Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

le biais de la rémunération. La seule solution
est donc de faire comprendre à notre société
que la notion de lutte de classes reste d’actualité
et que la classe du salariat est composée
de tous les cadres et ouvriers.
Kamal AHAMADA,
Bosch Vénissieux
Même si la résolution confédérale a mis
en avant la spécifi cité des jeunes et même
si notre fédération nous a soutenu dans la
constitution du collectif Jeunes, tout n’a pas
été facile. Le Tour de France des jeunes
métallos a été important car il nous a permis
de mettre en lumière cette spécifi cité au
sein de notre fédération par un contact avec
les jeunes, les moins jeunes et, surtout, les
animateurs régionaux. Si la participation des
jeunes est aussi forte aujourd’hui, c’est grâce
au travail réalisé ensemble à cette occasion,
qui a créé une véritable dynamique. Si nous
voulons l’entretenir, nous devons rassembler
l’ensemble de la CGT sur les problématiques
qui touchent plus particulièrement les jeunes
(précarité, conditions de travail, etc.) et
construire ensemble des actions concrètes.
Les 230 jeunes réunis à Montreuil le 9 février
dernier constituent une bonne base. Je vous
invite à les rejoindre pour passer ensemble à
l’offensive et faire aboutir nos revendications.
Lucas GONTHIER,
secrétaire USTM Savoie
Les jeunes ont envie de prendre leurs responsabilités
et de faire connaître leurs revendications,
comme l’ont démontré les Assises de
la jeunesse du 9 février dernier. Ils ont aussi
besoin de se reconnaître dans la CGT. Je
tiens donc à féliciter les membres du collectif
Jeunes pour l’organisation de ces assises.
Yannick LALY,
ArcelorMittal Florange
Comment faire adhérer les jeunes à la lutte
contre le recul social et le patronat ? Il me
semble important de leur faire connaître nos
acquis et de leur rappeler comment ceux-ci
ont été arrachés aux patrons. J’invite donc
mes aînés à entrer en contact avec les
jeunes pour leur rappeler l’histoire de la CGT
et de ses militants qui se sont battus – parfois
en prenant les armes – à la vie, à la mort !
Jean-Pierre MOREL,
PSA Sochaux
La syndicalisation étant un sujet très important
pour le devenir de notre syndicat, le
remplacement des élus âgés et la formation
des jeunes sont deux de nos préoccupations
majeures. Dans notre entreprise, nous leur
confi ons de petites missions (circulation d’informations,
distribution de tracts…) et en un
peu plus d’un an d’existence, notre section
de nuit a fait trente-trois syndiqués, dont une
dizaine de jeunes.
Elicia LINGLAIN,
Secrétaire UL Bourges
Ce débat sur les jeunes et sur la constitution
de collectifs me stresse. Les jeunes ont toute
leur place dans la CGT et n’ont pas besoin
de collectif. Nous devons être tous ensemble,
quel que soit son âge ou son sexe, être solidaires
et arrêter de nous diviser.
Elisabeth COLINO,
PCA Sochaux
En tant que militante de terrain, il n’y a pas
une seconde où je ne pense pas à tous les
camarades de mon entreprise. Il est vrai
que j’ai intégré le collectif Jeunes un peu
«par hasard», parce qu’il ne comptait pas
de femmes, mais lorsque j’ai participé aux
Assises de la jeunesse, je m’y suis sentie
vraiment bien, ce qui n’est pas le cas partout,
même si ce n’est pas avec le collectif Jeunes
que nous changerons le Monde.
Gilles SCHERRER,
Snecma Evry-Corbeil
Il est évident que les étudiants et lycéens
étaient présents dans les manifestations
contre la réforme des retraites et ont donné
un grand dynamisme à nos cortèges. Mais
une fois leurs études fi nies, et confrontés au
monde de précarité, il leur est diffi cile de se
syndiquer. Un travail de fond sur l’arrêt de
l’exploitation des jeunes dans mon entreprise
me semblerait donc utile. Reste à bien nous
organiser pour que nos idées se transforment
en actes. Fini le temps de la jeunesse incrédule.
Rassemblons-nous, passons à l’offensive
et construisons ensemble notre avenir.
De notre force je suis convaincu car il faut
toujours compter sur la jeunesse.
Didier GIRARDOT,
STMicroelectronics Belfort
Les différents mouvements sociaux au sein
de notre entreprise nous ont permis d’accroître
notre nombre de syndiqués et de faire
mieux connaître le syndicalisme aux jeunes
salariés. Grâce à plusieurs campagnes de
syndicalisation, nous sommes ainsi passés
sur l’année écoulée de cinquante-cinq à centdix
syndiqués et, hier encore, nous étions
cent vingt présents devant notre entreprise
pour réclamer de plus fortes augmentations
cette année.
Marie-Pierre HUARD,
Renault Le Mans
J’ai adhéré à a CGT suite aux discriminations
dont j’ai fait l’objet. J’ai souvent changé
d’équipe, j’ai travaillé la nuit, et lorsqu’on
a voulu me faire passer en équipe alors
que j’étais enceinte, les syndiqués de CGT
m’ont tout de suite épaulée et prise sous leur
coupe. J’ai donc adhéré, puis ai été élue au
CE en 2010.
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