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Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

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autour de revendications claires et cohérentes,<br />

comme l’a montré le mouvement<br />

sur la retraite, mais je refuse<br />

cette notion de « syndicalisme rassemblé<br />

» qui n’apporte que défaites,<br />

reculs et désillusions.<br />

Pascale MONTEL, YKK Seclin<br />

Si nous voulons aboutir à <strong>des</strong> conventions<br />

collectives régionales ou nationales,<br />

nous devons nous mettre d’accord<br />

sur une plate-forme commune.<br />

Pour notre part, nous considérons<br />

que l’on ne peut pas vivre dignement<br />

avec moins de 1 600 euros nets par<br />

mois. Je crois donc qu’il faut réviser<br />

notre proposition de grille en ne parlant<br />

plus de 1 600 euros «bruts» mais<br />

«nets». Nous devons également lancer<br />

un mouvement fédérateur sur <strong>des</strong><br />

revendications précises, notamment<br />

la reconnaissance de la pénibilité et le<br />

droit à la retraite.<br />

Frédéric ARACKSING <strong>La</strong> Réunion<br />

Depuis 2006, la convention collective<br />

nationale n’est toujours pas appliquée<br />

sur l’île de <strong>La</strong> Réunion. Je<br />

constate également que beaucoup<br />

de conventions ne sont toujours pas<br />

appliquées en métropole. Sur l’île de<br />

<strong>La</strong> Réunion, le patronat voudrait appliquer<br />

une convention collective locale.<br />

Pour nous, il en est hors de question<br />

car les mêmes droits doivent s’appliquer<br />

partout en France, en métropole<br />

comme à <strong>La</strong> Réunion ou dans tous<br />

les départements d’outre-mer. L’idéal<br />

serait d’avoir une convention collective<br />

unique qui garderait les meilleurs<br />

acquis pour tous les salariés.<br />

Eric PECQUEUR, Toyota Onnaing<br />

Du 31 mars au 15 avril, notre entreprise<br />

était en grève pour le versement<br />

d’une prime exceptionnelle et l’instauration<br />

d’un treizième mois. Nous<br />

avons été obligés de la suspendre<br />

après douze jours car notre patron<br />

nous a placé en chômage partiel et<br />

même si nous n’avons rien obtenu,<br />

notre moral reste bon. Les leçons de<br />

cette grève sont multiples. <strong>La</strong> première,<br />

c’est qu’il faudra amplifi er le<br />

rapport de force si nous voulons que<br />

nos revendications soient satisfaites.<br />

Il aussi faudra que la prochaine grève<br />

s’étende à d’autres entreprises de la<br />

région grâce à <strong>des</strong> mesures unifi catrices.<br />

Enfi n, nous avons découvert<br />

que les comptes de notre site sont<br />

artifi ciellement plongés dans le rouge<br />

depuis <strong>des</strong> années, alors que Toyota<br />

vient d’annoncer 3,5 milliards d’euros<br />

de profi t pour l’exercice 2010/2011.<br />

Ali KAYA, Renault Flins<br />

<strong>La</strong> hausse <strong>des</strong> prix observée actuellement<br />

risque de s’amplifi er encore<br />

dans les années à venir. Or je viens<br />

d’apprendre que huit syndicats de la<br />

fonction publique appelaient à une<br />

journée de mobilisation pour le 31 mai<br />

et je ne comprends pas, vu la situation<br />

actuelle, que l’on n’appelle pas toutes<br />

les catégories de salariés à se mobiliser<br />

ensemble.<br />

L’un <strong>des</strong> moyens qu’a trouvé notre<br />

patron pour éviter le rajeunissement<br />

de notre syndicat, c’est la répression.<br />

Nos adhérents sont ainsi régulièrement<br />

victimes de sanctions, de licenciements<br />

et de mises à pied. J’espère<br />

donc que notre Congrès leur apportera<br />

son soutien par l’intermédiaire<br />

d’une motion.<br />

Michel PERRAUD,<br />

Métaux retraités Montpellier<br />

Il me semble que nous devrions réfl échir<br />

à la notion de contrat de travail.<br />

Théoriquement, celui-ci doit permettre<br />

un échange entre, d’une part, une<br />

certaine quantité et qualité de travail<br />

et, d’autre part, un certain pouvoir<br />

d’achat. Or, le contrat de travail actuel<br />

me semble être un truandage car il ne<br />

garantit pas le pouvoir d’achat mais<br />

le salaire qui risque de baisser au fi l<br />

du temps alors que, dans le même<br />

temps, l’expérience professionnelle<br />

et la qualifi cation progressent. C’est<br />

la raison pour laquelle une solution<br />

telle qu’une échelle mobile me paraît<br />

indispensable.<br />

Je souhaiterais également revenir sur<br />

les minima garantis <strong>des</strong> conventions<br />

collectives. Dans l’accord de juillet<br />

1975, ces minimas étaient calculés à<br />

partir d’une valeur du point unique négociée<br />

par territoire. Or ceci a disparu<br />

et les minimas garantis qui fi gurent<br />

aujourd’hui dans les conventions collectives<br />

territoriales ne correspondent<br />

plus à rien. Il me paraît donc important<br />

de revenir sur la question de la valeur<br />

du point unique.<br />

Ludovic BOUVIER,<br />

Sevelnord Bouchain<br />

Le patronat n’a jamais été aussi féroce<br />

dans ses revendications. Nos<br />

orientations doivent donc être elles<br />

aussi plus féroces que jamais.<br />

Je suis moi aussi d’accord pour dire<br />

« stop ! » à la notion de « syndicalisme<br />

rassemblé ». Cela fait <strong>des</strong> années<br />

que nous avons engagé cette<br />

stratégie et que nous perdons sur les<br />

grands dossiers, celui de la retraite<br />

étant le dernier exemple en date.<br />

Nous ne pouvons donc pas continuer<br />

à élaborer <strong>des</strong> plates-formes revendicatives<br />

avec <strong>des</strong> syndicats qui trahissent<br />

régulièrement la classe ouvrière.<br />

Enfi n, sur la question <strong>des</strong> conventions<br />

collectives régionales, quand on sait<br />

les luttes qui ont été menées pour les<br />

obtenir, nous ne pouvons pas nous<br />

mettre autour de la table <strong>des</strong> négociations<br />

sans instaurer un rapport de<br />

force.<br />

Nous devons donc être ambitieux<br />

dans nos revendications et exiger <strong>des</strong><br />

droits nouveaux mais, pour cela, il est<br />

nécessaire de construire un rapport<br />

de force durable.<br />

Alain BELLAYER,<br />

retraité Renault Le Mans<br />

Je souhaiterais intervenir sur la rédaction<br />

du document, plus particulièrement<br />

sur son quatrième chapitre qui<br />

porte sur le développement industriel.<br />

On y parle en effet d’une « industrie<br />

ouverte sur le monde, avec <strong>des</strong> emplois<br />

de qualité ». Or ce sont exactement<br />

les mêmes mots que ceux utilisés<br />

par le patronat. Je pense donc<br />

qu’il faudrait remanier ce paragraphe.<br />

Concernant par ailleurs les « emplois<br />

de qualité », il m’aurait semblé préférable<br />

de parler plus particulièrement<br />

de la précarité de l’emploi, dont la<br />

résorption permettrait non seulement<br />

d’améliorer la qualité de l’emploi mais<br />

aussi de faciliter la syndicalisation.<br />

Patrice SEGAUD, SNR Seynod<br />

Dans toutes nos entreprises, nous<br />

sommes confrontés à la même situation<br />

: lors <strong>des</strong> négociations salariales,<br />

notre patron fait référence à l’indice<br />

Insee qui ne correspond plus à grand<br />

chose. Je pense donc que la CGT<br />

devrait à nouveau établir son propre<br />

indice.<br />

Concernant par ailleurs l’échelle mobile<br />

<strong>des</strong> salaires, nous avions à la<br />

SNR, jusqu’en 1982, un accord révisable<br />

tous les trois mois, ce qui permettait<br />

une évolution constante. Cela<br />

fait partie <strong>des</strong> basiques de la CGT que<br />

nous sommes en train de perdre progressivement<br />

alors qu’ils pourraient<br />

nous rendre beaucoup plus forts.<br />

Enfi n, il faudrait réclamer dans notre<br />

document d’orientation une mesure<br />

forte, à savoir l’interdiction <strong>des</strong> licenciements<br />

pour toutes les entreprises<br />

qui réalisent <strong>des</strong> bénéfi ces.<br />

Frédéric PANETIE,<br />

Renault Trucks Vénissieux<br />

Je n’ai pas compris toutes les interventions<br />

de ce matin. J’ai en effet 34<br />

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