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200 L'EDUCATION MUSICALE
« represente iin 0. . . Je
« ces curiosites '. .. »
vous expllquerai a fond toutes
Le voilei bien avance. Saura-t-il mieux parler
ensuite?
Qu'une telle etude de la physiologic de la voix
soit opportune pour le professeur, c'est meme dis-
cutable ; peut-etre (?) pourrait-elle tout au plus I'e-
clairer dans le choix des exercices de pure gymnas-
tique vocale qui peuvent convenir a tel ou tel eleve,
niais cela a la condition expresse qu'elle soit com-
plete, et non superficielle, ce qui a presque toujoiirs
lieu; pour la iaire complete, il faudrait I'etendre
sur tout I'ensemble de I'appareil respiratoire, depuis
les poumons et les muscles de la poitrine jusqu'aux
fosses nasales et au nez, qui jouent un role impor-
tant dans la formation du timbre ; ce qui conduirait
inevitablement, pour arriver a comprendre, physio-
logiquement parlant, le fonctionnement de tous ces
organes, intimement relies qu'ils sont avec tous les
autres, a etudier Tanatoniie generale. Si cette utilite
etait reellement demontree, le meilleur professeur
de chant serait le medecin, le larvnoolosfiste, ce qui
ne soutient pas I'exameu. II nv a rien de pire que
les demi-savants, ni rien de plus pretentieux. Les
vieux professeurs de la grande epoque italienne du
bcl canto, qui, il faut bien le reconnaitre, pourraient
joliment nous en remontrer dans I'art de former et
d'assoupllr les voix, ne se targuaient point de ces
connaissances supcrflues : ils procedaient empiri-
1. Moliore, Ic Bourgeois qentllhomnie, acte H, scene vi.