26.10.2013 Views

Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

62<br />

compétitivité, le coût du travail, ... mais nous<br />

nous sommes attachés à mettre à jour ses<br />

véritables intentions : abandon d’activités,<br />

spécialisation à outrance et profi tabilité. Les<br />

carnets de comman<strong>des</strong> sont pleins, chez nos<br />

donneurs d’ordre comme chez<br />

nous, les dividen<strong>des</strong> versés par<br />

notre entreprise sont très élevés.<br />

Les arguments de la direction ne<br />

tenaient donc pas la route et les<br />

salariés y ont répondu en nous<br />

accordant leur confi ance lors<br />

<strong>des</strong> dernières élections professionnelles,<br />

où nous avons obtenu<br />

50,56 % <strong>des</strong> voix et repris<br />

la majorité au CE. Comment être<br />

maintenant plus offensifs sur ces<br />

questions ? Quels arguments<br />

pouvons-nous porter auprès<br />

<strong>des</strong> salariés ? Quels outils pouvons-nous<br />

mettre en place avec la Fédération<br />

dans la branche automobile ? Comment<br />

revendiquer l’embauche <strong>des</strong> salariés en<br />

contrat précaire, obtenir de nouveaux droits<br />

et développer les rencontres entre syndicats<br />

de différents pays ?<br />

Ludovic BONDONNAUD,<br />

Amis Montluçon<br />

Voici dix-huit mois, notre direction nous a<br />

annoncé un projet de joint-venture avec un<br />

partenaire indien. Cette joint-venture constituera<br />

une délocalisation de notre savoir-faire,<br />

appuyée par les pouvoirs publics, et nous<br />

sommes très inquiets. Nous ne sommes pas<br />

contre l’idée de nous ouvrir à l’international<br />

mais pas au détriment de la pérennité de<br />

notre société et de nos emplois. Nous devons<br />

lutter tous ensemble pour une CGT encore<br />

plus forte, avec nos camara<strong>des</strong> internationaux.<br />

Christine VALLA, Biomet Valence<br />

L’international, nous connaissons bien dans<br />

notre entreprise. Le siège de Biomet se<br />

trouve en effet à Warsaw, aux Etats-Unis,<br />

son siège européen à Hazeldonk, aux Pays-<br />

Bas et ses parts sociales, au Luxembourg.<br />

En 2007, notre entreprise a été rachetée par<br />

quatre fonds d’investissement dans le cadre<br />

d’un LBO (leverage buy out), ce qui s’est<br />

traduit par la mise en place du lean manufacturing<br />

et, parallèlement, par une explosion<br />

<strong>des</strong> maladies professionnelles. Nous avons<br />

bien essayé de mettre en place un comité de<br />

groupe européen mais il n’y pas de syndicat<br />

dans les autres sites européens du groupe.<br />

Comment pouvons-nous alors être sûrs que<br />

nous ne nous y retrouverons pas uniquement<br />

face à <strong>des</strong> représentants de la direction de<br />

ces sites ?<br />

Abdelaziz ARFAOUI, UGTT Tunisie<br />

Au nom de la fédération tunisienne de la<br />

Métallurgie, je tiens à remercier la FTM-<br />

CGT et tous les syndicalistes français pour<br />

leur soutien à la révolution tunisienne. Cette<br />

révolution s’est déclenchée à Sidibouzid, le<br />

17 décembre 2010, après l’immolation par<br />

le feu de Mohamed Bouazizi, jeune vendeur<br />

ambulant de fruits et de légumes dont la marchandise<br />

avait été confi squée par les autorités.<br />

Des manifestations furent alors menées<br />

pour protester contre le chômage qui touche<br />

une forte proportion de la population, surtout<br />

la jeunesse.<br />

Les syndicalistes tunisiens ont joué un grand<br />

rôle dans la réussite et l’élargissement de<br />

ces manifestations. Notre centrale syndicale<br />

a dans un premier temps joué un rôle de médiateur,<br />

en intervenant auprès du gouvernement<br />

pour demander la libération <strong>des</strong> prisonniers,<br />

l’arrêt de l’utilisation <strong>des</strong> armes à feu<br />

contre les manifestants et un plan d’urgence<br />

pour un développement régional équilibré. Le<br />

14 janvier 2011, après la fuite du dictateur,<br />

et alors que le Premier ministre avait déclaré<br />

l’application de l’article constitutionnel<br />

qui lui permettait de remplacer le Président<br />

durant son absence, tous les responsables<br />

politiques et de la société civile ont appelé à<br />

manifester contre cette mesure et demandé<br />

la création d’un nouveau gouvernement. Depuis<br />

ce jour, notre fédération est devenue le<br />

porte-parole de tous les partis civils et politiques<br />

du pays, publiant dès le 15 janvier une<br />

déclaration demandant la formation d’un nouveau<br />

gouvernement par <strong>des</strong> représentants<br />

de tous les partis politiques et de la société<br />

civile, la dissolution du parti au pouvoir et la<br />

libération <strong>des</strong> prisonniers politiques.<br />

Au lendemain de la révolution, si tout le<br />

monde trouve totalement normal que les<br />

chômeurs veuillent obtenir un emploi et les<br />

salariés précaires un statut plus stable, le<br />

gouvernement de transition ne dispose pas<br />

de baguette magique et si ces réclamations<br />

sont légitimes, il y a <strong>des</strong> priorités. Après le<br />

départ du dictateur, c’est un pays entier qu’il<br />

nous faut reconstruire et nous sommes tous<br />

associés dans cette construction. Il faut donc<br />

faire les choses dans l’ordre et c’est pour<br />

cette raison que l’UGTT a demandé et obtenu<br />

l’ouverture de négociations sociales.<br />

Reste maintenant à tirer le meilleur compromis<br />

possible entre toutes les composantes<br />

de cette situation. Pour être totalement honnête,<br />

je ne peux nier que l’UGTT se trouve<br />

dans une situation délicate mais elle ne s’est<br />

jamais dérobée face à ses responsabilités<br />

et continuera à porter les revendications<br />

sociales de la population face au gouvernement.<br />

Sabina PETRUCCI,<br />

FIOM CGIL<br />

En Italie, la négociation collective se déroule<br />

à deux niveaux : une négociation nationale,<br />

qui s’applique à tous les métallos du pays,<br />

et une négociation complémentaire en en-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!