Survie de l’enfant au <strong>le</strong>ndemain d’un conflit :Les défis et <strong>le</strong> triomphe du Libériapar El<strong>le</strong>n Johnson-Sir<strong>le</strong>af, Présidente du LibériaSi l’on en croit la Women’s Commission for RefugeeWomen and Children, dont <strong>le</strong> siège est à New York, lamanière dont une société traite ses <strong>enfants</strong> est un ref<strong>le</strong>t dece qu’el<strong>le</strong> vaut. Dans <strong>le</strong> cas du Libéria au <strong>le</strong>ndemain d’unconflit, <strong>le</strong> <strong>des</strong>tin du pays est inextricab<strong>le</strong>ment lié au sort <strong>des</strong>a population la plus vulnérab<strong>le</strong>. Au Libéria, la survie <strong>des</strong><strong>enfants</strong> sous-tend notre programme de développement carel<strong>le</strong> détermine nos progrès en tant que nation.L’impact du conflit sur la survie <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> du Libéria estbrutal : avec 235 décès pour 1 000 naissances vivantes, <strong>le</strong>taux de mortalité <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> de moins de 5 ans affiché par<strong>le</strong> Libéria occupe la cinquième place mondia<strong>le</strong>; son taux demortalité infanti<strong>le</strong> occupe la troisième place et son taux demortalité maternel<strong>le</strong> la 21 ème place au niveau mondial. Lestendances de la mortalité maternel<strong>le</strong> sont <strong>des</strong> jalons importantspour la réalisation de l’Objectif 4 du Millénaire pour <strong>le</strong>développement et <strong>le</strong>s autres cib<strong>le</strong>s de l’OMD liées à lasanté <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> car la santé maternel<strong>le</strong> privilégie la surviede l’enfant. Et sans politique vigoureuse en faveur du développementet de l’émancipation <strong>des</strong> femmes, <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong>,<strong>dans</strong> toute <strong>situation</strong> qui suit un conflit, seront au bout ducompte <strong>des</strong> évocations négligées <strong>des</strong> échecs d’une nation.Il est déconcertant de voir que malgré tous <strong>le</strong>s progrès dela médecine moderne, au Libéria, <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> de moins de 5ans succombent toujours au paludisme (18 % du nombretotal de décès), à la diarrhée et à <strong>des</strong> maladies évitab<strong>le</strong>s parla vaccination, comme la rougeo<strong>le</strong>, <strong>le</strong> tétanos néonatal, ladiphtérie, la coqueluche et <strong>le</strong>s infections graves <strong>des</strong> voiesrespiratoires. <strong>La</strong> malnutrition chronique et <strong>le</strong>s carences envitamine A et en sels minéraux, qui sont <strong>des</strong> problèmescourants chez <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> de moins de 5 ans, sous-tendentces problèmes. L’insécurité alimentaire frappe 51 % de lapopulation. Le taux d’infection par <strong>le</strong> VIH chez <strong>le</strong>s femmesenceintes a été estimé à 5,7 % en 2007, par rapport à 4 %en 2004 – un autre exemp<strong>le</strong> de l’impact de 15 ans de conflitarmé et <strong>des</strong> problèmes structurels <strong>dans</strong> l’économie qui désavantagent<strong>le</strong>s femmes et <strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s.L’accès aux soins de santé de base s’améliore, mais la couvertureet la répartition de ces soins restent insuffisantes,surtout <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s zones rura<strong>le</strong>s. L’accès universel est unetâche énorme à cause <strong>des</strong> effets dévastateurs du conflitarmé qui a entraîné la <strong>des</strong>truction de l’infrastructure sanitaire,ainsi qu’une pénurie de soignants qualifiés et de ressourcesdu secteur public à consacrer à la santé. LeGouvernement libérien déploie <strong>des</strong> efforts acharnés pourréduire considérab<strong>le</strong>ment la mortalité infanti<strong>le</strong> et maternel<strong>le</strong>d’ici à 2011. Nous avons élaboré et mis en œuvre unepolitique de santé et un plan d’action dont la priorité estl’accès universel aux soins, ainsi qu’une stratégie et unplan visant à accélérer la survie de l’enfant. Une stratégie etun plan d’action dont l’objectif est de faire recu<strong>le</strong>r la mortalitématernel<strong>le</strong> sont en préparation. Grâce à la paix, la vaccination<strong>des</strong> jeunes <strong>enfants</strong> et <strong>des</strong> femmes enceintes a fortementprogressé.Mais <strong>le</strong>s défis à re<strong>le</strong>ver sont considérab<strong>le</strong>s.L’eau salubre, essentiel<strong>le</strong> à la survie, était disponib<strong>le</strong> avantla guerre <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s grands centres, y compris à Monrovia, lacapita<strong>le</strong> du Libéria, mais la plupart <strong>des</strong> canalisations ont étédétruites. Actuel<strong>le</strong>ment, à l’exception de Monrovia, où <strong>le</strong>système d’eau courante est progressivement remis en état,<strong>le</strong>s centres urbains ne sont pas approvisionnés en eau courante.Les <strong>enfants</strong> ne peuvent pas survivre, encore moinss’épanouir, quand ils sont privés d’eau potab<strong>le</strong> et salubre,dont l’approvisionnement se situe à un faib<strong>le</strong> 32 %aujourd’hui au Libéria.<strong>La</strong> santé et l’éducation sont <strong>le</strong>s piliers de toute stratégiesolide en faveur de la survie de l’enfant. Ce sont <strong>le</strong>s deuxfaces d’une même médail<strong>le</strong> et il faut traiter de ces deuxproblèmes simultanément au Libéria pour atteindre l’OMD 4.L’analphabétisme est courant <strong>dans</strong> la population, il estestimé à 68 % (55 % pour <strong>le</strong>s hommes et 81 % pour <strong>le</strong>sfemmes); l’alphabétisation et l’éducation, surtout <strong>des</strong> fil<strong>le</strong>s,sont étroitement associées à l’amélioration <strong>des</strong> taux de surviede l’enfant. Notre Politique de 2006 en faveur de l’éducation<strong>des</strong> fil<strong>le</strong>s vise à donner une éducation à toutes <strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s.Pour garantir la survie de l’enfant, <strong>le</strong>s petites fil<strong>le</strong>s doiventaussi être protégées. De nombreuses jeunes fil<strong>le</strong>s sesont retrouvées enceintes pendant <strong>le</strong> conflit et sont déjàmères. Des efforts particuliers doivent être déployés pourprotéger <strong>le</strong>s ado<strong>le</strong>scentes contre l’exploitation et <strong>le</strong>s sévicessexuels, contre <strong>le</strong>s grossesses et <strong>le</strong> SIDA, pour s’assurerà la fois que <strong>le</strong>urs propres droits à la survie sont respectéset pour garantir <strong>le</strong>s droits de <strong>le</strong>urs <strong>enfants</strong>.Il faut redoub<strong>le</strong>r d’efforts en faveur de la survie de l’enfantet <strong>le</strong> Libéria sonne <strong>le</strong> clairon. Nous voulons nous assurerque nos <strong>enfants</strong> ne se contentent pas de survivre maisentrent <strong>dans</strong> une phase de développement qui <strong>le</strong>ur permettrade s’épanouir et de devenir <strong>des</strong> citoyens productifs.24 LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE <strong>2008</strong>
4 (définis ici comme étant <strong>des</strong> personnesde 15 ans et plus) est il<strong>le</strong>ttré.Près <strong>des</strong> deux tiers sont <strong>des</strong> femmes,selon <strong>le</strong>s données <strong>le</strong>s plus récentespubliées par l’Institut de statistiquede l’UNESCO 29 . Les étu<strong>des</strong> indiquentque <strong>le</strong>s personnes moins instruitesont généra<strong>le</strong>ment un accèsplus limité que <strong>le</strong>s personnes plusinstruites aux informations sur <strong>le</strong>ssoins de santé de base 30 . Il va de soique cet état de fait peut débouchersur de mauvaises décisions sur <strong>le</strong>moment où il faut faire soigner <strong>le</strong>s<strong>enfants</strong> mala<strong>des</strong> et trouver <strong>le</strong>s soinsadéquats 31 . Par contre, <strong>le</strong> cas duBangla<strong>des</strong>h prouve qu’un enfantdont la mère a eu une instructionprimaire a 20 % de chances supplémentairesde survivre par rapportà un enfant dont la mère n’est pasinstruite; <strong>le</strong>s chances atteignent80 % quand la mère a reçu uneéducation secondaire 32 .Donner aux femmes <strong>des</strong> moyensd’action sur <strong>le</strong> plan social et économiqueest une autre voie à empruntervers la survie de l’enfant. Dans denombreux pays, <strong>le</strong>s femmes sontprivées de pouvoir décisionnel, mêmequand <strong>le</strong>s décisions concernent <strong>le</strong>urpropre santé ou cel<strong>le</strong> de <strong>le</strong>urs <strong>enfants</strong>.On sait bien aussi que quand <strong>le</strong>s femmessont responsab<strong>le</strong>s <strong>des</strong> dépensesdu ménage, el<strong>le</strong>s ont tendance àconsacrer une grande partie du budgetfamilial à la nourriture et à d’autresproduits de première nécessitépour <strong>le</strong>urs <strong>enfants</strong>. Pour toutes cesraisons, donner aux femmes <strong>le</strong>smoyens d’être plus indépendantessur <strong>le</strong> plan financier ne pourraqu’avoir <strong>des</strong> retombées positivessur <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong>.Promouvoir l’équité socia<strong>le</strong>Parce qu’ils sont pauvres et malreprésentés, <strong>des</strong> millions de femmeset d’<strong>enfants</strong> ont été exclus du progrèsau cours <strong>des</strong> dernières décennies. Lesdisparités entre <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> pauvres et<strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> plus aisés en termes deperspectives de survie sont profon<strong>des</strong>,non seu<strong>le</strong>ment entre <strong>le</strong>s paysmais aussi au sein d’un même pays.Par exemp<strong>le</strong>, <strong>dans</strong> tous <strong>le</strong>s pays pour<strong>le</strong>squels <strong>des</strong> données sont disponib<strong>le</strong>s,<strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> qui vivent <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s20 % <strong>des</strong> ménages <strong>le</strong>s plus pauvrescourent beaucoup plus de risques demourir avant <strong>le</strong>ur cinquième anniversaireque <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> qui vivent <strong>dans</strong><strong>le</strong> quinti<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus riche de la population;<strong>dans</strong> certains pays, <strong>le</strong> risque estjusqu’à cinq fois plus é<strong>le</strong>vé 33 . Lesinterventions du gouvernement visantà éliminer <strong>des</strong> inégalités – faire ensorte que <strong>le</strong>s taux de mortalité infanti<strong>le</strong><strong>des</strong> 80 % <strong>le</strong>s plus pauvres de lapopulation rejoignent ceux <strong>des</strong> 20 %<strong>le</strong>s plus riches – auraient <strong>des</strong> effetsspectaculaires sur <strong>le</strong> taux de mortalité<strong>des</strong> moins de 5 ans d’un paystout entier 34 . De par <strong>le</strong> <strong>monde</strong>,environ 40 % <strong>des</strong> décès d’<strong>enfants</strong>de moins de 5 ans pourraient êtreainsi évités 35 .Les <strong>enfants</strong> sont aussi exclus <strong>des</strong> servicesde santé en raison de la discrimination,de l’iso<strong>le</strong>ment géographique,du faib<strong>le</strong> niveau d’instruction de <strong>le</strong>ursparents, du SIDA lorsqu’il atteint <strong>le</strong>seuil d’épidémie, et <strong>des</strong> <strong>situation</strong>sd’urgence comp<strong>le</strong>xes, tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>sconflits armés et <strong>le</strong>s catastrophesnaturel<strong>le</strong>s. De nombreux <strong>enfants</strong> sontfrappés simultanément par plusieursde ces fléaux, qui rendent encore plusimprobab<strong>le</strong> la possibilité que <strong>des</strong>interventions vita<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s atteignent.Au nombre <strong>des</strong> mesures efficacesdéployées pour faire face à ces inégalités,on peut citer <strong>le</strong>s programmesqui rapprochent <strong>le</strong>s interventionssanitaires de ceux qui sont <strong>le</strong> plus diffici<strong>le</strong>sà toucher. L’octroi de subventionspour financer <strong>le</strong>s soins de santé<strong>des</strong> pauvres et <strong>des</strong> mesures dirigéesvers ceux qui ont été exclus sontd’autres options à envisager. Le plusimportant est peut-être de s’assurerque l’équité est une priorité lors de laconception d’interventions en faveurde la survie de l’enfant et <strong>des</strong> stratégiesde mise en oeuvre. Pour ce faire,il importe de bien connaître la <strong>situation</strong>en s’appuyant sur <strong>le</strong>s donnéesréunies grâce aux enquêtes, qui peuventaussi être utilisées à <strong>des</strong> finsd’éducation et de sensibilisation. Unsuivi régulier doit être établi parallè<strong>le</strong>mentaux mécanismes qui garantissentla transparence, au niveau tantnational qu’international.Re<strong>le</strong>ver <strong>le</strong> défi et fournir uncontinuum de soins auxmères, aux nouveau-nés etaux <strong>enfants</strong>Tels sont <strong>le</strong>s défis auxquels <strong>le</strong>s prestatairesde soins sont confrontéslorsqu’ils veu<strong>le</strong>nt atteindre <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong>actuel<strong>le</strong>ment exclus <strong>des</strong> servicesessentiels. Le principal défi à re<strong>le</strong>veren termes de survie de l’enfant ne selimite plus à déterminer <strong>le</strong>s causesimmédiates de la mortalité juvéni<strong>le</strong>ou <strong>le</strong>s solutions à apporter, mais às’assurer que <strong>le</strong>s services et l’éducationnécessaires pour appliquer cessolutions atteignent <strong>le</strong>s pays et <strong>le</strong>scommunautés <strong>le</strong>s plus marginalisés.Comme <strong>le</strong> démontrera la suite de cerapport, de nombreux pays, mêmeparmi <strong>le</strong>s plus pauvres du <strong>monde</strong>, ontobtenu <strong>des</strong> résultats honorab<strong>le</strong>s grâceà <strong>le</strong>urs initiatives visant à fournir <strong>des</strong>services essentiels à un grand nombred’<strong>enfants</strong> et de famil<strong>le</strong>s. Un élargissementréel ne sera toutefois possib<strong>le</strong>que si nous tirons <strong>des</strong> <strong>le</strong>çons <strong>des</strong> dernièresdécennies – en privilégiant particulièrement<strong>le</strong>s interventions intégréesen faveur de la santé de l’enfantau niveau communautaire.LA SURVIE DE L’ENFANT : OÙ EN SOMMES-NOUS ? 25
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