Compte rendu des travaux - Féderation - La cgt

de mettre en place au sein des collectifs
d’animation, des animateurs à la
formation syndicale qui ont pour rôle
de :
- Coordonner les informations des
différentes structures afi n de proposer
aux syndicats et aux syndiqués, un
calendrier de formation,
- Proposer et créer des modules de
formation spécifi que au territoire et à
ses spécifi cités.
Dans ce sens, je souhaiterais proposer
à la future direction fédérale de
programmer une réunion dans les prochains
mois avec le responsable de la
formation syndicale, les secrétaires
d’USTM ainsi que les animateurs à
la formation syndicale pour construire
un plan de formation ambitieux pour
les jeunes de la métallurgie.
Pour rebondir sur la place des jeunes,
je voulais dire que chez Fläkt, nous
faisons des propositions concernant
les apprentis et les contrats lors des
NOE, comme une prime de 500 euros
ou la cantine gratuite. Même si ces
jeunes ne sont pas embauchés, ils se
rappellent que la CGT s’est occupée
d’eux.
Vive la CGT et vive le 39 e congrès.
Laurence Carette,
Schneider Electric France Mâcon
Nous sommes, dans la Fédération
de la métallurgie, depuis toujours à la
pointe de la lutte contre les discriminations.
C’est aussi, dans notre Fédération,
qu’ont été élaborées les techniques
juridiques qui sont admises
devant les juridictions.
C’est ici que nous avons défi ni, pour
mieux le combattre, les mesures qui
pénalisent les femmes dans leur emploi.
Egalité salariale, certes, mais qui ne
doit pas faire écran à la principale inégalité
qui touche les femmes : la pénalisation
sur l’évolution professionnelle.
C’est de là que part une grande
partie de notre action.
Les premiers succès obtenus nous y
encouragent.
La Fédération a organisé, le 29 juin
2010, sur Montreuil, les assises nationales
des femmes.
Pour préparer ces assises, un questionnaire
a été envoyé. Nous avons
eu 261 retours (125 femmes/136
hommes), ce qui n’est pas négligeable
sur ce sujet.
Ce travail nous a permis d’avoir un
premier socle revendicatif et donc des
objectifs de travail pour le collectif fédéral.
Les premiers problèmes sont les salaires,
les conditions de travail, pénibilité
et l’égalité. On a pu constater des
attentes revendicatives très fortes.
Je rappelle que 21% des métallurgistes
sont des femmes dont une
majorité se trouve dans les secteurs,
administratif et l’électronique.
Les femmes sont sous représentées
dans les postes d’encadrement et on
y constate les plus grands écarts de
rémunération. Par contre, dans les
autres catégories, c’est un nivellement
par le bas que l’on constate.
Je tiens à vous rappeler que les entreprises
sont toujours dans l’obligation
de négocier l’écart de rémunération
femme/homme.
Un module de formation pour aller
négocier sur ce sujet existe, n’hésitez
pas à vous rapprocher du collectif.
A propos du collectif, nous souhaitons
également le renforcer, donc bienvenue
à toutes et à tous.
Un dernier point, la plupart des négociateurs
sont des hommes. Il est
donc très important d’avoir un travail
commun avec les femmes sur le sujet.
Bon congrès
Bertrand WILLIARD, Geepf Belfort
La violence et le syndicalisme
Souvent, j’ai entendu dire qu’il ne fallait
pas répondre à la violence par la
violence. Mais comment combattre la
violence sociale, légalisée par nos différents
gouvernements, subit par des
centaines de milliers de salariés.
Précarité des jeunes et moins jeunes,
harcèlement moral, ambiance carcérale
dans beaucoup de nos entre-
prises, femmes enceintes licenciées,
jeunes de divers horizons discriminés,
sans-papiers exploités. Quand on voit
le nombre de citoyens, souvent des
travailleurs obligés de manger au
resto du cœur, notre regretté Coluche
doit se retourner dans sa tombe. Je
suis persuadé que pour une majorité
d’entre eux, ils préféreraient prendre
un coup de batte de base ball en plein
visage plutôt que de subir cette violence
sociale légale.
Alors ma question est simple. Comment
s’organiser pour leur rendre la
monnaie de leurs coups ?
Personne n’a oublié que certains sont
morts pour que nous puissions avoir
une Sécu, partir en vacances, avoir
un Code du travail…
Alors j’interpelle Bernard ainsi que
l’équipe dirigeante de la CGT. La
France est occupée, la bête immonde
est revenue comme disait Léo Ferré,
elle a juste changé de visage.
Si un jour nous voulons réellement
changer notre société en profondeur,
forcément cela se fera dans la douleur
et pour ce qui est de traiter de ce sujet,
moi je suis prêt.
Léonard WAHMEN,
syndicat USTKE Kanaky
Je suis un salarié de SLN du groupe
Eramet depuis 26 ans et exerce dans
le secteur calcination/fusion dans
notre usine au pays.
Je suis mandaté par notre fédération
et confédération à ce 39 e congrès.
Notre Fédération est dans les secteurs
d’activités Mines, Carrières et
Métallurgie avec 3 681 salariés.
Notre représentativité liée aux
3036 suffrages exprimés (mandat
2009/2011) est de 20% dont 60% sont
syndiqués. Résultats, 18 élus en DP
et 9 au CE.
L’activité principale est l’extraction
minière dont une partie pour l’export
et l’autre transformée sur place. Le
nickel, que nous produisons, est dédié
en grande partie à la production
de l’inox. 4 multinationales sont impliquées
dans le pays pour l’extraction
et la transformation du nickel. La
transformation se fait par procédés
pyrométallurgie et hydrométal.
Eramet avec SLN (France) a produit
53 000 tonnes en 2010 et a pour objectif
63 000 tonnes en 2012 avec 300
emplois en moins. Les autres groupes
à l’étranger produisent moins.
L’impact économique, social et culturel
au sein de la population est important.
Le manque de compétences locales
incite les entreprises à importer
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