Rôle de l'herpèsvirus humain de type 6 dans le ... - Epublications
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détails ultérieurement.<br />
De façon analogue, plusieurs étu<strong>de</strong>s ont permis d’i<strong>de</strong>ntifier la présence <strong>de</strong> l’HHV-6 chez<br />
<strong>de</strong>s patients atteints <strong>de</strong> <strong>le</strong>ucémies aiguës (Salonen et al., 2002 ) ou <strong>de</strong> divers lymphomes non-<br />
hodgkiniens (Jarrett et al., 1988). Il peut s’agir <strong>de</strong> lymphomes B ou T (Collot et al., 2002 ;<br />
Sumiyoshi et al., 1993), principa<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> lymphomes T angio-immunoblastiques (Luppi et al .,<br />
1993 ; 1998 ; Zhou et al., 2007).<br />
Enfin, un lien a été suggéré entre l’HHV-6 et <strong>le</strong>s carcinomes cervicaux (Chen et al.,<br />
1994b ; Wang et al., 1994) ou oraux (De Bol<strong>le</strong> et al., 2005), ou <strong>le</strong>s tumeurs glia<strong>le</strong>s (Crawford et<br />
al., 2009).<br />
IX.4. Maladies du système nerveux central chez <strong>le</strong>s immunocompétents<br />
<strong>le</strong> variant B.<br />
L’HHV-6 est un virus neuro-invasif, <strong>le</strong> variant A ayant un caractère plus neurotrope que<br />
Les encéphalites induites par une infection par l’HHV-6 sont un phénomène relativement<br />
rare, qui s’accompagne généra<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> comas ou <strong>de</strong> crises convulsives. Quelques cas<br />
d’encéphalites congénita<strong>le</strong>s dues à une infection par l’HHV-6 ont entraîné <strong>de</strong>s retards<br />
psychomoteurs. Une infection chronique du système nerveux central peut donner lieu à <strong>de</strong>s<br />
convulsions récurrentes. Des cas <strong>de</strong> méningite ou d’encéphalomyelite peuvent éga<strong>le</strong>ment être<br />
associés à une infection par l’HHV-6 (Denes et al., 2004).<br />
Le variant A <strong>de</strong> l’HHV-6 est actuel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> plus en plus étudié pour son rô<strong>le</strong> potentiel<br />
<strong>dans</strong> la sclérose en plaques. Des taux accrus d’anticorps ont été détectés chez <strong>de</strong>s patients atteints<br />
<strong>de</strong> cette maladie démyélinisante, par rapport à <strong>de</strong>s sujets sains (Soldan et al., 1997, Ablashi et al.,<br />
2000). De plus, <strong>de</strong> l’ADN viral a été trouvé <strong>dans</strong> <strong>de</strong>s oligo<strong>de</strong>ndrocytes <strong>de</strong> plaques démyélinisées,<br />
alors qu’il n’est pas trouvé <strong>dans</strong> <strong>de</strong>s oligo<strong>de</strong>ndrocytes <strong>de</strong> sujets sains (Challoner et al., 1995), et<br />
une étu<strong>de</strong> a montré que <strong>le</strong>s patients atteints <strong>de</strong> sclérose en plaques développent une réponse<br />
lymphoproliférative à l’HHV-6A <strong>dans</strong> une proportion <strong>de</strong> cas significativement supérieure à <strong>de</strong>s<br />
individus sains (Soldan et al., 2000 ; Tejada-Simon et al., 2003).<br />
Un rô<strong>le</strong> potentiel <strong>de</strong> l’HHV-6B (avec l’HHV-7) est éga<strong>le</strong>ment soupçonné <strong>dans</strong> l’épi<strong>le</strong>psie<br />
(Theodore et al., 2008), et plus particulièrement l’épi<strong>le</strong>psie mésia<strong>le</strong> du lobe temporal<br />
(Fotheringham et al., 2007). L’induction d’une déficience en transport <strong>de</strong> glutamate (phénomène<br />
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