Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

de 2012 pour voir pris en compte leur
revendications. Voilà un défi à relever
avec eux.
Véritablement, toute la CGT se positionne
et agit pour l’augmentation de
tous les salaires de l’ouvrier au cadre,
c’est indispensable pour augmenter
d’une part le pouvoir d’achat et reconnaître
les qualifi cations de toutes
et tous.
C’est justement pour répondre à ces
deux revendications que la CGT propose
des grilles de salaires assurant
une échelle de 1 à 5 avec un départ
de grille à 1 600 euros permettant la
reconnaissance des diplômes et une
évolution de carrière pour tous les salariés
y compris ceux qui n’ont pas de
diplômes. La CGT revendique également
le doublement garanti du salaire
par le doublement du coeffi cient sur
toute la carrière avec au minimum un
changement de coeffi cient tous les
quatre ans.
Le document préparatoire au 39 ème
congrès réaffi rme plusieurs choix :
• Le choix de l’entreprise, de l’industrie
et des territoires. Cela nécessite
de poursuivre et d’aller plus loin dans
le décloisonnement entre les fédérations
professionnelles, les UD et comités
régionaux CGT, mais y compris
entre les syndicats CGT donneurs
d’ordres et sous traitants. Dans ce
sens, par exemple, nous proposons la
mise en place de collectifs et de réseaux
permettant de tisser des liens
étroits entre syndicats au sein même
d’une fi lière pouvant être alors la base
de construction de Comité Inter-entreprises
(CIE). Des expérimentations
sont à l’œuvre en Rhône-Alpes et
dans l’aéronautique en particulier en
Mecanic Vallée.
• Le choix d’un mode de vie démocratique,
nécessitant la construction
de nos repéres revendicatifs avec les
syndiqués CGT et la consultation des
salariés sur leurs revendications et les
formes d’actions pour les satisfaire et
cela avant, pendant et après les négociations
collectives quel que soit le
sujet.
• Le choix de gagner une Convention
Collective Nationale pour les salariés
des industries de la métallurgie sur
laquelle nous appuyons notre démarche
revendicative et avec comme
1ère étape l’obtention de Conventions
Collectives Régionales, comme
cela avait été décidé lors du 38ème
congrès fédéral à Lyon.
• Le choix de gagner une véritable
reconquète de l’emploi industriel en
s’appuyant sur les cinq axes que
porte la CGT. Le débat d’hier après
midi a d’ailleurs permis de pointer des
perspectives de ce côté là.
• Le choix de construire un rapport
de forces à tous les niveaux notamment
dans la dimension européenne
et internationale mais y compris entre
donneurs d’ordres
et sous traitants.
• Enfi n le choix de
la syndicalisation,
à partir de quatre
grands thèmes
prioritaires, que
sont la conquète
en terme de syndicalisation
des
grands complexes
industriels, la
prise en compte
des PME et PMI,
la place des Ingénieurs/Cadres/
Techniciens dans
la CGT et enfi n
l’anticipation offensive
des départs
massifs de
salariés de la profession à la retraite.
Pour la mise en œuvre de ces choix,
nous proposons que le congrès
prenne cinq engagements.
La place de la jeunesse dans l’organisation
Les futurs départs en retraite, le
vieillissement de notre corps militant,
nous poussent à avoir une action particulière
pour organiser les jeunes salariés
de notre branche.
La remise en place d’un collectif fédéral
pour animer une activité en direction
des jeunes est une des priorités
pour notre organisation et les syndicats.
La syndicalisation
A partir des réseaux de syndicalisation
et de qualité de vie syndicale,
cela passe par l’identifi cation et la
mise en responsabilité de référents à
la vie syndicale dans les groupes et
départements. Construire CGT nécessite
aussi de passer 50 % de notre
temps CGT à l’amélioration de la vie
syndicale.
Une convention collective régionale
C’est une étape pour aller vers une
convention collective nationale pour
l’ensemble des salariés de la métallurgie
qu’elles que soient leur catégorie,
la taille de l’entreprise ou la fi lière
industrielle.
Le développement industriel
L’engagement que nous prenons
est de poursuivre et d’amplifi er notre
travail pour permettre à l’industrie de
retrouver une place prépondérante
dans le développement du pays.
Une industrie résolument moderne
qui réponde aux besoins, qui prenne
en compte les évolutions techniques
et technologiques et qui se préoccupe
des questions environnementales.
Une industrie ouverte sur le monde
avec des emplois de qualité et de
droits nouveaux permettant aux salariés
et à leurs représentants d’intervenir
à tous les niveaux où se prennent
les décisions.
Le travail en commun entre fi lières
Face à ces groupes présents sur
plusieurs conventions collectives,
exemple de l’automobile, de l’énergie
et face à la PMIsation de la soustraitance,
nous devons poursuivre la
coopération entre les fédérations et
entre structures CGT.
Nous devons donner la priorité à la
mise en valeur d’intérêts communs
des travailleurs sur chaque continent
à travers le monde et pour ce faire,
amplifi er et faire évoluer nos coopérations
dans les réseaux syndicaux
mondiaux au sein des fi rmes multinationales.
De manière globale, nous devons
avoir un état d’esprit de solidarité et
de coopération permanente multi-dimensions.
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