultats parlent
d’eux-mêmes, tant en terme d’effi cacité
revendicative qu’en terme de syndicalisation.
Il est vrai qu’elle demande
une véritable impulsion syndicale
inscrite dans la durée car elle bouscule
les habitudes. Elle réclame un
engagement militant au contact des
salariés et soucieux de les associer
en leur livrant des propositions mises
en débat.
Nous avons progressé mais nous devons
certainement accélérer l’allure
de nos transformations. La démocratie
est un chemin exigeant et permanent.
Avec la jeunesse, les catégories ICT,
qui représentent la moitié des métallurgistes
et dont l’effectif a progressé
de 30 % en 10 ans, restent un défi .
Les syndicats commencent à prendre
en compte cette dernière question qui
permet de traiter tant de la souffrance,
des critères d’évaluations que de l’enjeu
des choix industriels. Compte tenu
de la place des retraités dans la société,
le lien avec le syndicalisme retraité
est une autre donnée forte pour
éviter leur isolement. L’UFR est l’outil
qui leur donne les moyens d’un syndicalisme
revendicatif.
Dans notre réfl exion d’effi cacité, la
question de nos outils syndicaux de
proximité s’est posée. Un outil qui
depuis notre 38 ème congrès s’est développé
en terme d’animation en territoires.
Certes nous sommes dans la
phase de construction mais déjà des
avancées sont conséquentes. Cela se
traduit par une meilleure coopération
des USTM, des comités régionaux et
avec d’autres fédérations. La mise en
place de journées d’études dans les
départements et les régions a aussi
permis de se réapproprier les différentes
conventions collectives territoriales
ou régionales existantes.
Cette forte prise en compte a mis en
exergue les fortes disparités entre les
garanties conventionnelles telles que
les minima garantis, les primes d’ancienneté,
les prime de panier pour ne
citer que ceux là et d’exiger des négociations
auprès des UIMM territoriales
ou régionales et de traduire le besoin
d’une convention collective nationale.
Quant au niveau européen et international,
notre nouvelle organisation
du travail au sein de la fédération a
permis de franchir un pas dans la
mise en œuvre de notre engagement
de développement d’un syndicalisme
mondialisé, solidaire et offensif. Ainsi
nous avons assisté au cours des derniers
mois à une multiplication de mobilisations
en Europe qui s’est traduite
par une intensifi cation des contacts
entre les organisations syndicales
européennes. L’initiative du 30 mars à
Montreuil sur les questions de l’emploi
industriel, avec la participation d’organisations
européennes et débouchant
sur une feuille de route commune,
rend visible tout le travail entrepris par
la Fédération durant ces dernières années
et donne confi ance pour l’avenir.
Au secteur international, des initiatives
se sont succédées en direction
du Maroc, de la Tunisie, de l’Australie
ou du Brésil. Des réseaux syndicaux
et des coopérations se construisent.
Cela peut sembler lointain pour beaucoup
d’entre vous, pourtant dans une
économie mondialisée ce sont des
moments importants où nous tissons
des liens et construisons des solidarités
utiles pour nos luttes.
J’arrive au terme de la présentation
de notre bilan et vous renvoie au document.
Je vous laisse à votre propre
appréciation et vous remercie de votre
attention.
Vote du bilan d’activité
• Nombre d’inscrits : 54 368
• Votants : 52 683
• Suffrages exprimés : 51 953
• Pour : 49 466 (95,21 %)
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