88 Marc BASTIDE, UNM Marseille Avant de conclure cette huitième séance, je souhaiterais remercier le Bureau du Congrès et les congressistes d’avoir approuvé la présidence de cette séance, dont la vice-présidente est le refl et de ce 39ème congrès : plus jeune et plus féminin. Je déclare clos le 39 ème congrès de notre fédération. Vive la fédération de la Métallurgie, vive la CGT !
Interventions non prononcées Pascal LAVESQUE, syndicat Souriau Je voudrais commencer cette intervention pour mettre à l’honneur Isabelle Hérault (92) et Elise Boyer (94) qui sont secrétaires générales d’USTM en Ile de France. Deux femmes qui ont pris <strong>des</strong> responsabilités au sein de leur département respectif, en espérant pouvoir tracer le chemin et voir plus de femmes dans les instances dirigeantes de la métallurgie, et plus encore à la CGT. Beaucoup de problèmes liés aux conditions de travail <strong>des</strong> femmes sont à soulever en raison du cumul de leur journée de travail et leur rôle de mère, d’épouse, d’intendante du foyer familial. Sans oublier les problèmes auxquels elles doivent faire face au quotidien. Ce qui m’amène à parler de la parité hommes/femmes parce qu’il est regrettable qu’en 2011 <strong>des</strong> différences fondamentales restent à déplorer. 2011 reste une année charnière, tant sur le plan politique que sur le plan syndical avec la bataille sur les retraites, la reconnaissance de la pénibilité, les salaires, les conditions de travail mais aussi sur la parité hommes/femmes. Rappelons seulement que si les salaires hommes/femmes étaient égaux dans l’ensemble du travail, le problème <strong>des</strong> retraites serait résolu. Pour fi nir sur la question de la parité, je vous laisserais sur une interrogation messieurs. Combien d’entre nous ont laissé leur épouse ou compagne à la maison avec nos enfants pour que nous puissions participer à ce 39 e congrès ? Pour ce qui est de l’entreprise, je fais partie de Souriau Connectique en passe d’être vendue pour 750 millions d’euros à la société Esterline, entreprise américaine basée à Seattle. Enfi n un clin d’œil à tous les camara<strong>des</strong> en lutte dans leur entreprise et tout particulièrement à ceux de Ford Aquitaine dont j’ai partagé le chemin pendant 17 ans. André FIEVEZ, retraité Wassy Je représente, à ce congrès, la SSR de Wassy qui est une base multi-pro- fessionnelle. Le taux de syndicalisation <strong>des</strong> métallurgistes compose le socle principal de cette section syndicale. Nous avons environ 35 syndiqués. Il n’y a pas de suivi sérieux dans le règlement <strong>des</strong> cotisations <strong>des</strong> syndiqués. Toutefois on arrive à compléter partiellement avec de nouvelles adhésions. C’est le cas pour 2011, avec 5 nouvelles adhésions. Voilà pour notre identité. Nous considérons que notre participation à ce congrès, dans la structure de l’UFR métaux, ne doit pas être négligeable. A notre assemblée générale de 2011, nous avons retenu l’intérêt d’attirer l’attention de nos responsables <strong>des</strong> syndicats actifs à propos de la continuité syndicale et la convergence revendicative actifs/retraités. Les statistiques de la CGT révèlent que, seulement 3 syndiqués sur 10 s’engagent dans la continuité syndicale. Ceci peut paraître comme un paradoxe quand on subit de plein fouet la <strong>des</strong>truction de nos conditions économiques et sociales. Nous comprenons fort bien que les préoccupations de la fédération, <strong>des</strong> responsables syndicaux, sont d’abord la pérennité de l’activité industrielle, d’empêcher les fermetures <strong>des</strong> boîtes, les délocalisations, etc. C’est à l’égal de la réfl exion responsable d’un système économique qui doit répondre aux besoins et exigences sociaux. Toutefois, quand on parle de convergence revendicative, il ne faut pas oublier que notre système de solidarité nationale, qui est dans les fondamentaux <strong>des</strong> structures de la Sécurité sociale, importe pour beaucoup dans l’intervention du bien-être, de la santé, du pouvoir d’achat et de l’évolution économique. Bien sûr, quand on est dans l’entreprise, on défend les conditions de travail, de rémunération, mais on n’est pas moins concerné par les prestations que la Sécurité sociale verse aux assurés sociaux, salariés et retraités. Et, quand on quitte la boutique, on est confronté à ces problèmes d’une façon très politisée. <strong>La</strong> Sécurité sociale dispose d’un budget qui est toujours calculé sur la masse salariale. Ce système de fi nancement, en fonction de l’évolution <strong>des</strong> structures fi nancières, ne répond plus à alimenter de façon équitable les besoins sociaux, le chômage, les bas salaires. Les exonérations <strong>des</strong> cotisations obligatoires font que le budget de la sécu se trouve réduit. Mais dans le même temps le pouvoir d’achat <strong>des</strong> prestations de la Sécurité sociale est au prorata <strong>des</strong> conséquences. Nous parlons de pouvoir d’achat de la Sécurité sociale parce que son budget, établit sur les richesses créées, constitue, en fait, ce qu’on appelle le salaire socialisé. Il faut nécessairement combattre le système idéologique du pouvoir actuel en France qui, sous prétexte de défi cit « virtuel » de la Sécurité sociale fait en sorte que tout ce qui est rentable pour le privé soit dans le système assurantiel et banquier et les traitements longs et coûteux réservés au public. Ces constatations devraient, à notre avis, permettre un débat plus décortiqué à la CGT par, peut être, <strong>des</strong> actions de formation, d’information et de préparation à la cessation d’activité professionnelle. Cela doit pouvoir s’associer à la reconquête de la Sécurité sociale avec 89 8