Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

ements
Boris PLAZZI
La commission a bien pris en compte
cet amendement en proposant de
rajouter un paragraphe 10 bis ainsi
rédigé : « la reconnaissance de la
communauté de travail est un tremplin
pour la mise en œuvre de la démarche
revendicative CGT et la syndicalisation
».
Elisabeth COLINO, PCA Sochaux
Je soutiens l’amendement n°20, proposé
par la SBFM, qui traite de la précarité,
notamment chez les familles
monoparentales.
Dans ce domaine, notre syndicat a
engagé une action en justice contre
le recours abusif par notre employeur
aux travailleurs temporaires mais l’a
fi nalement perdue.
Il serait donc bon que la Fédération
s’empare de ce problème pour que
nous puissions mener d’autres actions,
gagner au moins un procès et
obtenir ainsi un jugement que nous
pourrions utiliser dans d’autres entreprises.
Jean-Luc WEISS,
Paintshop Smart Moselle
Je souhaiterais revenir sur l’amendement
n°13. La commission propose
d’ajouter que « le comité d’entreprise
européen, en termes d’information et
de consultation, est un outil permettant
de bâtir des contenus revendicatifs
communs et de tisser des liens,
au niveau mondial et européen, entre
syndicats ». Dans notre entreprise,
c’est un délégué de la CFTC qui nous
représente au comité de groupe. Je
n’aimerais donc pas qu’il utilise cet
outil à mauvais escient.
Dans l’amendement n°8, il est écrit
que « les augmentations de salaires
sont indispensables pour les bas salaires
» et « qu’il faut atteindre l’égalité
professionnels entre hommes et
femmes ». Dans notre entreprise,
les femmes gagnent plus que les
hommes. Il me semblerait donc suffi -
sant de dire qu’il faut chercher à atteindre
l’égalité professionnelle et éviter
toute discrimination, sans préciser
« entre hommes et femmes ».
Enfi n, l’amendement n°15 fait lui aussi
état des «femmes», des «hommes»
et des «jeunes». Pourquoi ne pas
seulement écrire « à des femmes et
des hommes de notre pays » ?
Boris PLAZZI
Il faut se rappeler que l’écart de rémunération
moyen observé entre
les femmes et les hommes est de
27.% dans notre pays. Il nous a donc
semblé pertinent de parler d’égalité
professionnelle « entre femmes et
hommes » car cette situation ne nous
semble pas normale. Un peu plus tôt
dans le même chapitre, nous parlons
aussi de la « suppression des inégalités
» de tout type. Nous proposons
donc de maintenir cette formulation.
Maria ALVES, Naja Champagnole
Je souhaiterais revenir sur l’amendement
n°18 qui traite des conventions
collectives. Il serait bon d’y rajouter
que « cette revendication est une
avancée dans le maintien de tous ».
On sait en effet que certains de nos
camarades ont des conventions collectives
plus ou moins avantageuses.
Avant de gagner des droits nouveaux,
nous devons commencer par défendre
tous nos acquis car nous en
avons perdu pas mal jusqu’à présent.
Boris PLAZZI
La commission a fait une proposition
qui confi rme l’orientation défi nie lors
de notre 38ème congrès, à savoir l’alignement
des conventions collectives
régionales vers le haut, pour rendre
crédible notre projet de convention
collective nationale. La Commission
propose donc qu’elle soit maintenant
inscrite dans ce qui deviendra le document
d’orientation et d’engagement
de notre Fédération.
De la salle
Depuis le début de notre congrès,
nous n’avons à aucun moment parlé
des travailleurs handicapés de la métallurgie,
qui sont souvent exploités.
J’aimerais que la CGT puisse s’emparer
de ce dossier et que nous arrivions
à y travailler ensemble.
Boris PLAZZI
Cette remarque me semble tout à
fait juste. Je rappelle donc que nous
avons parmi nous des camarades
des centres de rééducation professionnelle
Jean-Pierre Timbaud et
Suzanne Masson qui s’efforcent précisément
d’aider les travailleurs handicapés
ou victimes d’accidents du
travail à se former.
Vote du document
d’orientation et d’engagements
Nombre d’inscrits : 54 368
Votants : 52 627
Suffrages exprimés : 48 550
Pour : 45 268 (93,24 %)
Contre : 3 282 (6,76 %)
Abstentions : 4 077
75 7