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Modélisation, analyse mathématique et simulations numériques de ...

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tel-00656013, version 1 - 3 Jan 2012<br />

10 Introduction générale <strong>et</strong> présentation <strong>de</strong>s travaux<br />

d’espace : ⎧⎪ ⎨<br />

⎪⎩<br />

∂tH +∂x(H U) = 0,<br />

∂t(HU)+∂x<br />

<br />

HU 2 +g H2<br />

<br />

= 0,<br />

2<br />

est un système strictement hyperbolique <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux lois <strong>de</strong> conservation, pourvu que la hauteur<br />

H reste strictement positive. Ses valeurs propres réelles distinctes sont alors<br />

U − gH <strong>et</strong> U + gH .<br />

Nous renvoyons aux ouvrages <strong>de</strong> D. Serre [169] pour l’étu<strong>de</strong> théorique <strong>de</strong>s problèmes hyperboliques.<br />

Ce qui nous intéresse ici, ce sont <strong>de</strong>s particularités <strong>de</strong> ces systèmes utiles à<br />

la construction du schéma, à savoir la formulation conservative, <strong>et</strong> la propagation à vitesse<br />

finie <strong>de</strong> l’information (qui perm<strong>et</strong> l’utilisation <strong>de</strong> schémas explicites). Pour une <strong>de</strong>scription<br />

précise <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s volumes finis en général, nous renvoyons le lecteur à quelques<br />

ouvrages classiques : ceux <strong>de</strong> R. J. LeVeque [133, 134], <strong>de</strong> R. Eymard, T. Gallouët <strong>et</strong><br />

R. Herbin [84], ou encore d’E. Godlewski <strong>et</strong> P.A. Raviart [102]. Nous présentons succintement<br />

ici le principe général <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> pour une loi <strong>de</strong> conservation scalaire (pas <strong>de</strong><br />

terme source) :<br />

∂tV +∂xF(V) = 0. (1.15)<br />

Nous considérons un schéma aux différences finies explicite en temps (typiquement Euler)<br />

<strong>et</strong> nous donnons un maillage du domaine spatial (xj+1/2)j∈Z : les noeuds du maillage<br />

xj+1/2 sont les interfaces <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> contrôle ou mailles Cj = <br />

xj−1/2;xj+1/2 . En intégrant<br />

l’équation (1.15) sur chaque maille, nous approchons la solution non pas en valeurs<br />

ponctuelles aux noeuds du maillage, mais en valeurs moyennes sur chaque maille (d’où<br />

l’obtention d’une solution numérique constante par morceaux, foncièrement discontinue).<br />

Pour l’équation (1.15), le schéma s’écrit :<br />

où V n<br />

V n+1<br />

j −V n ∆tn<br />

j +<br />

∆xj<br />

<br />

F n j+1/2 −Fn <br />

j−1/2<br />

= 0,<br />

j désigne une approximation <strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong> V sur la cellule Cj au temps tn . Enfin,<br />

le flux numérique Fn j+1/2 représente une approximation du flux F à l’interface entre les<br />

cellules Cj <strong>et</strong> Cj+1 au temps tn . Parce que l’on n’a pas d’information sur la solution aux<br />

interfaces <strong>de</strong>s mailles, la première difficulté dans la construction du schéma rési<strong>de</strong> dans le<br />

choix du flux numérique. C’est la multiplicité <strong>de</strong> choix possibles pour ce flux, en fonction<br />

<strong>de</strong> la physique du problème, qui fait la diversité <strong>de</strong>s schémas volumes finis.<br />

Dans c<strong>et</strong>te thèse (au Chapitre 3, mais également dans la Partie II), nous nous restreindrons<br />

aux schémas dits à trois points, pour lesquels le flux numérique s’écrit :<br />

F n j+1/2 = F V n<br />

j ,V n <br />

j+1 ,<br />

où F est consistant avec le flux continu, c’est-à-dire<br />

F (V,V) = F(V).

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