90511_acv-comparative-ve-vt-rapport
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peu<strong>ve</strong>nt varier considérablement selon le mode de production et la combinaison de<br />
minerais utilisés. Les résultats présentés n’ont donc qu’une robustesse modérée.<br />
Pour l’indicateur d’épuisement des ressources fossiles (ADP fossil) la phase de<br />
fabrication des composants est également la plus impactante, suivie de la production<br />
des batteries, puis par la production du véhicule dans l’usine finale. Les transports<br />
sont négligeables. Pour les matériaux, les valeurs de l’indicateur d’épuisement des<br />
ressources fossiles sont dues à parts presque équivalentes à la consommation de<br />
houille, du pétrole brut et du gaz naturel. La production de la batterie présente un<br />
impact équivalent au reste du véhicule, qui est dû à 40% par la houille, à 20% par le<br />
pétrole brut, et environ 30% par le gaz naturel. Le reste est dû au lignite.<br />
Pour l’indicateur d’acidification (AP), l’impact du véhicule électrique est environ trois<br />
fois plus élevé que celui d’un véhicule essence et Diesel. Le potentiel d’acidification<br />
est dans une large mesure causé par les émissions de dioxyde de soufre (75-90) lors<br />
de l’extraction et de la mise en forme des matériaux « fabrication des composants»<br />
(principalement l’acier et l’aluminium). Le reste est principalement dû aux émissions<br />
de NOx et de certains contributeurs mineurs comme les émissions du site<br />
d’assemblage et la distribution. Dans la batterie, la source principale de SO2 vient de<br />
la production du cobalt et du nickel utilisés dans la masse acti<strong>ve</strong> de la batterie. Les<br />
catégories « Fabrication des composants » et « Assemblage » sont équivalentes<br />
pour les trois véhicules. La logistique interne est à nou<strong>ve</strong>au négligeable.<br />
Le potentiel d’eutrophisation (EP) est principalement causé par l’émission de NOx, et<br />
par des contributions mineures d’ammoniac et de protoxydes d'azote. Le potentiel<br />
d'eutrophisation du véhicule électrique apparaît comme environ deux fois plus élevé<br />
que celui des véhicules Diesel et essence. Cela est dû en partie à la production de la<br />
batterie du véhicule électrique. Pour la fabrication des composants, il n’y a pas de<br />
sources d’impact majeures pour l’eutrophisation. L'acier a une contribution<br />
importante car il est majoritaire dans le bilan massique.<br />
Pour l’indicateur du changement climatique (GWP) Le véhicule électrique montre un<br />
impact presque deux fois supérieurs à ceux des véhicules essence et Diesel en<br />
raison de la fabrication de la batterie. Pour cet impact, les émissions de CO2 sont les<br />
principales contributions. Toutes les autres émissions ne contribuent que faiblement<br />
au à l’impact potentiel du changement climatique.<br />
Pour l’indicateur de création d’ozone photochimique (POCP), la contribution du<br />
véhicule électrique est d'environ 65% plus élevée que celle d’un véhicule essence ou<br />
Diesel. La production de la batterie est principalement la cause des émissions de<br />
dioxyde de soufre, oxydes d'azote, et COVs. Les émissions de monoxyde de<br />
carbone sont également importantes lors de la production du véhicule.<br />
Pour la consommation d’énergie primaire, la contribution du VE est 2 fois plus élevée<br />
que celle des véhicules essence et Diesel. La fabrication de la batterie est à l’origine<br />
de cette surconsommation. Pour les VT, la fabrication des composants représente<br />
85% de la consommation d’énergie primaire de la phase de production.<br />
L’assemblage des véhicules est également représentatif (plus de 15% pour les VT et<br />
8% pour le VE).<br />
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