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Simulation numérique de l'essorage et du refroidissement d'un film ...

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38 Chapitre 2 Modèles physiques<br />

2.5.3 Unsteady Reynolds Averaged Navier Stokes (URANS)<br />

La première alternative à la modélisation RANS complexe est la "Very-Large Eddy Si-<br />

mulation" (VLES) [Speziale 97] ou "Unsteady Reynolds-Averaged NavierStokes" (URANS).<br />

L’acronyme URANS est plus <strong>de</strong>scriptif que ne l’est VLES. Ce type <strong>de</strong> calcul a trait aux<br />

modèles RANS mais est délibérément instationnaire, même avec <strong>de</strong>s conditions aux li-<br />

mites stationnaires. D’après Spalart [Spalart 00a] on trouve <strong>de</strong>s travaux, comme ceux <strong>du</strong><br />

groupe <strong>de</strong> Nixon [Childs 87], qui utilisent l’acronyme VLES pour évoquer <strong>de</strong>s modèles qui<br />

sont en réalité <strong>de</strong>s modèles LES <strong>et</strong> non pas <strong>de</strong>s modèles URANS, ce qui constitue une<br />

raison supplémentaire pour appeler ces modèles URANS <strong>et</strong> non VLES.<br />

La vitesse d’un écoulement turbulent traité par une approche RANS instationnaire<br />

peut se décomposer <strong>de</strong> la façon suivante :<br />

u = u+ < u > +u ′<br />

(2.89)<br />

où u représente une moyenne temporelle, < u > une moyenne statistique, <strong>et</strong> u ′ la<br />

fluctuation turbulente.<br />

L’approche RANS instationnaire n’est bien définie que lorsque le phénomène insta-<br />

tionnaire est parfaitement découplé <strong>de</strong> la turbulence aléatoire, c’est-à-dire dans le cas<br />

d’instationnarités forcées, <strong>de</strong> façon à ce que le rapprochement avec la moyenne <strong>de</strong> phase<br />

soit justifié, ou dans le cas <strong>de</strong> certaines instabilités absolues très énergétiques comme les<br />

allées <strong>de</strong> Von Karman en écoulement détaché. En revanche, les phénomènes fortement tur-<br />

bulents à spectre large (couche limite) ne peuvent pas être représentés par ces métho<strong>de</strong>s.<br />

2.5.4 Large Eddy <strong>Simulation</strong> (LES)<br />

Dans la LES la contribution <strong>de</strong>s structures aux gran<strong>de</strong>s échelles à la quantité <strong>de</strong><br />

mouvement <strong>et</strong> au transfert d’énergie est calculée directement <strong>et</strong> l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong>s échelles <strong>de</strong><br />

turbulence plus p<strong>et</strong>ites (partie haute fréquence <strong>de</strong> l’écoulement) est modélisé. C’est pour<br />

c<strong>et</strong>te raison qu’on parle <strong>de</strong> Large Eddy <strong>Simulation</strong> ou <strong>Simulation</strong> aux Gran<strong>de</strong>s Échelles.<br />

La LES capture toutes les structures <strong>de</strong> taille supérieure à une certaine échelle <strong>de</strong> longueur<br />

appelée longueur <strong>de</strong> coupure. La longueur <strong>de</strong> coupure est choisie <strong>de</strong> façon à ce que les<br />

structures modélisées soient peu énergétiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> comportement relativement découplé<br />

<strong>de</strong> celui <strong>de</strong> l’écoulement moyen, ce qui facilite leur modélisation. Comme les p<strong>et</strong>ites échelles<br />

sont plus homogènes <strong>et</strong> moins affectées par les conditions aux limites que les gran<strong>de</strong>s<br />

échelles, la modélisation est plus acceptable dans ce cas <strong>de</strong> figure. La modélisation <strong>de</strong>s

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