Relativism and Universalism in Linguistics - Fachbereich 10 ...
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Workshop 6 – Had 187<br />
négation – que discursifs – importance du co(n)texte dans l’<strong>in</strong>terprétation de l’adverbe,<br />
possibilité de restitution du comparant.<br />
5. Références<br />
Allaire, S. (1982), Le modèle syntaxique des systèmes corrélatifs. Etude en français moderne,<br />
Lille, Service de reproduction des thèses – Université de Lille III, 601 pp.<br />
Danon-Boileau, L. & Morel, M.-A. éds (1995), La comparaison (Faits de langues 5), Paris,<br />
P.U.F.<br />
Fauconnier, G. (1984), Espaces mentaux. Aspects de la construction du sens dans les langues<br />
naturelles, Paris, Les Editions de M<strong>in</strong>uit, 216 pp.<br />
Haspelmath, M. & Buchholz, O. (1998), Equative <strong>and</strong> similative constructions <strong>in</strong> the<br />
languages of Europe, <strong>in</strong> van der Auwera, J. (ed.), Adverbial constructions <strong>in</strong> the<br />
languages of Europe, Berl<strong>in</strong> – New York, M. de Gruyter, pp. 277-334<br />
Hoeksema, J. & Rullmann H. (2001), Scalarity <strong>and</strong> polarity : a study of scalar adverbs as<br />
polarity items, <strong>in</strong> Hoeksema, J., Rullmann, H., Sanchez-Valencia, V. & Van der Wouden,<br />
T. (eds), Perspectives on negation <strong>and</strong> polarity items, Amsterdam – Philadelphia, J.<br />
Benjam<strong>in</strong>s, pp. 129-172.<br />
Lefeuvre F. & Noailly M. éds. (2004), Intensité, comparaison, degré (Travaux du Cerlico 17),<br />
Rennes, P.U.R., 329 pp.<br />
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avec les autres langues romanes, Genève, Droz, 470p.<br />
Rivara, René (1990), Le système de la comparaison. Sur la construction du sens dans les<br />
langues naturelles, Paris, Les Editions de M<strong>in</strong>uit, 219 pp.<br />
Scalarité et anaphore :<br />
sur quelques expressions scalaires en russe<br />
Inkova, Olga<br />
Univ. de Genève<br />
o.<strong>in</strong>kova@bluew<strong>in</strong>.ch<br />
Les expressions anaphoriques russes do takoj stepeni, do togo et tak qui feront l’objet de notre<br />
analyse présentent un <strong>in</strong>térêt particulier pour l’étude des phénomènes scalaires. En effet, la<br />
description du fonctionnement de ces expressions amène un questionnement d’ordre général<br />
sur l’emploi des anaphoriques dans des structures scalaires, emploi connu dans nombre de<br />
langues : cf. le français (tel, tellement ; à ce po<strong>in</strong>t vs. à tel po<strong>in</strong>t) , l’italien (così, tale),<br />
l’allem<strong>and</strong> (so) ... Nous nous appliquerons dans notre communication à décrire les trois<br />
expressions russes, ce qui nous permettra, notamment à travers la traduction des exemples, de<br />
montrer leur spécificité, mais aussi d’ouvrir des pistes de réflexion sur ce type d’expressions<br />
dans d’autres langues.<br />
Comme nous l’avons déjà suggéré, les expressions do takoj stepeni, do togo et tak ont en<br />
commun, d’une part, leur caractère anaphorique dû à la présence dans leur structure des<br />
démonstratifs (adjectif takoj, adverbe tak, pronom to), et de l’autre, la possibilité de créer des<br />
structures scalaires. La ‘scalarité’ de ces expressions n’a toutefois pas la même orig<strong>in</strong>e. La<br />
locution do takoj stepeni est, si l’on peut dire, ‘lexicalement’ scalaire : c’est un SP qui se<br />
compose du nom stepen’, ‘degré’, ‘mesure’, de l’adjectif takoj, ‘tel, même’, et de la<br />
préposition do, ‘jusqu’à’. Cette expression sert à modifier une propriété ou une action, en lui<br />
attribuant un degré (stepen’) caractérisé, à l’aide de l’adjectif démonstratif takoj, à travers la<br />
comparaison – cf. (1), la conséquence – cf. (2), et le renvoi anaphorique – cf. (3) :