contribuer à comb<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s lacunes <strong>des</strong>services de santé officiels.Les initiatives visant à élargir <strong>le</strong>sprogrammes impliquant <strong>des</strong> agentsde santé communautaires, étudiéesplus en détail au Chapitre 4, peuventse heurter à <strong>des</strong> obstac<strong>le</strong>s et à <strong>des</strong>blocages. L’une <strong>des</strong> plus gran<strong>des</strong>difficultés consiste souvent simp<strong>le</strong>mentà conserver une structure et unnombre de participants suffisants.Les programmes existants, indépendammentde <strong>le</strong>ur échel<strong>le</strong>, rencontrent<strong>des</strong> problèmes aux niveaux de la formation,de la supervision et <strong>des</strong> liensavec <strong>le</strong>s communautés qu’ils prétendent<strong>des</strong>servir. Les taux d’attritionsont souvent é<strong>le</strong>vés <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s programmesimpliquant <strong>des</strong> agents de santécommunautaires. Une étude a parexemp<strong>le</strong> révélé <strong>des</strong> taux d’attritionde 30 % au bout de neuf mois auSénégal et de 50 % au bout de deuxans au Nigéria. Des problèmes semblab<strong>le</strong>sont été identifiés en Inde,au Sri <strong>La</strong>nka et en République-Uniede Tanzanie 11 .Ce phénomène peut s’expliquer pardifférents facteurs. Les responsabilitésd’un agent de santé communautaireexigent du temps et <strong>des</strong> ressourcesfinancières et entraînent parfois<strong>des</strong> coûts d’opportunité considérab<strong>le</strong>s.Les agents de santé communautaires,en particulier ceux quitravail<strong>le</strong>nt bénévo<strong>le</strong>ment ou qui sontpayés pour partie ou tota<strong>le</strong>ment ennature, ont souvent <strong>des</strong> obligationsà remplir et ont besoin d’un revenupour subvenir aux besoins de <strong>le</strong>urfamil<strong>le</strong>. Lorsque la tâche <strong>des</strong> agentsde santé est trop prenante et exigetrop de ressources, <strong>le</strong>ur travail s’enressent et ils risquent d’abandonner<strong>le</strong>s partenariats communautaires.<strong>La</strong> durabilité <strong>des</strong> programmes reposantsur <strong>le</strong>s agents de santé communautairespasse par la mise en placed’un ensemb<strong>le</strong> d’incitations suffisammentattrayantes pour <strong>le</strong>s retenir. Cesincitations varient selon <strong>le</strong> contexte et<strong>le</strong>s attributions de ce personnel ausein de la communauté. De quelquenature qu’el<strong>le</strong>s soient, el<strong>le</strong>s doivent seconcentrer sur certaines priorités tel<strong>le</strong>sque la compensation <strong>des</strong> coûtsd’opportunité; une supervision adé-Inde : <strong>des</strong> partenariats communautaires pour lutter contre la dénutritionL’enjeuMalgré la vaste amélioration de l’économie nationa<strong>le</strong>, ladénutrition demeure un problème en Inde. En 1999, l’Enquêtenationa<strong>le</strong> sur la santé <strong>des</strong> famil<strong>le</strong>s a révélé que 47 % <strong>des</strong><strong>enfants</strong> de moins de trois ans souffraient d’une insuffisancepondéra<strong>le</strong> – une préva<strong>le</strong>nce moyenne plus é<strong>le</strong>vée qu’enAfrique subsaharienne. Les données de la dernière série d’enquêtesen date, réalisée en 2006, ne font apparaître qu’unléger déclin, avec <strong>des</strong> niveaux de dénutrition de l’ordre de45 % pour <strong>le</strong>s <strong>enfants</strong> de moins de trois ans; <strong>dans</strong> plusieursÉtats indiens, notamment <strong>le</strong> Madhya Pra<strong>des</strong>h et <strong>le</strong> Bihar, <strong>le</strong>sniveaux de dénutrition ont augmenté depuis l’enquête précédente.Cette préva<strong>le</strong>nce é<strong>le</strong>vée s’explique entre autres par laméconnaissance qu’ont <strong>le</strong>s dispensateurs de soins <strong>des</strong>besoins alimentaires <strong>des</strong> nourrissons et <strong>des</strong> jeunes <strong>enfants</strong>,par <strong>des</strong> infections fréquentes aggravées par un manqued’hygiène, par une forte pression démographique, par lamédiocre condition socia<strong>le</strong> <strong>des</strong> femmes et <strong>des</strong> fil<strong>le</strong>s, et par<strong>le</strong>s prestations insuffisantes <strong>des</strong> services sociaux.Le Gouvernement indien compte beaucoup sur <strong>le</strong> Programmede développement intégré du jeune enfant (ICDS) pour luttercontre la malnutrition infanti<strong>le</strong>. <strong>La</strong>ncé en 1975, ce programmepropose aux mères de nourrissons et jeunes <strong>enfants</strong> <strong>des</strong>cours d’éducation sur la santé et la nutrition, ainsi que d’autresservices tels que l’alimentation d’appoint, <strong>le</strong>s soins <strong>des</strong>anté primaires et prénatals, la surveillance et la promotionde la croissance, l’enseignement préscolaire non institutionnalisé,la supplémentation en micronutriments et la vaccination.Ces services sont assurés par un réseau de quelque700 000 agents anganwadi (soins aux <strong>enfants</strong>) <strong>des</strong> centrescommunautaires. L’efficacité de ce programme a toutefois étélimitée par divers facteurs allant <strong>des</strong> compétences et <strong>des</strong>connaissances limitées <strong>des</strong> agents anganwadi à un manquede supervision, <strong>des</strong> vacances de postes et <strong>des</strong> imperfections<strong>dans</strong> la politique du programme, par exemp<strong>le</strong> l’attentioninsuffisante accordée aux très jeunes <strong>enfants</strong>.Stratégie et approcheL’UNICEF s’emploie avec <strong>le</strong> Gouvernement indien à accroîtrel’efficacité du Programme ICDS. Les interventions faites à cetégard consistent notamment à renforcer <strong>le</strong> système de gestionet de supervision; améliorer <strong>le</strong>s connaissances et <strong>le</strong>scompétences <strong>des</strong> agents anganwadi, notamment en <strong>le</strong>s incitantà accorder plus de temps et d’attention aux nourrissons;accroître la participation communautaire par une analyse dela <strong>situation</strong> menée de concert avec <strong>le</strong>s villageois, <strong>le</strong> but étantd’identifier <strong>des</strong> volontaires villageois et de <strong>le</strong>ur proposer uneformation de base en matière de soins aux jeunes <strong>enfants</strong>;et accroître <strong>le</strong> nombre de visites à domici<strong>le</strong> effectuées par<strong>le</strong>s agents anganwadi et <strong>le</strong>s volontaires afin d’améliorer <strong>le</strong>comportement <strong>des</strong> parents en matière de soins, ainsi que lacouverture extérieure par <strong>le</strong>s services de santé.Résultats<strong>La</strong> stratégie décrite ci-<strong>des</strong>sus a été appliquée <strong>dans</strong> six États,couvrant au moins 1 000 villages, soit plus d’un million de personnespar État. Environ trois ans après la mise en place <strong>des</strong>interventions, <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> d’impact ont été effectuées <strong>dans</strong> plusieursÉtats, à l’aide d’enquêtes basées sur <strong>le</strong>s ménages représentatifs,afin de comparer <strong>le</strong>s villages d’intervention avec <strong>des</strong>villages témoins ayant <strong>le</strong>s mêmes caractéristiques socia<strong>le</strong>s,économiques et géographiques. Au Rajasthan, par exemp<strong>le</strong>, i<strong>le</strong>st ressorti que <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s villages d’intervention, l’adoption pré-50 LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE <strong>2008</strong>
quate et un soutien <strong>des</strong> pairs; <strong>des</strong>possibilités de développement etd’épanouissement personnels; et unsystème de soutien solide au sein dela communauté 12 .Les incitations requises pour retenir etmotiver <strong>le</strong>s agents de santé communautairene sont pas nécessairementfinancières. Les résultats décevants <strong>des</strong>évaluations de la formation <strong>des</strong> agentsde santé et de <strong>le</strong>ur déploiement àgrande échel<strong>le</strong> après Alma-Ata montrentbien qu’une bonne gestion <strong>des</strong>programmes et <strong>des</strong> stages de perfectionnementgarantissent mieux l’efficacité<strong>des</strong> agents à long terme que laformation initia<strong>le</strong>. <strong>La</strong> participation et<strong>le</strong> soutien actifs <strong>des</strong> membres de lacommunauté sont <strong>des</strong> facteurs essentielsde réussite et de pérennité <strong>des</strong>programmes impliquant <strong>des</strong> agents <strong>des</strong>anté communautaire <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>monde</strong>entier. Aux Philippines, par exemp<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s agents de santé travaillant auniveau du barangay, la plus petiteentité politique du pays, sont devenusun véritab<strong>le</strong> moteur de l’améliorationde la survie <strong>des</strong> <strong>enfants</strong>. Ce succès aété encouragé par <strong>le</strong> Barangay HealthWorkers’ Benefits and Incentives Actde 1995, dont <strong>le</strong>s dispositions portententre autres sur <strong>le</strong>s allocations de subsistance,l’épanouissement professionne<strong>le</strong>t <strong>des</strong> programmes spéciaux deformation, ainsi qu’un accès préférentielaux prêts. De la même manière,un programme mis en place <strong>dans</strong> <strong>le</strong>Ceara, au Brésil, appliquant un systèmedécentralisé qui permet auxagents de santé communautairesd’avoir un revenu mensuel confortab<strong>le</strong>(deux fois plus é<strong>le</strong>vé que la moyenneloca<strong>le</strong>), a engendré <strong>des</strong> progrès considérab<strong>le</strong>en matière de santé infanti<strong>le</strong>,notamment une baisse de 32 % de lamortalité <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> 13 .Encadrement adéquat <strong>des</strong>programmesL’encadrement <strong>des</strong> partenariats communautairesaxés sur <strong>le</strong>s soins <strong>des</strong>anté primaires peut combattre <strong>le</strong> sentimentd’iso<strong>le</strong>ment <strong>des</strong> agents de santécommunautaires et contribuer à maintenir<strong>le</strong>ur intérêt et <strong>le</strong>ur motivation,réduisant ainsi <strong>le</strong>s risques de départ.<strong>La</strong> fonction de superviseur incombesouvent aux agents de santé qualifiésqui sont attachés ou étroitement liés àcoce de l’allaitement maternel était plus importante et la préva<strong>le</strong>nce<strong>des</strong> retards de croissance largement plus faib<strong>le</strong> que <strong>dans</strong><strong>le</strong>s villages témoins (Voir Figure 3.1). Au Benga<strong>le</strong> Occidental,l’adoption précoce de l’allaitement maternel (76 % <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s villagesd’intervention contre 44 % <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s villages témoins), lasupplémentation en vitamine A (50 % contre 33 %) et <strong>le</strong>s tauxde vaccination (89 % contre 71 % pour la rougeo<strong>le</strong>) étaient plusé<strong>le</strong>vés <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s villages d’intervention que <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s villagestémoins, et <strong>le</strong>s taux de malnutrition plus faib<strong>le</strong>s (27 % deretards de croissance contre 32 %). Le coût de ces interventions« supplémentaires » est mo<strong>des</strong>te : 150 à 200 dollars parFigure 3.1Préva<strong>le</strong>nce <strong>des</strong> retards de croissancepar âge (mois)pour cent70605040302010024Source : UNICEF Inde, Rapport annuel 2006, p. 47.Villages témoinsvillage et par année, ce qui représente 9 à 10 % du coût permanentpayé par <strong>le</strong> Gouvernement indien <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre du programmeICDS par village et par an.Les enseignements tirésCompte tenu du niveau é<strong>le</strong>vé et constant de dénutritioninfanti<strong>le</strong> en Inde, il est important de démontrer qu’il estpossib<strong>le</strong> d’apporter <strong>des</strong> changements peu onéreux auprogramme ICDS existant pour améliorer considérab<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s soins de santé aux nourrissons et aux jeunes <strong>enfants</strong>,et que ces changements peuvent, en très peu de temps,se traduire par <strong>des</strong> progrès nutritionnels. Sachant que l’Indecompte environ 43 % d’<strong>enfants</strong> de moins de 5 ans souffrantd’une insuffisance pondéra<strong>le</strong>, <strong>le</strong> succès <strong>des</strong> solutions à faib<strong>le</strong>coût <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s États prioritaires de ce pays aura de profon<strong>des</strong>conséquences.Les difficultés restantesLes gouvernements <strong>des</strong> États où ces interventions sont effectuéesont décidé de passer à plus grande échel<strong>le</strong> en utilisant<strong>le</strong>urs propres ressources. L’UNICEF continuera sa collaborationafin de garantir la qualité de la mise en œuvre, et de s’attaquerà certains comportements particulièrement tenacescomme la tendance <strong>des</strong> dispensateurs de soins à retarder <strong>le</strong>début de l’alimentation complémentaire (nettement au-delàde six mois). Malgré une amélioration de l’état nutritionnel<strong>des</strong> nourrissons et <strong>des</strong> <strong>enfants</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s États où ces interventionsont été mises en œuvre, il reste manifestement encorebien <strong>des</strong> améliorations à apporter.Voir Références, page 107.LES PARTENARIATS COMMUNAUTAIRES POUR LES SOINS DE SANTÉ 51
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