analyse et fonctionnement des systemes d'energie ... - Montefiore
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• les composantes alternatives de pulsation 2ωN <strong>des</strong> courants, négligeables pour la raison<br />
mentionnée précédemment.<br />
Les calculs portent donc sur les composantes alternatives de pulsation ωN, ce qui perm<strong>et</strong> de<br />
calculer les courants de défaut via les techniques (mais pas les paramètres !) s’appliquant au<br />
régime sinusoïdal établi.<br />
Dans les réseaux de transport, compte tenu de la rapidité <strong>des</strong> disjoncteurs, on considère qu’il<br />
faut pouvoir couper la valeur initiale de c<strong>et</strong>te composante, ce qui revient à considérer la réactance<br />
subtransitoire <strong>des</strong> machines dans les calculs. Ceci procure une marge de sécurité puisqu’ultérieurement<br />
l’amplitude du courant de défaut décroît.<br />
Dans les réseaux de distribution, les disjoncteurs sont moins rapi<strong>des</strong> <strong>et</strong> l’on considère généralement<br />
la réactance transitoire dans les calculs. Dans ce cas, il est encore plus légitime de négliger la<br />
composante unidirectionnelle du courant de défaut.<br />
12.2.7 Schéma équivalent simplifié d’une machine synchrone<br />
L’<strong>analyse</strong> du court-circuit d’un générateur initialement à vide a montré que ce dernier se comporte<br />
comme une f.e.m. d’amplitude √ 2Eo q derrière la réactance subtransitoire X′′ d . Qu’en<br />
est-il dans le cas usuel où le générateur produit un courant avant apparition du défaut ?<br />
En fait, on peut montrer que la machine synchrone obéit au schéma équivalent de la figure<br />
12.7, dans lequel la f.e.m. Ē′′ est constante. En eff<strong>et</strong>, on démontre (dans le cours ELEC0047)<br />
que c<strong>et</strong>te f.e.m. est proportionnelle aux flux dans les enroulements rotoriques de la machine,<br />
lesquels ne changent dans les premiers instants qui suivent le court-circuit. En pratique, on<br />
appelle Ē′′ la f.e.m. derrière réactance subtransitoire. La résistance statorique a été négligée.<br />
Ē ′′<br />
+<br />
−<br />
X ′′<br />
d<br />
Figure 12.7: schéma équivalent d’une machine synchrone<br />
Supposant le court-circuit appliqué en t = 0, la continuité de c<strong>et</strong>te f.e.m. se traduit par:<br />
Ē ′′<br />
(0 + ) = Ē′′<br />
(0 − ) = ¯ V(0 − )+jX ′′<br />
d Ī(0− )<br />
On peut donc déterminer c<strong>et</strong>te f.e.m. au départ d’un calcul de load flow pré-incident fournissant<br />
¯V(0 − ) <strong>et</strong> Ī(0− ). On r<strong>et</strong>rouve évidemment le cas du générateur initialement à vide en posant<br />
Ī(0 − ) = 0 d’où E ′′<br />
(0 − ) = V(0 − ) = E o q .<br />
199<br />
¯V<br />
Ī