la communauté, mais <strong>dans</strong> <strong>le</strong> mêmetemps, el<strong>le</strong>s présentaient l’intérêtde recourir à <strong>des</strong> technologies médica<strong>le</strong>srelativement bon marché pouratteindre <strong>des</strong> objectifs spécifiques.Les initiatives de soins de santéprimaires sé<strong>le</strong>ctifs ont obtenu <strong>des</strong>succès relatifs au cours <strong>des</strong> dernièresdécennies. On s’accorde à reconnaîtreque <strong>le</strong> programme GOBI FFF et <strong>le</strong>sinitiatives de l’Organisation mondia<strong>le</strong>de la Santé ont permis d’améliorernotab<strong>le</strong>ment la couverture <strong>des</strong> soinsde santé primaires, notamment lavaccination et la thérapeutique deréhydratation ora<strong>le</strong>. Ces efforts sereflètent <strong>dans</strong> <strong>le</strong> net recul du tauxmondial de mortalité <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> demoins de cinq ans, qui est passé de115 pour 1 000 naissances vivantesen 1980 à 93 en 1990 – soit unediminution de 19 % en dix ans.Mettre l’accent sur <strong>le</strong>s approchessectoriel<strong>le</strong>s intégrées et <strong>le</strong>ssystèmes de santé : <strong>le</strong>s années1990À la fin <strong>des</strong> années 1980, malgré <strong>le</strong>sprogrès <strong>des</strong> soins de santé primairessé<strong>le</strong>ctifs, <strong>le</strong>s systèmes de santé de nombreuxpays en développement étaientau bord de la crise. <strong>La</strong> croissancedémographique, la crise de la dette<strong>dans</strong> plusieurs pays d’Amérique latineet d’Afrique subsaharienne, et la transitionpolitique et économique <strong>dans</strong>l’ex-Union soviétique et en Europecentra<strong>le</strong> et orienta<strong>le</strong> n’étaient que troiscauses parmi tant d’autres. Face àcette <strong>situation</strong>, certains pays ont entreprisde réformer <strong>des</strong> systèmes de santédégradés et insuffisamment financés,d’accroître <strong>le</strong>ur efficacité, <strong>le</strong>ur productivitéet <strong>le</strong>ur viabilité financière, et de<strong>le</strong>s rendre plus équitab<strong>le</strong>s.L’Initiative de BamakoL’une <strong>des</strong> approches mises en œuvre<strong>dans</strong> plusieurs pays a été l’Initiative deBamako, lancée en 1987 par <strong>le</strong>s ministresafricains de la santé rassemblés àla réunion de l’Organisation mondia<strong>le</strong>de la Santé à Bamako (Mali). Cettestratégie consistait à élargir l’accès auxsoins de santé primaires et à répondreaux besoins de base <strong>des</strong> communautésd’Afrique subsaharienne en fournissantun ensemb<strong>le</strong> minimum d’activités<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s centres de santé. L’accent étaitmis en priorité sur l’accès aux médicamentset sur un contact régulier entre<strong>le</strong>s fournisseurs de soins et <strong>le</strong>s communautés.(Voir Encadré, page 36, pour<strong>des</strong> détails supplémentaires surl’Initiative de Bamako.)IntégrationL’importance accordée à l’intégration<strong>des</strong> services essentiels par l’InitiativeJournées nationa<strong>le</strong>s de vaccination et journées de la santé de l’enfantLes Journées nationa<strong>le</strong>s de vaccination (JNV) ont d’abordété <strong>des</strong> campagnes massives d’un jour lancées pour luttercontre la poliomyélite <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>monde</strong> en développement.Les JNV, qui sont encore organisées <strong>dans</strong> de nombreuxpays, sont <strong>des</strong> initiatives d’appoint qui ne remplacent pasla vaccination systématique. El<strong>le</strong>s visaient à l’origine àprévenir la propagation de la polio en immunisant tous<strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> de moins de cinq ans, sans tenir compte <strong>des</strong>vaccins qu’ils avaient reçus auparavant.L’idée de réserver une journée à <strong>des</strong> interventions massivesen faveur de la santé de l’enfant n’est pas nouvel<strong>le</strong>. Desjournées d’essai réussies ont eu lieu <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s années 1980au Burkina Faso, en Colombie et en Turquie. Plus récemment,<strong>des</strong> conflits civils ont marqué une pause pour ménager<strong>des</strong> journées de tranquillité pendant <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s<strong>enfants</strong> pouvaient se faire vacciner en toute sécurité enAngola, en Sierra Leone et en Somalie. <strong>La</strong> vaccinationmassive permet de faire <strong>des</strong> économies d’échel<strong>le</strong> car <strong>des</strong>professionnels qualifiés peuvent superviser <strong>des</strong> équipesde volontaires, notamment pour administrer <strong>le</strong> vaccin oralanti-polio, qui ne requiert ni aiguil<strong>le</strong>, ni seringue.Les journées de la santé de l’enfant ont étendu <strong>le</strong> rayon <strong>des</strong>interventions au-delà de la vaccination contre la polio pourfournir <strong>des</strong> suppléments de vitamine A, et au Zimbabwe,<strong>des</strong> moustiquaires imprégnées d’insecticide ainsi qued’autres vaccins. Le Népal et <strong>le</strong> Nigéria sont au nombre <strong>des</strong>pays qui organisent <strong>des</strong> activités similaires.Le programme national de vitamine A mis en œuvre auNépal mérite une attention particulière car il utilise unréseau existant d’agents de santé communautaires bénévo<strong>le</strong>squi distribuent <strong>le</strong>s suppléments. Ce programme s’estavéré très rentab<strong>le</strong> : on estime à entre 327 et 397 dollars<strong>le</strong> coût de chaque décès évité, alors que <strong>le</strong> gain sur <strong>le</strong> coûtpar année de vie ajustée sur l’incapacité (DALY) était d’environ11 à 12 dollars. Il a été régulièrement élargi <strong>des</strong> 32districts prioritaires à l’origine aux 75 autres districts dupays, en y associant de 8 à 10 districts par an sur unepériode de huit ans. L’expansion a mis à profit <strong>le</strong>s Journéesnationa<strong>le</strong>s de vaccination pour améliorer la couverture.En regroupant plusieurs interventions en un lieu uniqueet à un moment spécifique, <strong>le</strong>s journées de la santé del’enfant sont efficaces à la fois pour <strong>le</strong>s foyers et <strong>le</strong>sfournisseurs de soins de santé. Des notions connexes,comme <strong>le</strong>s semaines de la santé de l’enfant, donnentdavantage d’occasions de faire profiter d’interventionsessentiel<strong>le</strong>s un grand nombre d’<strong>enfants</strong> qui en sonthabituel<strong>le</strong>ment exclus.Voir Références, page 106.32 LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE <strong>2008</strong>
de Bamako allait devenir <strong>le</strong> moteur<strong>des</strong> approches adoptées <strong>dans</strong> <strong>le</strong>sannées 1990. Ces approches intégréescherchaient à combiner <strong>le</strong>smérites <strong>des</strong> soins sé<strong>le</strong>ctifs et <strong>des</strong>soins de santé primaires. Comme<strong>le</strong>s approches sé<strong>le</strong>ctives, el<strong>le</strong>s privilégiaientl’offre d’un ensemb<strong>le</strong> de solutionsde base d’un bon rapport coûtefficacitéet fournies en temps voulupour répondre à <strong>des</strong> problèmes <strong>des</strong>anté spécifiques; comme <strong>le</strong>s soins <strong>des</strong>anté primaires, el<strong>le</strong>s faisaient aussiune large place à la participationcommunautaire, à la collaborationintersectoriel<strong>le</strong> et à l’intégration <strong>des</strong>soins au sein du système de santégénéral.<strong>La</strong> Prise en charge intégrée <strong>des</strong>maladies de l’enfance (PCIME) offreun exemp<strong>le</strong> de la place centra<strong>le</strong>accordée à l’intégration <strong>dans</strong> <strong>le</strong>sannées 1990. Élaboré en 1992 parl’UNICEF et l’OMS, et exécuté <strong>dans</strong>plus de 100 pays depuis, ce programmeadopte une approche transversa<strong>le</strong>de la prise en charge <strong>des</strong> casde maladies infanti<strong>le</strong>s. L’approchereconnaît que ces maladies ont engénéral plus d’une cause 15 . En fait,<strong>dans</strong> de nombreux cas, <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong>mala<strong>des</strong> présentent <strong>des</strong> symptômes demaladie superposés, ce qui compliquel’établissement d’un diagnostic unique,même <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s communautés quidisposent d’équipements médicaux depremier niveau, et encore plus <strong>dans</strong>cel<strong>le</strong>s qui sont bien moins pourvues.Les stratégies de la PCIME comportenttrois vo<strong>le</strong>ts principaux, dontchacun doit être adapté à la <strong>situation</strong>du pays :• Améliorer la performance <strong>des</strong>agents de santé : cela signifiequ’il faut former <strong>le</strong>s agents <strong>des</strong>anté à évaluer <strong>le</strong>s symptômes <strong>des</strong>maladies, à établir la cartographiecorrecte de la maladie, et à fournir<strong>le</strong> traitement adéquat aux <strong>enfants</strong>,en même temps que <strong>des</strong> informationsaux soignants. Grâce à <strong>des</strong>directives adaptées à la <strong>situation</strong>sur place, <strong>le</strong>s personnels de santéacquièrent <strong>des</strong> aptitu<strong>des</strong> à lagestion de cas de cinq principauxfacteurs de mortalité infanti<strong>le</strong> :<strong>le</strong>s infections respiratoires aiguës,notamment la pneumonie; <strong>le</strong>smaladies diarrhéiques; la rougeo<strong>le</strong>;<strong>le</strong> paludisme; et la dénutrition.• Améliorer <strong>le</strong>s systèmes de santé :ce vo<strong>le</strong>t cherche à renforcer <strong>le</strong>ssystèmes de santé en vue d’unegestion efficace <strong>des</strong> maladies infanti<strong>le</strong>s.Les mesures utilisées consistentà garantir la disponibilité <strong>des</strong>médicaments, à renforcer la supervisionet à améliorer <strong>le</strong>s aiguillagesFinancement du secteur de la santé : approches sectoriel<strong>le</strong>s et Initiative enfaveur <strong>des</strong> pays pauvres fortement endettésDurant <strong>le</strong>s années 1990, on s’est inquiété de la prédominancepotentiel<strong>le</strong> <strong>des</strong> approches vertica<strong>le</strong>s, qui tendent àcréer et à utiliser <strong>des</strong> structures de gestion, de fonctionnementet de logistique séparées de cel<strong>le</strong>s du système <strong>des</strong>anté national pour lutter contre <strong>le</strong>s maladies. Ces préoccupationsont contribué à l’élaboration d’un nouveau modede financement de la santé : <strong>le</strong>s approches sectoriel<strong>le</strong>s(SWAps). En vertu de ces approches, <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s contributionsau financement du secteur de la santé soutiennentun plan unique qui définit la politique, la stratégie et <strong>le</strong>sdépenses du secteur et qui a l’appui <strong>des</strong> responsab<strong>le</strong>s dugouvernement. Des approches communes de prestation<strong>des</strong> services de santé sont adoptées à l’échel<strong>le</strong> du secteur,et <strong>le</strong>s procédures du gouvernement contrô<strong>le</strong>nt de plus enplus <strong>le</strong>s décaissements et la comptabilité.Les approches sectoriel<strong>le</strong>s ont été créées à plusieurs fins :remédier aux limitations de l’assistance <strong>des</strong> donateurs liéeà <strong>des</strong> projets spécifiques, s’assurer que <strong>le</strong>s objectifs générauxde la réforme de la santé sont atteints, réduire <strong>le</strong>scoûts de transaction pour <strong>le</strong>s pays et établir entre donateurset pays de véritab<strong>le</strong>s partenariats qui confèrent à chacun<strong>des</strong> droits et <strong>des</strong> responsabilités. Les SWAPs sont un processusdynamique plutôt qu’un but à atteindre, et el<strong>le</strong>svarient considérab<strong>le</strong>ment d’un pays à l’autre. El<strong>le</strong>s ontfavorisé <strong>le</strong> dialogue et la confiance, permis de définir plusprécisément certaines priorités <strong>dans</strong> <strong>des</strong> secteurs clés etont rapproché la politique de la mise en œuvre. Toutefois,el<strong>le</strong>s présentent certains inconvénients : une trop grandeattention aux détails <strong>des</strong> procédures de planification et dedéveloppement; la participation limitée de la société civi<strong>le</strong>;une gestion insuffisante <strong>des</strong> performances; et la <strong>le</strong>nteur àréorienter <strong>le</strong>s efforts de la coordination <strong>des</strong> donateurs auprofit de l’amélioration <strong>des</strong> services et <strong>des</strong> résultats.À la fin <strong>des</strong> années 1990, <strong>dans</strong> <strong>le</strong> contexte de l’Initiativeen faveur <strong>des</strong> pays pauvres très endettés lancée par <strong>le</strong>Fonds monétaire international et la Banque mondia<strong>le</strong>,de nombreux pays à faib<strong>le</strong> revenu ont élargi <strong>le</strong> champ dela réforme de <strong>le</strong>ur système de santé et de son financementen adoptant <strong>des</strong> Documents stratégiques de réduction dela pauvreté (PRSP). Des cadres de dépenses à moyen terme,instruments pluriannuels de planification publique associésaux PRSP, sont utilisés pour établir <strong>le</strong>s futurs budgets<strong>des</strong> services publics et pour évaluer <strong>le</strong>s conséquencesque <strong>le</strong>s changements de politiques et <strong>le</strong>s nouveauxprogrammes entraîneront en matière de ressources.Voir Références, page 106LEÇONS TIRÉES DE L’ÉVOLUTION DES SYSTÈMES ET DES PRATIQUES DE SOINS DE SANTÉ 33
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