Simulation numérique de l'essorage et du refroidissement d'un film ...

3.3 Validations 131
En sortie de buse, on constate la présence d’un secteur angulaire d’intensité Iw
très faible. Il correspond au noyau potentiel. L’épaississement des deux couches de
mélange de part et d’autre du jet sont le lieu de l’intensité maximale et traduisent
son épanouissement. On note aussi la présence de deux grosses recirculations.
On observe le maximum de la composante Iu de l’intensité turbulente au niveau du
point de stagnation du jet. Sur les côtés apparaissent les deux grosses recirculations.
L’intensité turbulente Iu augmente dans la zone de développement du jet puis di-
minue à mesure qu’on approche de la paroi, pour atteindre sa valeur maximale au
point de stagnation du jet, autour de 0,165. Cette information est corroborée par
les simulations LES réalisées par Beaubert [Beaubert 02] pour différents Reynolds,
et son évolution longitudinale est tracée à la figure 3.39 et comparée à des valeurs
expérimentales.
Iu
0.3
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 2 4 6 8 10
z/d
Figure 3.39 Répartition de la composante selon x de l’intensité turbulente Iu, : données
expérimentales [Maurel 01b], trait : simulation
L’évolution globale est respectée même si la chute d’intensité turbulente autour de
z/d = 2 est surestimée par le simulation. En outre, la valeur du pic d’intensité à
la paroi n’est pas correctement rendu, les simulations LES menées par Beaubert
[Beaubert 02] soulignent ce problème, invoquant une lacune de maillage dans cette
zone pour y capter les gradients élevés.
Concernant la composante Iw, on note là encore la présence du noyau potentiel. Le
caractère fortement tridimensionnel est mis en exergue notamment au niveau des
recirculations ainsi qu’à la paroi.