Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

Le lien entre les actifs et les retraités,
ce n’est pas seulement les repas de
fi n d’année, même si on a le plaisir
de les revoir, c’est une chose que l’on
construit tous les jours.
Les problèmes des retraités d’aujourd’hui
seront les nôtres demain.
Il n’y a qu’à voir tous les problèmes
qu’ils rencontrent. Santé, transport,
dépendance, revalorisation des pensions,
sans oublier la reversion pour
les veuves et la liste est encore longue.
Ces luttes sont à mener ensemble,
actifs et retraités. Combien de camarades
actifs s’occupent d’une section
retraités dans leur syndicat ?
Ces sections et leur fonctionnement
apportent cette fraternité qui nous est
chère, les valeurs de solidarité intergénérationnelles
que chacune et chacun
représente.
Ces mêmes valeurs, mettons-les à
profi ts, ne soyons pas frileux pour
proposer la syndicalisation à chaque
départ en retraite. Cela renforcera le
syndicat et la vie syndicale car certains
syndiqués retraités ont une vie
syndicale en retraite alors qu’en activité
c’était le désert.
Pour en fi nir, jeunes, anciens, actifs,
retraités, nos objectifs se rejoignent
dans la lutte contre le capitalisme et
l’amélioration des conditions de travail.
C’est pour cela que le renforcement
des sections de retraités devient de
plus en plus vital.
N’oublions pas nos anciens, ils ne
nous ont pas laissé tomber quand
nous avons commencé.
A nous de les soutenir maintenant.
Vincent LABROUSSE,
Altia La Souterraine
Notre combat date de 2006, lorsque
Wagon, un fonds de pension anglais,
nous a bradé à 3 cadres dirigeants,
afi n d’éviter la mise en œuvre d’un
plan social coûteux. Ce fût la création
du groupe Sonas, 3 puis 4 sites et 850
salariés.
Wagon avait commencé à nous piller,
les 3 dirigeants ont continué. Cela a
débouché par un redressement judiciaire
en 2008. Depuis 2006, nous
n’avons jamais accepté ce qui nous
était présenté par tous, sauf la CGT,
comme une fatalité !
En 2006, nous avons agit avec l’ensemble
des sites repris pour préserver
tous les emplois.
En 2008, lors du redressement judiciaire,
la mobilisation fût générale sur
l’ensemble des usines Sonas.
Dès le départ, nous avons agi avec
un cabinet d’experts pour construire
un droit d’alerte qui débouche sur des
propositions industrielles portées par
les salariés et les élus.
Ce projet émane de nos propositions
en CE/CCE pour amener des contres
propositions aux éventuels repreneurs
(en l’occurrence Altia ex-Halberg).
Nous avons aussi exercé une pression,
en parallèle, sur nos principaux
donneurs d’ordres, les constructeurs
automobiles.
Pression exercée avec l’aide des salariés
de Sonas, de la population, des
camarades de la CGT de Renault et
PSA et la FTM.
Pression sur les collectivités et avec
une mobilisation devant le tribunal.
Pression aussi au ministère de l’Industrie
en petite ou grande délégation
(plusieurs cars de tous les sites Sonas).
Enfi n, pression sur les livraisons avec
15 jours de grève.
Nous avons abouti à la préservation
de notre entreprise et d’une grande
partie de nos emplois.
Sur 850 salariés de Sonas, il y avait
sur le plan de reprise, 374 postes supprimés.
Nous avons ramené ce plan à
237 suppressions de postes, soit 137
emplois sauvés.
Sur le site d’Altia La Souterraine, 360
salariés à l’origine, les suppressions
de postes prévues à hauteur de 89,
ont été ramenées à 44. Le jour des
départs de nos collègues, des intérimaires
entraient dans l’entreprise.
Aujourd’hui nous avons obtenu 11
embauches en CDI, 28 en CDD. Il
reste encore 60 intérimaires.
Notre combat est de les faire
passer en CDI.
Les constructeurs ont
aussi, au moment de la
reprise, augmenté la
marge de notre entreprise
sur leurs
pièces d’environ
10% pour
pérenniser et
assurer leurs
livraisons.
N o u s
sommes toujours
très vigilants
avec
le nouveau
repreneur.
Nous ne lâchons
pas la
pression, en
continuant à discuter
avec nos ca-
marades CGT des donneurs d’ordres.
Notre dernier combat en date, les
NOE 2011. Les 7 heures de grève
ont débouché sur 65 euros d’augmentation
générale, plus 0,5 euro par
jour sur la prime de transport, plus
0,2 euro par jour sur la prime de panier,
ainsi que les 7 heures de grève
payées. Avec deux nouveaux syndiqués,
nous arrivons à 77 adhérents
et nous nous sommes fi xés l’objectif
d’atteindre les 100.
Pascal DELOUCHE,
Thalès XRIS Isère
J’ai en mémoire l’interview d’un syndicaliste
du Bangladesh qui disait
en substance : « Tenir sur vos acquis
c’est nous ouvrir la voie et nous
permettre de construire notre propre
socle d’acquis ouvriers ».
Nous sommes un des maillons dans
la chaîne de la classe ouvrière mondiale.
Et à ce titre plus que tout autre
syndicat en France, nous avons une
responsabilité à assumer nationalement
et internationalement.
Une responsabilité qui est héritée de
la constitution même de la CGT en
opposition au capitalisme s’assignant
comme tâche principale, outre l’amélioration
des conditions de vie des
travailleurs, l’émancipation des travailleurs
de l’exploitation capitaliste.
Nous nous devons donc plus que tout
autre syndicat d’avoir une expression
claire, cohérente et ferme. Ce qui permet
de faire le
lien
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