02.07.2013 Views

analyse et fonctionnement des systemes d'energie ... - Montefiore

analyse et fonctionnement des systemes d'energie ... - Montefiore

analyse et fonctionnement des systemes d'energie ... - Montefiore

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

La notion de puissance réactive triphasée est artificielle dans la mesure où il n’y a pas de puissance<br />

fluctuante triphasée. En fait, seule la puissance réactive par phaseQaune interprétation.<br />

Q3φ = 3Q est une grandeur aussi artificielle qu’un “courant triphasé” 3I. Cependant, c<strong>et</strong>te<br />

notion est universellement utilisée, pour <strong>des</strong> raisons de symétrie avec la puissance active.<br />

En vertu de (2.9), on a:<br />

P3φ = √ 3UI cos(φ−ψ) (2.20)<br />

Q3φ = √ 3UI sin(φ−ψ) (2.21)<br />

où U est la valeur efficace de la tension de ligne. Ces formules sont souvent utilisées parce<br />

qu’elle font intervenirU, elle-même utilisée pour désigner la tension. Notons toutefois que ces<br />

formules sont hybri<strong>des</strong> dans la mesure où φ−ψ est le déphasage entre le courant <strong>et</strong> la tension<br />

de phase (<strong>et</strong> non la tension de ligne).<br />

2.6 Production d’un champ tournant<br />

Montrons finalement comment un ensemble de courants triphasés peut être utilisé pour produire<br />

un champ tournant dans une machine.<br />

Les machines électriques tournantes, tels les générateurs <strong>des</strong> centrales électriques, sont constituées<br />

d’un stator, qui est la partie fixe, <strong>et</strong> d’un rotor, qui est la partie tournante, séparée de<br />

la première par un entrefer. Stator <strong>et</strong> rotor sont tous deux fabriqués dans un matériau à haute<br />

perméabilité magnétique.<br />

Le stator d’un machine tournante triphasée est doté d’un ensemble de trois enroulements, correspondant<br />

chacun à une phase. Un de ces enroulements, que nous supposerons relatif à la<br />

phasea, est représenté en coupe à la figure 2.10.a <strong>et</strong> en perspective à la figure 2.10.b 1 .<br />

Si l’on injecte un courant continu dans l’enroulement en question, les lignes du champ magnétique<br />

qui en résulte se disposent comme représenté en pointillé à la figure 2.10.a. Notons que la<br />

perméabilité magnétique du matériau étant beaucoup plus élevée que celle de l’air de l’entrefer,<br />

les lignes de champ sont orientées dans ce dernier selon la normale à la surface (cylindrique)<br />

extérieure du rotor <strong>et</strong> la surface intérieure du stator. En d’autres termes, le champ est radial en<br />

tout point de l’entrefer.<br />

Repérons un point quelconque P de l’entrefer au moyen de l’angle ϕ (cf figure 2.10.a) <strong>et</strong><br />

désignons par H(ϕ) l’amplitude du champ magnétique en ce point. H(ϕ) est une fonction<br />

périodique, de période2π dont le développement en série de Fourier s’écrit:<br />

H(ϕ) = c1cosϕ+c3cos3ϕ+c5cos5ϕ+...<br />

En pratique, les constructeurs s’efforcent de rendre les harmoniques spatiaux en3ϕ,5ϕ, <strong>et</strong>c. . .<br />

aussi faibles que possible, en jouant sur le nombre <strong>et</strong> la disposition <strong>des</strong> conducteurs. On peut<br />

1 insistons sur le fait que ces figures donnent seulement un schéma de principe<br />

25

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!