02.07.2013 Views

analyse et fonctionnement des systemes d'energie ... - Montefiore

analyse et fonctionnement des systemes d'energie ... - Montefiore

analyse et fonctionnement des systemes d'energie ... - Montefiore

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

6.1.2 Modélisation<br />

Lignes de champ <strong>et</strong> flux<br />

Les lignes du champ magnétique créé par les courants i1 <strong>et</strong> i2 sont esquissées à la figure 6.1.<br />

Comme le suggère la figure, la majeure partie <strong>des</strong> lignes de champ sont contenues dans le<br />

noyau magnétique <strong>et</strong> coupent les deux enroulements. Cependant, certaines lignes de champ se<br />

ferment à l’extérieur du noyau en ne coupant les spires que d’un seul enroulement.<br />

Notons ψ1 (resp. ψ2) le flux total embrassé par l’enroulement primaire (resp. secondaire).<br />

Notons égalementφm le flux créé par le champ dans une section du noyau magnétique. Ce flux<br />

est relié aux courants i1 <strong>et</strong> i2 par:<br />

où R est la reluctance du noyau magnétique 1 .<br />

n1i1 +n2i2 = Rφm<br />

Compte tenu <strong>des</strong> deux types de lignes de champ, on peut décomposerψ1 en:<br />

ψ1 = ψℓ1 +n1φm<br />

(6.1)<br />

(6.2)<br />

où ψℓ1 est le flux de fuite créé par les lignes de champ qui ne passent pas par le noyau <strong>et</strong> ne<br />

coupent que l’enroulement 1, tandis que n1φm est le flux créé par les lignes du champ qui<br />

passent par le circuit magnétique <strong>et</strong> sont communes aux deux enroulements. On peut de même<br />

décomposerψ2 en:<br />

ψ2 = ψℓ2 +n2φm<br />

(6.3)<br />

Transformateur idéal<br />

Supposons d’abord que le transformateur est construit de façon parfaite, c’est-à-dire:<br />

• avec <strong>des</strong> enroulements sans résistance<br />

• ne présentant aucun flux de fuite<br />

• enroulés autour d’un matériau de perméabilité infinie.<br />

La troisième hypothèse simplificatrice conduit à une reluctance nulle. La relation (6.1) fournit<br />

directement:<br />

i2 = − n1<br />

(6.4)<br />

i1<br />

n2<br />

1 le signe+s’explique par le fait que, les deux circuits étant bobinés comme montré à la figure 6.1, les courants<br />

i1 <strong>et</strong>i2 créent dans le noyau <strong>des</strong> champs qui s’ajoutent. Si, par exemple, le secondaire était bobiné en sens inverse,<br />

le signe + deviendrait un signe −. Dans ce cas, on pourrait continuer à appliquer les développements qui vont<br />

suivre, à condition d’inverser le sens du couranti2<br />

64

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!