KATALOG (ke stažení) - Prague Quadrennial

Po revoluci v roce 1975 vytvořila kulturní politika dnešní Laoské lidově
demokratické republiky příznivé podmínky pro renesanci tohoto národního
kulturního pokladu. Z dvorských zahrad Luang Prabangu přenesl
balet své působení do hlavního města Vientianu, kde se spolu s dalšími
klasickými, lidovými, ale i současnými evropskými hudebními a tanečními
formami studuje a provozuje na Akademii umění a tance.
Podařilo se zde konsolidovat nový soubor klasického hudebně tanečního
dramatu, rozšiřovaný o nové, vynikající tanečnice. Vzniklo zde i několik
tanečních skupin, které se věnují lidovým tancům různých laoských národností,
stejně jako specializované skupiny klasické a lidové hudby
Laosu. Nejnovějším oborem je zde evropská hudba, tanec a balet.
La culture théátrale de Laos, un rejeton des grandes traditions théátrales
orientales, est pour le reste du monde presque inconnue. Malgré ce fait,
certains procédés théátraux remarquables se sont développés dans ce
pays déja au 14 e
siěcle qui ont garde leur formě originále jusqu'a nos
jours et se rangent parmi les trésors précieux de la culture universelle.
En 1353, a partir de nombreuses principautés laotiennes entourées de
légendes, un premiér état souverain prit naissance dans le cours
supérieur de Mékong dont la residence devint Luang Prabang. Son
fondateur Fa-ngum a passé sa jeunesse en exil a la cour royale a Angkor
au Kampuchea. II a amené de lá dans son nouvel empire de nombreux
excellents artistes plasticiens, architectes, hommes de lettre, musiciens
et artistes théátraux; et parmi eux, a 1'exemple des traditions de la culture
ďAngkor, surtout les danseuses qui exécutěrent la divine Apsara. Au
cours des siěcles celle-ci a Laos a disparu mais une variante laotienne
du drame de musique et de danse se développa ďune fagon originále
inspirée du Rámáyana, époppée indienne ou des légendes sur les différentes
incarnations de Bouddha, dites djatak.
La musique pentatonique créée par des instruments de percussion et par
le hautbois a accompagné ces productions classiques de danse et de
gestes, une vraie formě unique ďun théátre synthétique composée ďune
quantité des symboles et ďune varieté de mimiques conventionnelles,
réalisée surtout par les masques, par les mouvements des mains, des
yeux, des pieds. Ce furent toujours les femmes qui exécutěrent ces
spectacles- měme dans les roles masculins. On eut pu dire que justement
dans ces drames laotiens une tradition du théátre khmer venue du fond
des ages est restée conservée dans la plus pure formě.
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