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Simulation numérique de l'essorage et du refroidissement d'un film ...

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3.3 Validations 135<br />

0.015<br />

Cf<br />

0.01<br />

0.005<br />

0<br />

-0.005<br />

-0.01<br />

-0.015<br />

-10 -5 0 5 10<br />

ξ<br />

Figure 3.44 Comparaison <strong>de</strong>s cisaillements à la paroi obtenus par un modèle LES <strong>et</strong> V2F,<br />

: données expérimentales, trait plein : LES, trait pointillé : V2F<br />

La vitesse longitudinale le long <strong>de</strong> l’axe est comparée à la figure 3.45. Globalement,<br />

les évolutions sont les mêmes, malgré la longueur faible <strong>du</strong> noyau potentiel dans le cas<br />

v 2 − f. En eff<strong>et</strong>, on r<strong>et</strong>rouve l’épaulement observé plus haut avec un modèle v 2 − f.<br />

Les coefficients d’échange à la paroi sont présentés à la figure 3.46 pour les <strong>de</strong>ux<br />

modèles <strong>de</strong> turbulence. Un bon accord est trouvé sur le maximum <strong>du</strong> coefficient d’échange<br />

mais le profil LES est beaucoup moins rai<strong>de</strong>.<br />

Nous ne possédons malheureusement pas <strong>de</strong> données <strong>de</strong> comparaison qualitatives<br />

dans c<strong>et</strong>te configuration. Néanmoins, en se référant aux travaux <strong>de</strong> Sparrow <strong>et</strong> Wong<br />

[Sparrow 75], on constate que le ressaut survenant pour x/d=13 avec le modèle LES est<br />

observé expérimentalement. Le modèle v 2 − f ne perm<strong>et</strong> pas d’observer ce ressaut. Dans<br />

la configuration diphasique, il sera aussi observé au chapitre 4.<br />

3.3.3.10 Discussions sur la validation <strong>de</strong> la turbulence<br />

Différents modèles <strong>de</strong> turbulence ont été testés sur différentes configurations. L’impor-<br />

tance <strong>de</strong> la troisième direction est capitale. C’est dans c<strong>et</strong>te direction que se développent<br />

les tourbillons contra-rotatifs étudiés notamment par Yokobori <strong>et</strong> al. [Yokobori 77] <strong>et</strong> ob-<br />

servés dans nos simulations 3D. C’est pour c<strong>et</strong>te raison que les simulations ont été réalisées<br />

à la fois en 3D <strong>et</strong> en 2D.<br />

Rappelons la lour<strong>de</strong> hypothèse qu’est la réalisation <strong>de</strong>s calculs en 2D dans la configu-<br />

ration in<strong>du</strong>strielle globale comprenant l’interaction avec un <strong>film</strong> vue en détail au chapitre

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