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DÉCEPTISN 61
1'/ coiffures de mes poupées, et le fameux cha eau,
(suJet de mes transes, je l'avaiS fait moi-même.
,
.Je m'en fus donc seule, un soir, par une pluie
battante. J'entrai avec mon invitation. En ôtant
mon chapeau, je le dissimulai, comme une voleuse,
sous mon tablier: J'ai le souvenir d'une
joie de commande. On nous dona du lait d'anis
et des petits pains beurrés ; on nous fit chanter
de nombreux Wien Neerlandsch Bloed et des
Wilhelmus Van Nassauwen, et dans la cour
qu'éclairaient quelques' lampions, nous dûmes,
par une plpie chaude qui nous faisait fumer
comme dans un bain turc, jouer des Patertje,
Patertje, langs den kant et des Collin-Maillard.
Enfin la tombola 1
- Y a-t-il des boîtes à coudre ?
On regardait par les carreaux.
- Oui, là, plusieurs même.
- Ah ! je les vois; si je pouvais en gagner
une 1
Et je me tins ce langage : c J'ai douze ans;
il est temps que j'aie une boît à coudre à moi,
pour ne plus recevoir. de torgnioles quand j'ai
gâché le fil de ma mère. Puis. dans une boîte,
il y a tout : un dé, 'des ciseaux et autres outils. :)
Ah ! mon tour. Je prends un billet : un Monsieur
l'ouvre et dit :
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