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La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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d’autres cette liberté à laquelle ils attachaient un si grand prix. « Rares étaient, même <strong>par</strong>mi les<br />

penseurs les plus éminents du dix-septième siècle, ceux qui s’étaient élevés à la hauteur du grand<br />

principe renfermé dans le Nouveau Testament, et d’après lequel Dieu est seul juge de la foi. » (Id.,<br />

p. 297.)<br />

<strong>La</strong> doctrine affirmant que Dieu a donné à son Eglise le droit de dominer les consciences, de<br />

définir et de punir l’hérésie, est l’une des erreurs papales les plus invétérées. Les réformateurs, tout<br />

en répudiant le credo de Rome, ne surent pas s’affranchir entièrement de son intolérance. Les<br />

profondes ténèbres dont Rome avait enveloppé le monde au cours de sa domination séculaire<br />

n’étaient pas encore dissipées. L’un des principaux pasteurs de la colonie de Massachusetts Bay<br />

disait : « C’est la tolérance qui a rendu le monde antichrétien ; jamais l’Eglise n’a eu lieu de<br />

regretter sa sévérité envers les hérétiques. » (Martyn, vol. V, p. 335.) Un statut adopté <strong>par</strong> les<br />

colons réservait le droit de vote en matière civile aux seuls membres de la congrégation. Celle-ci<br />

était une Eglise d’Etat dans laquelle chacun était tenu de contribuer à l’entretien du culte, et où il<br />

incombait aux magistrats de veiller à la suppression de l’hérésie. Le pouvoir civil ainsi placé entre<br />

les mains de l’Eglise ne tarda pas à produire le fruit qu’il fallait en attendre : la persécution.<br />

Onze ans après l’établissement de la première colonie, arrivait dans le Nouveau Monde<br />

Roger Williams, en quête, lui aussi, de la liberté de conscience. Mais il la concevait autrement que<br />

les Pèlerins. A l’encontre des gens de son temps, il avait compris que cette liberté est le droit<br />

inaliénable de tout homme, quelle que soit sa confession. Avide de vérité, il lui <strong>par</strong>aissait<br />

impossible, comme à Robinson, qu’on eût déjà reçu toute la lumière de la Parole de Dieu. «<br />

Williams a été le premier dans la chrétienté moderne à établir le gouvernement civil sur le principe<br />

de la liberté religieuse et de l’égalité des opinions devant la loi. » (Bancroft, Ire <strong>par</strong>t., chap. XV,<br />

<strong>par</strong>. 16.) Il affirmait que le devoir du magistrat était de punir le crime, mais non de dominer sur les<br />

consciences. « Le magistrat, disait-il, peut décider ce que l’homme doit à son semblable ; mais<br />

quand il s’avise de lui prescrire ses devoirs envers son Dieu, il sort de ses attributions. L’Etat peut<br />

établir un credo aujourd’hui et demain un autre, comme cela s’est vu sous divers rois et reines<br />

d’Angleterre, et comme l’ont fait différents papes et conciles de 1’Eglise romaine, ce qui rend la<br />

croyance incertaine et donne libre cours à l’arbitraire. » (Martyn, vol. p. 340.)<br />

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