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Simulation numérique de l'essorage et du refroidissement d'un film ...

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104 Chapitre 3 Description <strong>et</strong> validation <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>numérique</strong>s<br />

Dans ce cône la composante transversale <strong>de</strong> la vitesse moyenne est i<strong>de</strong>ntiquement nulle.<br />

Autour <strong>de</strong> ce cône se situe une zone <strong>de</strong> mélange <strong>du</strong>e au cisaillement in<strong>du</strong>it par le j<strong>et</strong> en<br />

mouvement dans un flui<strong>de</strong> au repos.<br />

Certains auteurs intro<strong>du</strong>isent une définition sur la pression totale. Le noyau poten-<br />

tiel correspond alors à la surface où la somme <strong>de</strong> la pression statique <strong>et</strong> <strong>de</strong> la pression<br />

dynamique est égale à la pression atmosphérique.<br />

La longueur <strong>du</strong> cône potentiel est généralement constante quel que soit le type d’écoule-<br />

ment. Cependant c<strong>et</strong>te longueur diffère suivant les étu<strong>de</strong>s, <strong>et</strong> varie entre 4e <strong>et</strong> 6e. Certains<br />

auteurs obtiennent une valeur <strong>de</strong> 4e [Lepicovsky 86], tandis que d’autres mesurent une va-<br />

leur <strong>de</strong> 5e [Antonia 83] [Gardon 65] [Hussain 80]. Des étu<strong>de</strong>s montrent que contrairement<br />

à ce qui est communément admis, l’influence <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> Reynolds sur la longueur <strong>du</strong><br />

cône potentiel est loin d’être négligeable [Namer 88] [Hill 76]. Les travaux <strong>de</strong> Nomer <strong>et</strong><br />

Ötugen concernant l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> j<strong>et</strong>s plans libres dont les nombres <strong>de</strong> Reynolds sont compris<br />

entre 1000 <strong>et</strong> 7000 montrent que plus le nombre <strong>de</strong> Reynolds est grand, plus le cône po-<br />

tentiel est court jusqu’à une valeur seuil <strong>de</strong> 30000, Reynolds au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong>quel la longueur<br />

<strong>du</strong> cône potentiel n’évolue plus.<br />

Maurel [Maurel 01a] a étudié l’influence <strong>du</strong> rapport d’ouverture L/d sur la longueur <strong>du</strong><br />

cône potentiel pour <strong>de</strong>s rapport compris entre 10 <strong>et</strong> 50. Il propose un modèle :<br />

L<br />

d<br />

= 3, 95<br />

−1 L<br />

d<br />

(3.27)<br />

L’influence <strong>de</strong> l’intensité turbulente en sortie <strong>de</strong> buse sur le développement <strong>du</strong> j<strong>et</strong> a été<br />

étudiée <strong>et</strong> il a été montré [Van 76] qu’une augmentation <strong>de</strong> l’intensité turbulente en sortie<br />

<strong>de</strong> buse entraîne une diminution <strong>de</strong> la longueur <strong>du</strong> cône potentiel. Un taux <strong>de</strong> turbulence<br />

<strong>de</strong> 20% <strong>de</strong>vrait supprimer la présence <strong>du</strong> noyau potentiel.<br />

La zone <strong>de</strong> transition<br />

C<strong>et</strong>te zone assure la transition entre le cône potentiel <strong>et</strong> la zone développée <strong>et</strong> corres-<br />

pond au croisement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux zones <strong>de</strong> mélange. C’est dans c<strong>et</strong>te zone que se forment les<br />

structures tourbillonnaires qui prennent naissance <strong>de</strong> part <strong>et</strong> d’autre <strong>de</strong> l’axe <strong>du</strong> j<strong>et</strong>. C<strong>et</strong>te<br />

zone est souvent incluse dans le cône potentiel ou dans la zone développée. Des auteurs<br />

se sont intéressés au processus <strong>de</strong> regroupement <strong>de</strong>s structures tourbillonnaires observées<br />

dans la zone <strong>de</strong> transition <strong>et</strong> à leurs corrélations avec l’expansion <strong>du</strong> j<strong>et</strong> [Hsiao 94]. Ils<br />

s’appuient sur <strong>de</strong>s visualisations <strong>du</strong> regroupement <strong>de</strong>s tourbillons dans la couche <strong>de</strong> mé-

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