Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

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Pascale MONTEL, YKK Seclin
Ce n’est pas le genre des syndiqués
du Nord-Pas-de-Calais que de faire
du chantage. Nous avons simplement
tenu une assemblée avec plus de
400 syndiqués qui a abouti à la présentation
de quatre candidats, ce qui
ne nous semble pas de trop car nous
avons besoin de toutes les forces. Je
regrette donc que la candidature de
Ghislain Viseur n’ait pas été retenue
car le Nord-Pas-de-Calais est la deuxième
région d’Europe pour la fabrication
automobile, où celle-ci représente
120 000 salariés. A titre de comparaison,
si je n’ai rien contre la candidature
de notre camarade de Savelys, je
rappelle que celui-ci s’est présenté à
titre individuel et ne représente que 2
000 salariés. Je n’ai rien contre l’Ilede-France
et Rhône-Alpes, mais ces
deux régions représentent près de 50
% de la direction fédérale. Il me semblerait
donc important que toutes les
candidatures de la région Nord-Pasde-Calais
soient retenues.
Sébastien HUFFIN,
STX Saint-Nazaire
La candidature de notre camarade
Abdel, de STX Lorient, nous apparaît
comme une très bonne chose. L’idée
d’un collectif Navale fait également
son chemin. Merci à vous de rester
attentifs à ce qui se passe sur les derniers
chantiers navals civils de notre
pays.
Marc BASTIDE
Durant les trois années écoulées, la
Direction fédérale a essayé de travailler
sereinement avec les camarades
du Nord-Pas-de-Calais. Nous
pensions qu’après leur refus, lors du
38ème congrès, de participer à la
Direction fédérale, la désignation de
deux camarades de cette région permettrait
de poursuivre ce travail. Je
précise que la décision de ne retenir
que deux candidatures est le résultat
d’un débat démocratique et vous avez
besoin de cet élément pour vous décider
en connaissance de cause.
Abdelaziz BOUABDELLAH,
Alpaci Imbsheim
Je constate tout d’abord que, malgré
le retrait des deux candidats du Nord,
il pourrait quand même y avoir deux
représentants du Pas-de-Calais à la
Direction fédérale. Je considère donc
moi aussi l’attitude des camarades de
cette région comme du chantage et
j’espère qu’ils maintiendront les deux
candidatures retenues. J’ajoute que
mon syndicat m’avait sollicité pour
porter ma candidature au CEF mais
que j’ai refusé car je me sens plus
utile au sein des collectifs Vie syndicale
et Jeunes – d’ailleurs, les deux
camarades du Nord qui ont vu leur
candidature refusée pourraient eux
aussi rejoindre un collectif. Il y a de
la place pour tout le monde à la Fédération.
Philippe CLEMENT, Arcelor Mittal
A chacun des congrès auxquels j’ai
assisté depuis 2000, j’ai toujours entendu
les mêmes délégués « râler ».
Je pose donc la question suivante :
le nombre de représentants au CEF
doit-il être lié au nombre de syndiqués
dans chaque département, sachant
que, dans ce cas, certains d’entre eux
ne pourront jamais y être représentés
? Pour que tout le monde y soit
représenté, n’aurions-nous pas intérêt
à avoir un représentant pour chaque
département ?
Jean-Marie LIRON,
SNWM Gérardmer
Je suis membre de la Direction sortante
et ma candidature au nouveau
CEF n’a pas été retenue. J’ai alors
appuyé la candidature de Laurent
Devred car elle aurait permis de rajeunir
le CEF et de faire en sorte que
la fi lière de l’emboutissage y soit représentée.
Je ne partage donc pas la
position de nos camarades du Nord
mais je la respecte.
Je rappelle que si les candidats
sont présentés par leur syndicat, les
membres élus de la CEF sont les
porte-parole de la Fédération, pas de
leur syndicat ou de leur département.
Le rajeunissement et la féminisation
de la Direction fédérale me semblent
par ailleurs être une bonne chose. J’ai
moi-même milité au sein du collectif
Femmes/Mixité et j’invite mes camarades
masculins à le rejoindre car ce
ne sont pas les femmes seules qui
pourront défendre leurs droits.
Jean-Pierre LENORMAND,
USTM Seine Maritime
La Normandie est elle aussi une
grande région pour la fabrication automobile,
nous comptons plus de 2 000
adhérents en Seine-Maritime et notre
représentant au CEF est une femme
qui ne travaille pas dans ce secteur.
Je ne comprends donc pas pourquoi
les camarades du Nord, autre grande
région pour la fabrication de l’automobile,
ont décidé de retirer leurs
candidats, tous deux issus de la fi lière
automobile. Je pense qu’ils avaient
toute leur place au sein de la Direction
fédérale.
Xavier PETRACHI, Airbus Toulouse
La région Midi-Pyrénées comptait
trois membres au sein de la direction
sortante mais n’a présenté qu’une
seule candidature cette année, non
par désintérêt de la Direction fédérale
mais en raison des diffi cultés que
nous rencontrons pour faire respecter
nos droits syndicaux. J’espère donc
que cette question sera étudiée durant
les trois prochaines années pour
que nous puissions surmonter ces diffi
cultés. Il est en effet important que
la direction fédérale représente l’ensemble
de ses syndiqués, y compris
ceux qui travaillent dans des petites
entreprises.
Sylvain MARSAUD
Beaucoup regrettent que la région
Ile-de-France ait vu autant de ses
candidatures à la CEF retenues. Je
rappelle donc qu’il n’y a eu que 99
candidatures et que si les camarades
d’autres régions voulaient voir davantage
de leurs candidatures retenues,
il fallait peut-être en déclarer davan-