Relativism and Universalism in Linguistics - Fachbereich 10 ...

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comme l'article partitif et celui de indéfini pluriel, sont des structures marquées dans les
langues du monde. La langue source de la plupart des Abidjanais étudiés, le baoulé, et qui sert
d'exemple, a la marque zéro pour référer aux noms à lecture générique ou non-spécifique,
alors que la marque du défini renvoie exclusivement aux référents spécifiques. La marque du
pluriel peut être absente lorsque la pluralité n'est pas posée comme pertinente. En outre, le
pronom sujet zéro peut apparaître dans la construction de série verbale.
Nos résultats confirment des critères typologiques et sémantiques pour les marques zéro, en
particulier pour ce qui est des locuteurs abidjanais non-scolarisés. À l’exception d’une seule
occurrence, l’article est toujours présent dans la référence aux animés; ces référents sont
toujours comptables et le plus souvent spécifiques. Dans certains domaines lexicaux fréquents
(à savoir ‘langue/école’, ‘aliments’ et ‘travail/métier’) l’article est absent bien plus souvent
que dans d’autres domaines lexicaux. En outre, ces noms nus renvoient le plus souvent à des
référents inanimés, massifs, non-spécifiques et/ou génériques. Des contextes mentionnés dans
la littérature antérieure sur le pronom zéro, nous retrouvons dans notre corpus également celui
de la construction ressemblante à la série verbale africaine. Mais le plus souvent dans nos
textes, le sujet zéro apparaît dans un contexte de répétition. Ces structures à marques zéro sont
ainsi interprétées comme transposées des langues africaines à la variété locale de français.
Pour ce qui est des Abidjanais scolarisés, la transposition de traits typologiquement africains
au français abidjanais semble renforcée par des tendances évolutionnaires générales, telles
que l’évitement de traits marqués. Pour ces locuteurs, les marques zéro sont utilisés dans des
nouveaux contextes, ce qui suggère une propagation de ces traits et une appropriation du
français à convenir à la situation plurilinguistique.
Integration of loan material in German through Phono-Semantic
Matching (PSM)
Mailhammer, Robert
Ludwig-Maximilians-Universität München
robert.mailhammer@germanistik.uni-muenchen.de
The theory of Phono-Semantic Matching (PSM) was developed in Zuckermann (2003) to
come to grips with Israeli Hebrew. The basic idea is that instead of directly borrowing a
particular word, languages can also find a word whose phonological structure is similar to the
source etymon, and which may be semantically related. Thus, PSM works like folketymology,
but it is used to integrate loanwords. Zuckermann (2005: 228) gives the following
example from Israeli Hebrew:
(1) Israeli mishafáim ‘a pair of glasses’ coined from the Hebrew root sqp ‘look through’
against the background of the Yiddish source shpakúln ‘a pair of glasses’
In other words, this process forms new words from native material modeled on the phonetic
structure and the semantic content of the source language etymon. Zuckermann (2005: 229)
claims that this kind of “camouflaged borrowing” is common in resurrected languages, such
as Israeli Hebrew and re-invented Turkish, and in languages with a phono-logographical
script, such as Chinese and Japanese.
In the talk I will apply this approach to Modern German by showing that, although not as
widespread, German does integrate English words and, to a larger degree, phrases with the
help of PSM. This can be demonstrated with the following examples:
(2) G laden ‘load a computer program/battery’ from G –laden (only as a complex verb
otherwise, in e.g. aufladen, einladen, etc.) with the basic meaning ‘carry’ modeled on E load
‘load a computer program/battery)